Lettres Latin

Du latin… 

Aucun prérequis n’est exigé pour la formation en latin, même si une connaissance basique préalable est vivement conseillée. Si vous ne l’avez pas étudié dans l’enseignement secondaire, un cours d’initiation est spécialement prévu pour vous. Si vous avez déjà un niveau avancé, vous pouvez suivre directement les cours de Lecture de textes ou d’Explication d’auteurs latins, ce dernier étant consacré autant à l’analyse littéraire et historique qu’à l’étude de la langue. 

Dès la première année, vous vous spécialisez en langue latine. Au programme, cours théoriques, exercices de version et de thème, analyse linguistique, étude de la littérature latine et initiation aux instruments de la recherche. 

Pour comprendre le contexte historique et culturel dans lequel s’inscrit la littérature latine, une connaissance de l’Antiquité est nécessaire. Vous êtes ainsi formés à l’histoire, à l’archéologie et à l’histoire de l’art de l’Antiquité gréco-romaine. 

La littérature latine s’étant développée essentiellement sur le modèle de la littérature grecque, votre formation comprend également un apprentissage des fondements de la langue grecque. Une initiation progressive est prévue si vous n’avez pas suivi de cours de grec dans l’enseignement secondaire. 

… au français 

En linguistique, vous apprenez à analyser et à décrire la langue française dans ses différents aspects (phonologie, morphosyntaxe, sémantique) et à comprendre comment elle a pris forme au cours de l’histoire pour atteindre son état actuel. Les cours de pratique du français écrit et oral vous permettent d’acquérir l’excellente maîtrise de la langue française indispensable à ces études. 

En littérature, vous êtes initiés à la lecture et à l’analyse de textes, à l’histoire des thématiques et des genres littéraires et à l’étude des auteurs français et francophones, du Moyen Âge à l’Époque contemporaine. 

Plusieurs cours établissent des ponts entre les domaines latin et français, notamment par l’étude de l’évolution du latin vers les langues romanes et des états plus anciens de la langue française. 

Vous partez sur de bonnes bases

  • vous disposez d’une excellente maitrise du français, notamment de l’orthographe ;  
  • vous avez un réel « goût du texte » et vous appréciez la lecture attentive ;  
  • vous êtes capables de rigueur et de précision dans l’analyse d’un texte ;  
  • vous aimez rechercher de l’information et élaborer une réflexion complexe.

Méthodes d’enseignement

Lettres études

Cours, exercices pratiques, travaux individuels… tout est mis en œuvre pour que vous maitrisiez les langues latine et française, leur histoire et les cultures qu’elles véhiculent. 

Pour l’apprentissage du latin, vous suivez des cours en grand auditoire et des cours de spécialisation en petit groupe. Ces derniers sont accompagnés de séances d’exercices régulières qui vous forment progressivement à la version et au thème. Tous les exercices font l’objet d’une séance de correction commentée par l’enseignant. 

Les cours de pratique du français écrit et oral incluent des séances d’exercices régulières. La réalisation des exercices proposés est une condition indispensable pour garantir votre apprentissage. 

L’histoire des littératures latine et française fait l’objet de cours théoriques, qui sont complétés par des lectures (œuvres latines en traduction, romans, pièces de théâtre, nouvelles…) et des analyses personnelles. 

En 3e année, vous réalisez un travail de fin de cycle sous la supervision directe d’un enseignant ou d’une enseignante du département de Classiques, de Romanes ou d’Histoire, qui vous guide dans le choix du sujet, la recherche et la rédaction. Ce travail vous prépare à la réalisation autonome de travaux de recherche scientifique. 

En fin de bachelier, vous avez la possibilité de découvrir une approche différente de l’enseignement universitaire et de profiter d’une expérience culturelle, voire linguistique, grâce au programme « Erasmus »

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Section - Histoire

Au-delà des cours… des activités complémentaires pour nourrir votre soif de culture !

Tout au long de votre formation, des activités complémentaires vous sont proposées : visites de musées et d’expositions, voyages à l’étranger (notamment à Rome), conférences, rencontres avec des auteurs, ateliers de traduction…

Aides à la réussite

Réussir une année d’études à l’université implique de nombreux défis. 

Pour vous aider à les relever, l’UNamur vous accompagne dans le développement de vos compétences disciplinaires, méthodologiques, humaines… avec le soutien de nombreux professionnels. 

Cours préparatoires, aide individualisée… Découvrez les dispositifs mis en place pour votre formation. 

Après le bachelier : le master

Le bachelier en langues et lettres anciennes et modernes donne accès automatiquement, en Communauté française, au master en langues et lettres anciennes et modernes. 

Au cours de ce deuxième cycle, vous optez pour une finalité qui vous prépare plus spécifiquement à l’enseignement (finalité didactique), à la recherche (finalité approfondie) ou à une autre spécialisation professionnelle dans le domaine du livre, de l’édition, de l’informatique et de la linguistique, du journalisme… 

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Conditions d'admission

Peuvent être admis aux études de bachelier, les titulaires d’un des titres suivants :

  • soit du certificat d’enseignement secondaire supérieur délivré à partir de l’année scolaire 1993-1994 par un établissement d’enseignement secondaire de plein exercice ou de promotion sociale de la Communauté française ainsi que les titulaires du même certificat délivré, à partir de l’année civile 1994, par le jury de la Communauté française (1) ;
  • soit du certificat d’enseignement secondaire supérieur délivré au plus tard à l’issue de l’année scolaire 1992-1993 accompagné du diplôme d’aptitude à accéder à l’enseignement supérieur (2) ;
  • soit d’un diplôme délivré par un établissement d’enseignement supérieur de la Communauté française sanctionnant un grade académique, soit d’un diplôme délivré par une institution universitaire ou un établissement organisant l’enseignement supérieur de plein exercice en vertu d’une législation antérieure (3) ;
  • soit d’un diplôme d’enseignement supérieur délivré par un établissement d’enseignement de promotion sociale (4) ;
  • soit d’une attestation de succès à un des examens d’admission organisés par les établissements d’enseignement supérieur ou par un jury de la Communauté française ; cette attestation donne accès aux études des secteurs, des domaines ou des cursus qu’elle indique ;
  • soit d’un diplôme, titre ou certificat d’études similaire à ceux mentionnés aux littéras précédents délivré par la Communauté flamande, par la Communauté germanophone ou par l’Ecole royale militaire ;
  • soit d’un diplôme, titre ou certificat d’études étranger reconnu équivalent à ceux mentionnés aux littéras précédents (1) à (4) ;
  • soit du diplôme d’aptitude à accéder à l’enseignement supérieur (DAES) conféré par le jury de la Communauté française ;
  • soit d’une décision, prise par le Gouvernement de la Communauté française de Belgique, attestant de l’équivalence du niveau d’études réalisées à l’étranger à un niveau d’études sanctionnées par l’octroi d’un grade académique de la Communauté française.

Sous certaines conditions, l’étudiant peut obtenir une réduction de la charge d’enseignement (jusqu’à 120 crédits maximum).

Pour plus d’informations, il y a lieu de prendre contact avec le service des inscriptions.

Description

Le bachelier en langues et lettres anciennes et modernes (latin-français) s’inscrit à la croisée de deux domaines complémentaires : les langues et lettres latines et françaises.

Du latin…

Aucun prérequis n’est exigé pour la formation en latin, même si une connaissance basique préalable est vivement conseillée. Une unité d’enseignement est spécialement prévue pour les étudiants qui n’ont pas étudié le latin dans l’enseignement secondaire (Initiation à la langue latine). Les étudiants qui ont déjà un niveau avancé en latin peuvent suivre directement Lecture de textes ou Explication d’auteurs latins, cette dernière unité d’enseignement étant consacrée autant à l’analyse littéraire et historique qu’à l’apprentissage de la langue.

Dès le bloc 1, les étudiants se spécialisent en langue latine par des unités d’enseignement théoriques et des exercices de version et de thème. Cet apprentissage linguistique est complété par l’étude de la littérature latine et l’initiation aux instruments de la recherche dans ce domaine.

Pour comprendre le contexte historique et culturel dans lequel s’inscrit la littérature latine, une formation dans le domaine des sciences de l’Antiquité est nécessaire. Les étudiants sont ainsi formés à l’histoire, à l’archéologie et à l’histoire de l’art de l’Antiquité gréco-romaine.

La littérature latine s’étant développée essentiellement sur le modèle de la littérature grecque, la formation comprend également un apprentissage des fondements de la langue grecque. Une initiation progressive est prévue pour les étudiants qui n’ont pas suivi de cours de grec dans l’enseignement secondaire.

… au français

La formation dans le domaine français se partage entre pratique de la langue, linguistique et littérature.

En linguistique, les étudiants apprennent à décrire la langue française dans ses différents aspects (phonologie, morphosyntaxe, sémantique) et à comprendre comment elle a pris forme au cours de l’histoire pour atteindre son état actuel. Les unités d’enseignement de pratique du français écrit et oral permettent aux étudiants d’acquérir l’excellente maîtrise de la langue française indispensable à ces études.

En littérature, les étudiants sont initiés à la lecture et à l’analyse de textes, à l’histoire des thématiques et des genres littéraires et à l’étude des auteurs français et francophones, du Moyen Âge à l’Époque contemporaine.

Tant en linguistique qu’en littérature, plusieurs unités d’enseignement établissent des ponts entre les domaines latin et français, notamment par l’étude de l’évolution du latin vers les langues romanes et l’analyse des états plus anciens de la langue française.

 

Mobilité et ouverture internationale

En fin de bachelier, les étudiants ont la possibilité de découvrir une nouvelle approche de l’enseignement universitaire et de profiter d’une expérience culturelle, voire linguistique, grâce au programme « Erasmus ».

 

Aide à la réussite

  • Passeport pour le bac : compréhension en profondeur et test de maîtrise de la langue française

En début de bloc 1, les étudiants sont invités à répondre à un questionnaire appelé « Passeport pour le bac » qui leur permet de se situer par rapport aux attentes des enseignants et par rapport aux autres étudiants, en l’occurrence en compétences de lecture d’un texte de niveau soutenu. Sur la base des résultats, les étudiants peuvent bénéficier de séances de correction et de renforcement des prérequis. Ces « passeports » sont réalisés à partir d’une recherche menée par l’Université de Namur pour cerner les « prérequis » nécessaires lors de l’entrée à l’université, c’est-à-dire les compétences développées dans le secondaire auxquelles les unités d’enseignement de bloc 1 font appel et qui ne sont pas explicitement enseignées dans le cadre des cours.

Le test de langue, propre à la Faculté de Philosophie et Lettres, vise un diagnostic des compétences orthographique, syntaxique, lexicale et logique (articulateurs). Sur la base de leurs résultats, les étudiants peuvent bénéficier de séances de correction et de renforcement des prérequis.

  • Méthodologie du travail étudiant

Dès le début du bloc 1, les étudiants doivent se familiariser avec de nouvelles techniques d’apprentissage : prendre des notes exhaustives d’exposés denses, gérer leur temps de travail en se fixant leurs propres échéances intermédiaires, mémoriser des quantités de matière plus importantes que dans le secondaire et donc constituer des outils d’étude adéquats. Ils doivent assurer leur compréhension des textes liés aux différentes matières et se familiariser à un type de communication propre à l’université. Disposer de stratégies efficaces dans ces domaines constitue un atout majeur pour réussir une première année.

La Cellule d’Appui Pédagogique (CAP) de la faculté propose aux étudiants des séances hebdomadaires consacrées à ces différents aspects, organise des entretiens-bilans individuels après les tests de novembre et les sessions d’examens et se tient à la disposition des étudiants pour des suivis plus personnalisés, notamment en langue française.

La Cellule interfacultaire d'appui pédagogique (CIAP) de l’UNamur répond à toute demande d’aide méthodologique et peut assurer un suivi individuel tout au long de l’année. À différents moments, il intervient directement dans les séances d’accompagnement pédagogique organisées par la CAP pour les techniques de mémorisation et la gestion du temps et du stress. 

Enfin, à la veille du premier blocus, les étudiants peuvent participer à une séance d’échange et de conseil avec des étudiants de 2e ou 3e année sous la supervision de la Cellule d’Appui Pédagogique.

 

Méthodes d'enseignement

Théorie, travaux pratiques, travaux de groupe... tout est mis en œuvre pour que les étudiants maîtrisent les langues latine et française, leur histoire et les cultures qu’elles véhiculent.

Pour l’apprentissage du latin, les étudiants suivent des unités d’enseignement en grand auditoire et des unités d’enseignement de spécialisation en petit groupe. Ces dernières sont accompagnées de séances d’exercices pour les former progressivement à la version et au thème. Ces exercices font systématiquement l’objet d’une séance de correction.

Les unités d’enseignement de pratique du français écrit et oral incluent aussi des séances d’exercices régulières. La réalisation des exercices proposés est une condition indispensable pour garantir l’apprentissage des étudiants.

L’histoire des littératures latine et française fait l’objet d’unités d’enseignement théoriques, qui sont complétées par des lectures (œuvres latines en traduction, romans, pièces de théâtre, nouvelles…) et des analyses personnelles.

En bloc 3, les étudiants réalisent un travail de fin de cycle sous la supervision directe d’un·e enseignant·e du département de Classiques, de Romanes ou d’Histoire, qui les guide dans le choix du sujet, la recherche et la rédaction. Ce travail le prépare à la réalisation autonome de travaux de recherche scientifique.

Tout au long de leur formation, les étudiants ont la possibilité de participer aux activités complémentaires proposées par les départements de Classiques et de Romanes : visites de musées et d’expositions, voyages à l’étranger (notamment à Rome), conférences, rencontres avec des auteurs, ateliers de traduction…

 

Finalités et objectifs

  • Formation générale

S’initier aux savoirs, concepts et méthodes de différentes sciences humaines : la philosophie, la psychologie, l’histoire, l’histoire de l’art et archéologie, les sciences religieuses.

  • Formation spécifique
  • langue et littérature latines : maîtriser des connaissances touchant à la langue et à la littérature latines depuis l’Antiquité jusqu’à l’époque moderne en vue de comprendre en profondeur les textes latins et néo-latins et les survivances de la littérature latine dans les littératures modernes ;
  • sciences de l’Antiquité : comprendre le contexte historique et culturel dans lequel s’inscrivent les auteurs latins classiques ;
  • langue française : maîtriser les compétences langagières en français, et notamment celles liées aux exigences spécifiques des discours universitaires (posture énonciative, précision de la formulation, rigueur de la démonstration, gestion de la polyphonie et des citations, etc.) ;
  • histoire de la langue française et linguistique française : mobiliser, avec discernement et sens critique, différentes connaissances historiques et divers cadres théoriques en vue d’analyser des objets linguistiques anciens et contemporains ;
  • linguistique générale : développer une attitude intellectuelle devant des faits de langue et, plus généralement, de culture ;
  • histoire littéraire : s’approprier (mémoriser et maitriser) l’histoire des littératures latine et francophones en vue de mieux comprendre les spécificités des œuvres littéraires ;
  • outils et méthodes de recherche : acquérir des outils et des méthodes de recherche bibliographique et d’établissement de textes dans les domaines des études latines et françaises (linguistique et littérature).

 

Évaluation

  • En bloc 1

En bloc 1, des tests écrits indicatifs sont organisés début novembre dans certaines matières. Les copies, corrigées et commentées, sont remises aux étudiants. Les étudiants peuvent faire le point sur leurs connaissances, mesurer les exigences de leurs futurs examinateurs et apprécier la valeur de leur méthode de travail.

En janvier, les étudiants de bloc 1 présentent les examens sur les matières enseignées lors du 1er quadrimestre. En cas d’échec, le résultat obtenu n’est pas pris en compte (sauf pour certaines unités d’enseignement qui se prolongent au 2e quadrimestre et font l’objet d’une évaluation continue) et les étudiants pourront encore présenter l’examen concerné en juin et, le cas échéant, en août-septembre.

  • Au-delà du bloc 1

Au-delà du bloc 1, les étudiants sont capables d’adapter efficacement leur effort à la nature et à l’importance de chacune des matières du programme. Ils ne subissent plus d’interrogations régulières, sinon dans le cadre des travaux dirigés et de certaines unités d’enseignement de langue, et ils présentent en janvier un examen sur chacune des unités d’enseignement suivies. La note obtenue en janvier est définitive et retenue pour la première session d’examens. Cette première session se poursuit en juin (sur les matières non présentées en janvier) et en août-septembre a lieu la seconde session d’examens.

  • Les unités d’enseignement techniques

Tout au long de la formation, la vérification des connaissances issues des unités d’enseignement techniques est presque continuelle ; elle repose avant tout sur des exercices cotés et des travaux personnels organisés durant l’année.

 

Métiers des experts en latin-français

Les métiers des experts en latin-français

Même si les diplômés en langues et lettres anciennes et modernes se destinent très souvent au métier de professeur de latin et de français, ils peuvent valoriser leurs compétences dans bien d’autres domaines professionnels, parfois inattendus. 

Enseignement et formation  

Nombreux sont les diplômés qui partagent leur expertise et leur passion pour le latin et le français avec des élèves de l’enseignement secondaire. 

Mais beaucoup interviennent également dans d’autres contextes de formation face à des publics variés. On les retrouve dans les Hautes Écoles, dans des centres de langues privés, dans des organismes de formation continuée, dans des associations actives en insertion socioprofessionnelle ou parfois à l’intérieur de certaines grandes entreprises. 

Dans le cadre d’accords bilatéraux conclus par la Fédération Wallonie-Bruxelles, le WBI (Wallonie-Bruxelles International, l’administration publique chargée des relations internationales) coordonne un réseau de formateurs en français dans plusieurs pays européens et même en Louisiane. Des dizaines de jeunes diplômés passent ainsi quelques années à l’étranger comme lecteurs de 
langue et lettres françaises dans une université ou une école de traducteurs-interprètes, comme formateurs en lycée bilingue, ou encore comme assistants de langue française dans une école secondaire et contribuent à y promouvoir la culture française de Belgique au sens large (littérature, histoire, système institutionnel…). 

Monde culturel et de l’édition 

Tout l’éventail des métiers du livre s’offre aux diplômés en langues et lettres anciennes et modernes, depuis la correction d’épreuves jusqu’à la direction de maison d’édition, en passant par la promotion ou la traduction littéraire. 

Ces professions s’exercent au sein de maisons d’édition, en bibliothèque, en librairie, en centre de documentation ou comme indépendant. Grâce à leur formation ouverte sur les grands courants artistiques, les diplômés peuvent également gérer des projets culturels dans des institutions comme les Maisons de la culture, les théâtres… 

Médias et communication 

Une ouverture au monde socio-économique ou une spécialisation dans un domaine culturel particulier peuvent permettre aux diplômés de mettre leurs compétences au service des médias et de la communication et de devenir journalistes, critiques littéraires, rédacteurs dans des journaux 
d’entreprise, attachés de presse, responsables de projet dans la publicité… 

Recherche scientifique 

Certains diplômés poursuivent une activité de recherche, souvent complétée par des tâches d’enseignement, en Belgique et parfois à l’étranger. Les universités et des fonds publics (par ex. le FNRS) peuvent financer la réalisation d’un doctorat. Les docteurs en philosophie et lettres ont ensuite la possibilité d’enseigner à l’université. 

Les diplômés en langues et lettres anciennes et modernes pourront orienter leurs recherches dans des domaines divers : la linguistique (principalement historique), la littérature latine, néolatine ou française, l’histoire culturelle, de l’Antiquité à nos jours. Leurs compétences sont particulièrement reconnues pour l’étude de la Renaissance et des Temps Modernes, qui s’appuie dans une très large mesure sur une documentation en latin abondante et encore très rarement traduite… 

Une vie sociale à déployer 

Au moment de décrocher un premier emploi, la personnalité des candidats est souvent aussi importante que leurs diplômes universitaires, d’où l’importance de maintenir sa curiosité en éveil tout au long des études, de se construire une vie sociale riche, par exemple en s’engageant dans le monde associatif. Les jeunes diplômés doivent s’attendre à suivre un chemin de carrière parfois sinueux, surtout dans les premières années… 

Mais c’est souvent dans ces détours que les personnalités créatives, curieuses et celles qu’anime l’esprit d’entreprendre découvriront le métier qui les passionnera. Certains diplômés complètent leurs études par une formation ultérieure (communication, langues, informatique, gestion, etc.), ce qui peut faciliter leur insertion professionnelle dans des secteurs d’activité spécialisés.