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Conditions d'admission

Outre les conditions générales reprises ci-dessous, à partir de la rentrée 2017, un test d'orientation obligatoire mais non contraignant est organisé. Tous les étudiants qui souhaitent entreprendre des études de médecine vétérinaire doivent présenter ce test, mais quels soient les résultats obtenus, la décision de s'inscrire appartient toujours à l'étudiant.
 
Par ailleurs, pour les étudiants non-résidents, un nombre limité de places est disponible. Une procédure d'inscription particulière est donc mise en place.
 
Peuvent être admis aux études de bachelier, les titulaires d’un des titres suivants :
  • soit du certificat d'enseignement secondaire supérieur délivré à partir de l'année scolaire 1993-1994 par un établissement d'enseignement secondaire de plein exercice ou de promotion sociale de la Communauté française ainsi que les titulaires du même certificat délivré, à partir de l'année civile 1994, par le jury de la Communauté française (1);
  • soit du certificat d'enseignement secondaire supérieur délivré au plus tard à l'issue de l'année scolaire 1992-1993 accompagné du diplôme d'aptitude à accéder à l'enseignement supérieur (2);
  • soit d'un diplôme délivré par un établissement d'enseignement supérieur de la Communauté française sanctionnant un grade académique, soit d'un diplôme délivré par une institution universitaire ou un établissement organisant l'enseignement supérieur de plein exercice en vertu d'une législation antérieure (3) ;
  • soit d'un diplôme d'enseignement supérieur délivré par un établissement d'enseignement de promotion sociale (4);
  • soit d'une attestation de succès à un des examens d'admission organisés par les établissements d'enseignement supérieur ou par un jury de la Communauté française ; cette attestation donne accès aux études des secteurs, des domaines ou des cursus qu'elle indique ;
  • soit d'un diplôme, titre ou certificat d'études similaire à ceux mentionnés aux littéras précédents délivré par la Communauté flamande, par la Communauté germanophone ou par l'Ecole royale militaire ;
  • soit d'un diplôme, titre ou certificat d'études étranger reconnu équivalent à ceux mentionnés aux littéras précédents (1) à (4) ;
  • soit du diplôme d'aptitude à accéder à l'enseignement supérieur (DAES) conféré par le jury de la Communauté française.
Sous certaines conditions, l’étudiant peut obtenir une réduction de la charge d’enseignement (jusqu’à 120 crédits maximum).   Toutefois, l'admission à la poursuite des études de bachelier en médecine vétérinaire, au-delà du bloc des 60 premiers crédits, est soumise à un concours.
 

Pour plus d’informations, il y a lieu de prendre contact avec le service des inscriptions.

 

Description

Le bachelier en médecine vétérinaire à l’UNamur repose à la fois sur l’acquisition et l’application des connaissances et sur un contact régulier avec l’animal.

Le premier bloc vise à développer un socle scientifique solide et à découvrir l’animal (com­prendre son comportement et étudier sa morphologie).  

Par la suite, les étudiant·es poursuivent l’apprentissage des disciplines fondamentales (biochimie, micro­biologie, génétique…) et étudient l’animal sur le plan morphologique et fonctionnel, en les considérant d’un point de vue macroscopique, cellulaire et moléculaire. De nombreuses unités d’enseignement (UE) sont tournées vers l’animal comme l’anatomie du système locomoteur et des organes (splanchnologie), ainsi que leur formation (embryologie). Les étudiant·es étudient également la physiologie des différents systèmes (respiratoire, cardiovasculaire, reproducteur, digestif, nerveux…).

Enfin, une UE d’éthologie appliquée permet d’aborder les troubles du comportement des animaux domestiques, la relation homme-animal, les notions de bien-être et de stress.

Aide à la réussite

L’Université de Namur souhaite faciliter la transition entre l’enseignement secondaire et l’université. Différents dispositifs pédagogiques sont mis en place pour aider les étudiant·es au cours de leurs études. La proximité des étudiant·es et des enseignant·es qui caractérise l’UNamur permet un apprentissage personnalisé et attentif.

  • Séminaire de méthodologie du travail étudiant

Dès le début du bloc 1, les étudiantes et étudiants doivent se familiariser avec de nouvelles techniques d’apprentissage : prendre des notes exhaustives d’exposés denses, gérer leur temps de travail en se fixant leurs propres échéances intermédiaires, mémoriser des quantités de matières plus importantes que dans le secondaire et donc les résumer et les synthétiser. Ils doivent assurer leur compréhension des textes liés aux différentes matières et se familiariser à un type de communication propre à l’université. Disposer de stratégies efficaces dans ces domaines constitue un atout majeur pour réussir une première année.

Un séminaire de 5 séances de méthodologie vise à préparer les étudiant·es à ces nouvelles techniques d’apprentissage.

Par ailleurs, le Service de Pédagogie Universitaire de l’UNamur répond à toute demande d’aide méthodologique et peut assurer un suivi individuel tout au long de l’année.

  • Remédiation

Dès la première semaine de cours et pendant tout le bloc 1, des séances de remédiation sont organisées et intégrées à la formation : c’est l’opération « Tremplin ».

Les délégué·es de cours relayent auprès des enseignant·es les difficultés rencontrées par les étudiant·es. Des séances de remédiation et d’exercices sont alors proposées pour les contenus des UE moins bien compris par les étudiant·es. Concrètement, chaque mercredi, une partie de la mati­née est consacrée à la révision des principales matières scientifiques et à la méthodologie du travail universitaire.

  • Coach

Dès le début de l’année, les étudiant·es peuvent également bénéficier d’une aide personnalisée. Un coach les guide dans leurs études en leur proposant un service d’écoute, de conseil, d’interprétation des résultats, et les réoriente vers d’autres personnes ressources.

Méthodes d'enseignement

Participation aux soins, agnelages, laboratoires de dissection, imagerie médicale, apprentissage par problème en équipes cliniques… tout est mis en œuvre pour favo­riser la maîtrise des concepts et développer la pratique au contact des animaux.

  • Travaux pratiques et soins à la ferme didactique de l’université

Dès la première année, les étudiant·es ont la possibilité d’établir le lien entre la théorie et la pratique grâce à un contact régulier et encadré avec différentes espèces animales : chevaux, chiens, moutons, et vaches. Ils apprennent à les observer, les manipuler et à comprendre leur comportement.

À la ferme didactique, ils participent aux agnelages, prodiguent des soins aux nou­veau-nés et assistent au suivi d’un grand troupeau.

Au laboratoire, des séances de dissection, de simulation de chirurgie, d’imagerie médicale, d’apprentissage par problèmes, d’anatomie topographique… illustrent les UE d’anatomie, d’embryologie et de splanchnologie. Les séances pratiques font découvrir aux étudiant·es divers aspects de la physiologie animale ; par exemple, les groupes sanguins, la coagulation sanguine, l’élec­trocardiogramme, la médecine sportive.

  • Activités en groupe et team-based learning

Dans des groupes constitués d’étudiant·es d’années différentes, les étudiant·es découvrent l’animal de façon plus pratique, sous la supervision des plus ancien·nes qui remplissent le rôle de tutrice ou tuteur. Au départ de cas cliniques réels, les étudiant·es découvrent leur futur métier, mais aussi l’esprit d’équipe, la flexibilité et l’autocritique.

  • Séminaires interdisciplinaires

Conférences et débats confrontent les étudiant·es aux enjeux de la société aux rôles que les vétérinaires peuvent y jouer.

Les questions, telles que le bien-être de l’animal de rente, les droits des animaux, les épidémies d’origine animale, les catastrophes naturelles… concernent à la fois les vétérinaires et la société.

  • Travaux dirigés intégrés

Grâce à la collaboration d’enseignant·es, des activités intégrées permettent aux étudiant·es de faire le lien entre les différentes matières (statistiques-génétique-éthologie, physiologie-splanchnologie, physiologie-biochimie…).

  • Travail de fin de cycle et étudiant-chercheur

Grâce à l’analyse d’une question scientifique, les étudiant·es développent un esprit scientifique et critique, essentiel dans la prise de décision médicale.

Ce travail peut prendre la forme d’une étude bibliographique ou de recherche. Les étudiantes et étudiants obtiennent alors le statut d’étudiant-chercheur. Ils prennent part à l’écriture des protocoles, à la collecte des données, à leur analyse, à la publication des résultats dans des revues scientifiques et à leur communication lors de congrès.

  • Stages zootechniques

Les étudiant·es ont également la possibilité de réaliser des stages zootechniques en ferme ou en entreprise.

Finalités et objectifs

L’objectif final de la formation de bachelier est de former des étudiant·es capables d’utiliser leurs connaissances pour solutionner un problème réel et de prendre une décision avec un esprit critique, scientifique et humain.

Au terme du bachelier en médecine vétérinaire, les étudiant·es seront capables de :

  • appliquer les étapes génériques de la procédure de diagnostic :
    • recueillir des informations simples en posant des questions ciblées qui concernent la santé, la gestion et l’environnement d’un animal ou d’un groupe d’animaux, appartenant aux espèces dites « majeures » (animaux de compagnie et de production), dont les étudiant·es connaîtront les principales races ;
    • analyser ces informations dans le cadre de la morphologie et physiologie animales : structure, fonction, besoins, mécanismes de défense ;
    • reconnaître les caractéristiques générales des grandes familles d’agents pathogènes : bactéries, virus, parasites ; et les grands principes de leur virulence, prophylaxie et thérapeutique ;
    • identifier dans des situations-problèmes, les enjeux de santé animale, de santé publique et d’environnement ;
       
  • prendre des décisions éclairées et partagées, notamment en groupe :
    • mobiliser ses connaissances et l’identification de leurs limites ;
    • adopter une technique de recherche méthodique d’informations scientifiques valides et leur analyse critique pour proposer des solutions à des problématiques scientifiques, sociales ou éthiques ;
    • écouter et respecter autrui, argumenter et débattre de façon constructive ;
       
  • appliquer les manipulations de laboratoire de base et connaître des techniques de soins animaliers des espèces animales domestiques « majeures » ;
  • formuler des conseils concernant l’hygiène générale, la gestion et l’entretien des espèces animales domestiques, et appliquer les règles de base d’hygiène en conditions générales et médicales (cabinets, laboratoires...), mais aussi de prophylaxie médicale ;
  • communiquer en français, oralement et par écrit, de façon polie et efficace, avec des interlocutrices et interlocuteurs de différents types, sur des sujets relevant de la vie courante et de la santé animale ;
  • utiliser la langue anglaise écrite et orale dans un contexte professionnel ;
  • faire preuve du sens de la responsabilité et du devoir envers la société : agir en accord avec les règlements, la déontologie et l’éthique ;
  • maintenir la volonté d’apprendre et être capables de s’informer de façon autonome et critique, en assurant la traçabilité des informations recueillies.

Évaluation

  • En bloc 1

Durant la semaine précédant la Toussaint, des interrogations écrites sont organisées pour trois des matières principales. Les copies sont corrigées, annotées puis rendues. Les résultats de ces tests n’interviennent pas dans les notes finales. Ce dispositif est simplement un outil d’auto-évaluation pour les étudiant·es.

Au mois de janvier du bloc 1, les étudiantes et étudiants présentent les examens sur les UE du 1er quadrimestre. La participation à cette épreuve est obligatoire pour être admis·es aux examens de fin d’année.

  • S’ils obtiennent une moyenne supérieure ou égale à 8/20, ils sont autorisés à poursuivre leur 1er bloc de bachelier en médecine vétérinaire au second quadrimestre.
  • S’ils obtiennent une moyenne inférieure à 8/20, le jury invite les étudiant·es à un entretien personnalisé pour les conseiller. La piste de la réorientation vers d’autres programmes d’études éventuellement du secteur de la santé, à l’université ou dans une haute école peut être envisagée.

Toutefois :

  • les étudiant·es peuvent demander à suivre un programme de remédiation dans les UE de sciences en vue d’une éventuelle poursuite du cursus en médecine vétérinaire (ou d’une réorientation) avec valorisation des crédits obtenus pour les UE du premier quadrimestre ;
  • les étudiant·es peuvent aussi demander à suivre un allègement des UE du programme du second quadrimestre pour leur permettre de ne présenter le concours de médecine vétérinaire que lors du mois de juin de l’année suivante.

Au mois de juin, les étudiantes et étudiants participent aux examens portant sur les UE du 2e quadrimestre pour en obtenir les crédits. Ils présentent une seconde épreuve, le concours, portant sur les mêmes matières. Ce concours est organisé uniquement à l’issue du second quadrimestre et permet l’établissement d’un classement tenant compte de la moyenne des résultats obtenus.

Pour accéder à la suite de sa formation, deux conditions doivent être réunies :

  • obtenir au moins 45 des 60 premiers crédits du bachelier au terme de l’année académique (session de juin et d’août) ;
  • se classer « en ordre utile », c’est-à-dire dans le quota d’étudiant·es à qui l’université est en droit de délivrer l’attestation qui autorise la poursuite des études de médecine vétérinaire, c’est-à-dire les 120 crédits qui complètent la formation de bachelier en médecine vétérinaire (80 attestations en 2019 à l’UNamur).

Si les étudiantes et étudiants ne rencontrent pas ces deux conditions, ils peuvent se réinscrire l’année suivante au bloc des 60 premiers crédits.

Ils doivent présenter, au 1er et au 2e quadrimestre, les matières pour lesquelles ils n’ont pas obtenu les crédits. Par contre, au 2e quadrimestre, ils doivent, quels que soient les résultats obtenus l’année précédente, présenter la partie de l’épreuve qui correspond au concours et qui porte sur l’ensemble des matières du second quadrimestre pour tenter de se classer « en ordre utile ».

Les épreuves du concours se font par QCM.

  • Au-delà du bloc 1

Au-delà du bloc 1, les étudiantes et étudiants adaptent plus efficacement leur effort à la nature et à l’importance de chacune des matières du programme. Ils ne subissent plus d’interrogations régulières, sinon dans le cadre des travaux dirigés, et ils présentent en janvier un examen sur chacune des unités d’enseignement suivies. La note obtenue en janvier est définitive et retenue pour la première session d’examens.