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Conditions d'admission

Peuvent être admis aux études de bachelier, les titulaires d’un des titres suivants :
  • soit du certificat d'enseignement secondaire supérieur délivré à partir de l'année scolaire 1993-1994 par un établissement d'enseignement secondaire de plein exercice ou de promotion sociale de la Communauté française ainsi que les titulaires du même certificat délivré, à partir de l'année civile 1994, par le jury de la Communauté française (1);
  • soit du certificat d'enseignement secondaire supérieur délivré au plus tard à l'issue de l'année scolaire 1992-1993 accompagné du diplôme d'aptitude à accéder à l'enseignement supérieur (2);
  • soit d'un diplôme délivré par un établissement d'enseignement supérieur de la Communauté française sanctionnant un grade académique, soit d'un diplôme délivré par une institution universitaire ou un établissement organisant l'enseignement supérieur de plein exercice en vertu d'une législation antérieure (3) ;
  • soit d'un diplôme d'enseignement supérieur délivré par un établissement d'enseignement de promotion sociale (4);
  • soit d'une attestation de succès à un des examens d'admission organisés par les établissements d'enseignement supérieur ou par un jury de la Communauté française ; cette attestation donne accès aux études des secteurs, des domaines ou des cursus qu'elle indique ;
  • soit d'un diplôme, titre ou certificat d'études similaire à ceux mentionnés aux littéras précédents délivré par la Communauté flamande, par la Communauté germanophone ou par l'Ecole royale militaire ;
  • soit d'un diplôme, titre ou certificat d'études étranger reconnu équivalent à ceux mentionnés aux littéras précédents (1) à (4) ;
  • soit du diplôme d'aptitude à accéder à l'enseignement supérieur (DAES) conféré par le jury de la Communauté française ;
  • soit d'une décision, prise par le Gouvernement de la Communauté française de Belgique, attestant de l'équivalence du niveau d'études réalisées à l'étranger à un niveau d'études sanctionnées par l'octroi d'un grade académique de la Communauté française.

Sous certaines conditions, l’étudiant peut obtenir une réduction de la charge d’enseignement (jusqu’à 120 crédits maximum).

Pour plus d’informations, il y a lieu de prendre contact avec le service des inscriptions.

 

Description

L‘objectif du programme de bachelier en information et communication à l’UNamur est de donner aux étudiant·es des bases solides pour poursuivre leur formation en master et de les aider à construire leur projet professionnel.

Le bachelier en information et communication démarre par des unités d’enseignement (UE) fondamentales qui apportent aux étudiant·es les bases théoriques des sciences de l’information et de la communication ainsi qu’une solide culture médiatique et une approche critique des médias interactifs et participatifs. Pour comprendre l’environnement dans lequel l’information et la communication évoluent, ils/elles étudient également la sociologie, l’économie, les sciences politiques, la philosophie, le droit et l’histoire.

En bloc 2, les étudiant·es approfondissent leur connaissance du champ de l’information et de la communication et explorent le monde professionnel. Ils/elles choisissent une filière : « Journalisme et médias d’information », « Communication des organisations » ou « Culture et audiovisuel ». À travers cette filière, ils/elles découvriront les fondements et les enjeux d’un secteur de la communication à travers des cours théoriques spécialisés et consolideront leur choix de formation. Ils/elles seront également plongés dans la pratique grâce à des ateliers donnés par des professionnels du secteur.

En bloc 3, les étudiant·es poursuivent leur apprentissage de cette spécialité, élargissent leurs compétences en information et communication et réalisent un stage de pratique professionnelle. Leur immersion d’un mois dans une organisation leur permet de construire un questionnement critique sur leur pratique et leur environnement professionnel, alimenté par un projet de recherche scientifique. Le cursus se termine par un jury composé d’expert·es académiques et de professionnel·les de la communication. Véritable événement au cours duquel les étudiant·es doivent relever des défis individuels et collectifs tels que le Hackacom, c’est le moment pour eux de montrer ce qu’ils/elles ont appris pendant leur bachelier, aux niveaux théorique, professionnel et dans les trois langues.

Dès le début du cursus, les projets en information et communication, réalisés de manière collaborative et centrés sur des problématiques de terrain, amènent les étudiant·es à décloisonner leurs connaissances et les rendent acteurs·rices de leur apprentissage et de leur projet professionnel. Ces projets permettent également de développer un certain nombre de compétences transversales comme le travail collaboratif soutenu par des outils numériques ou encore la communication orale et écrite, y compris dans les langues étrangères.

En outre, afin de susciter l’engagement citoyen des étudiant·es, le programme intègre une unité́ d’enseignement d’engagement. Les étudiant·es peuvent ainsi proposer une activité́ d’engagement dans la société (service learning, étudiant tuteur, etc.), à la place du cours de Sciences religieuses, valorisée par des crédits.

Quelle que soit la filière choisie, les étudiant·es peuvent s’orienter indifféremment vers les différents masters en information et communication proposés en Fédération Wallonie-Bruxelles. La filière en bachelier est une découverte d’un secteur qui aide les étudiant·es à choisir leur formation en master, mais ne contraint en rien ce choix.

Mobilité et ouverture internationale

S’ils font preuve de résultats satisfaisants, les étudiant·es peuvent, en fin de cycle, réaliser un séjour d’études d’un quadrimestre dans une université en Belgique (Vrije Universiteit Brussel) ou en Europe (Université Catholique de l’Ouest-Angers, Université de Loyola Andalousie, Université Catholique du Sacré Cœur-Milan, Université Alexandru Ioan Cuza, etc.) pour autant qu’ils maitrisent la langue d’enseignement de l’université d’accueil (anglais ou autre).

 

Aide à la réussite

  • Initiation aux outils informatiques de l’UNamur

Dès le début du bloc 1, des séances d’initiation aux outils informatiques de l’Université permettent aux étudiant·es de se familiariser avec le fonctionnement de l’ensemble des outils informationnels de l’Université : Webcampus, Webmail, etc.

  • Passeport pour le bac

En début de bloc 1, les étudiant·es sont invité·es à répondre à un questionnaire appelé « Passeport » qui leur permet de se situer par rapport aux attentes des enseignant·es et par rapport aux autres étudiant·es. Sur base des résultats, les étudiant·es peuvent bénéficier de séances de correction et de renforcement des prérequis. Ces « passeports » sont réalisés à partir d’une recherche menée au départ de l’Université de Namur pour cerner les « prérequis » nécessaires lors de l’entrée à l’université, c’est-à-dire les aptitudes apprises dans le secondaire auxquelles les unités d’enseignement de bloc 1 font appel.

  • Méthodologie du travail étudiant

Dès le début du bloc 1, des séances de méthodologie du travail universitaire sont organisées pour que les étudiant·es se familiarisent avec les nouvelles techniques d’apprentissage telles que : prendre des notes exhaustives d’exposés denses, gérer leur temps de travail en se fixant leurs propres échéances intermédiaires, mémoriser des quantités de matières plus importantes que dans le secondaire et donc les résumer et les synthétiser. Ils doivent assurer leur compréhension des textes liés aux différentes matières et se familiariser à un type de communication propre à l’université. Disposer de stratégies efficaces dans ces domaines constitue un atout majeur pour réussir une première année.

Par ailleurs, le Service de pédagogie universitaire propose un suivi individuel. Tout au long de l’année, un conseiller est à la disposition des étudiant·es pour faire le point sur leurs méthodes et techniques d’étude et les aider à les améliorer.

  • Remédiation

Des séances de remédiation sont organisées en groupes restreints ; elles permettent aux étudiant·es de revoir de façon approfondie les matières enseignées et de se préparer efficacement aux examens. Les modalités de ces séances sont spécifiques à chaque UE et sont précisées par l’enseignant·e.

  • Permanences

Des enseignant·es ou assistant·es organisent régulièrement des séances de questions-réponses collectives. En dehors de ces permanences, ils peuvent également recevoir les étudiant·es sur rendez-vous.

  • Entre les sessions d’examens

Après les évaluations de janvier et de juin, les étudiant·es ont la possibilité de consulter leurs copies d’examens, d’assister à une correction, d’obtenir des explications complémentaires, de corriger des exercices réalisés à domicile, etc.

Toutes ces activités sont coordonnées par la Cellule didactique de la Faculté qui assure un rôle d’interface entre les étudiant·es et les enseignant·es.

Méthodes d'enseignement

Mise en pratique de la théorie, séances d’exercices, projets collaboratifs, ateliers de communication, stages et bien d’autres méthodes innovantes et ouvertes sur le monde… tout est mis en œuvre pour assurer une excellente maîtrise des concepts et le développement de compétences professionnelles efficaces.

La pédagogie par projets occupe une place centrale dans les techniques d’apprentissage utilisées au sein du programme. Les projets sont présents dès la première année et occupent un poids croissant dans les différents blocs. Ils mobilisent les enseignant·es de plusieurs disciplines et sont construits de manière à amener les étudiant·es à décloisonner les matières et à mobiliser leurs connaissances et compétences autour de cas concrets.

Le programme à Namur fait une large place à la formation pratique, tout en développant les compétences d’analyse et critiques. Les étudiant·es apprennent à mesurer les phénomènes de société, à rechercher l’information, à analyser la documentation et à maîtriser l’art de la communication écrite et orale, seuls ou en groupe. L’intervention d’expert·es et de professionnel·les durant les cours initie les étudiant·es aux questionnements et aux problématiques actuels en communication. Les ateliers, notamment, sont pris en charge par des professionnel·les du secteur (journalistes, réalisatrices et réalisateurs, webmasters…).

Les séances d’exercices et les travaux aident les étudiant·es à assimiler et à retravailler les matières avec un encadrement de qualité : mise en situation, apprentissage par projet, travail collaboratif, etc. Les UE de communication d’entreprise et de sémiotique, par exemple, se construisent autour d’un audit et de la conception d’un outil de communication commandités par une organisation ou, dans l’UE d’analyse des récits médiatiques, les étudiant.es sont amenés à produire ensemble un jeu vidéo.

Dès le bloc 2, les étudiant·es participent à des ateliers de communication. Ces ateliers leur permettent d’aborder la matière à travers des activités pratiques et la réalisation de produits communicationnels tels que : la rédaction d’articles de presse et de documents d’entreprise, la conception de sites web, la production audiovisuelle (émissions journalistiques radio et télévisuelles, fictions, documentaires…), l’animation des réseaux sociaux, etc.

En bloc 3, un stage en communication confronte les étudiant·es à la réalité de terrain au sein d’une organisation. Le projet qu’ils mènent avec les enseignant·es et leur maître de stage se clôture par un jury en trois langues composé de professeurs et de professionnels. Cet événement constitue une étape importante en fin de bachelier. Il leur permet de faire la synthèse de leurs apprentissages théoriques et pratiques, et les prépare au master de leur choix.

En fin de cycle, les étudiant·es ont par ailleurs la possibilité de suivre un quadrimestre d’enseignement dans une université en Flandres ou à l’étranger (Espagne, Italie, Roumanie, etc.) pour approfondir leurs connaissances en anglais et/ou en néerlandais (échange ERASMUS).

Finalités et objectifs

Au terme de leur formation de bachelier en information et communication, les étudiant·es seront capables de :

  • maîtriser les théories et les concepts propres aux sciences de l’information et de la communication pour aborder avec nuance et sens critique les réalités complexes de la communication médiatique, de la communication des organisations et de la communication culturelle et audiovisuelle ;
  • comprendre et mobiliser des connaissances théoriques dans plusieurs disciplines des sciences humaines ;
  • utiliser les méthodes qualitatives et quantitatives adaptées aux objets d’étude en communication ;
  • suivre activement et de manière critique l’actualité, ainsi que l’évolution des médias, participant à la construction d’une culture générale approfondie ;
  • pratiquer une communication de qualité, tant à l’oral qu’à l’écrit :
    • en langue française ;
    • en utilisant différentes techniques et langages (audiovisuels, web, presse, etc.) ;
    • auprès de différents publics et à travers différents dispositifs médiatiques ;
    • dans deux langues étrangères : anglais et néerlandais ou allemand ou espagnol ;
  • mener efficacement un projet personnel ancré dans une réalité professionnelle du champ de la communication, de la définition de celui-ci à sa réalisation concrète, en mobilisant des ressources théoriques et pratiques ;
  • collaborer à la réalisation de projets collectifs ;
  • faire preuve de créativité dans leurs productions ;
  • aborder avec rigueur et précision les problématiques sociales et de la communication.

Évaluation

  • En bloc 1

En bloc 1, des tests écrits indicatifs sont organisés fin octobre dans certaines matières. Les copies, corrigées et commentées, sont remises aux étudiant·es. Ces tests permettent aux étudiant·es d’être confronté·es rapidement à une évaluation de niveau universitaire et de se situer par rapport à ces exigences. Les étudiant·es peuvent discuter de leurs résultats avec les enseignant·es, les assistant·es et la Cellule didactique et faire éventuellement appel à l’aide du Service de Pédagogie Universitaire si leur méthode de travail s’avère inadéquate. Des séances de correction collective et de remédiation par petits groupes sont proposées aux étudiant·es en difficulté.

En janvier, les étudiant·es de bloc 1 présentent les examens sur les matières enseignées lors du 1er quadrimestre. En cas d’échec, le résultat obtenu n’est pas pris en compte et les étudiant·es pourront encore présenter l’examen concerné en juin et, le cas échéant, en août-septembre.

  • Au-delà du bloc 1

Au-delà de la première année, les étudiant·es adaptent plus efficacement leur effort à la nature et à l’importance de chacune des matières du programme. En-dehors des cours à évaluation continue, ils ne subissent plus d’interrogations régulières, sinon dans le cadre des travaux dirigés, et ils présentent en janvier un examen sur chacune des unités d’enseignement suivies. La note obtenue en janvier est définitive et retenue pour la première session d’examens.