Chimie études

La chimie touche à tous les domaines de la science. Elle est nécessaire pour comprendre la matière, ses propriétés, ses transformations et ses applications, en lien étroit avec les autres disciplines avec lesquelles elle interagit. Votre bachelier démarre donc par une approche générale de la chimie, mais aussi d’autres matières scientifiques telles que la physique, les mathématiques, la biologie et la géologie. 

Vous approfondirez ensuite les différents domaines de la chimie : chimie organique, chimie macromoléculaire, chimie inorganique, chimie analytique, chimie biologique, chimie physique, chimie quantique, cristallographie, spectroscopie… 

À côté de la formation scientifique, le bachelier vous permet également d’acquérir la maitrise de certains outils informatiques et de l’anglais, la langue de communication entre les chercheuses et chercheurs. 

Une dimension humaine complète votre formation. Des cours de réflexion sur les méthodologies scientifiques et leurs limites, sur la psychologie et sur la responsabilité du scientifique vis-à-vis de l’environnement. 

Vous partez sur de bonnes bases

  • vous avez une grande curiosité et ouverture par rapport aux problèmes scientifiques ; 
  • vous vous sentez à l’aise en mathématiques et en sciences sans pour autant avoir suivi un programme fort dans le secondaire ; 
  • vous faites preuve de rigueur et de précision ; 
  • vous avez l’esprit de synthèse. 

Méthodes d’enseignement

Sciences études

Cours, séminaires, laboratoires, travaux pratiques, travaux personnels, séances d’exercices, tout est mis en œuvre pour que vous maitrisiez les concepts. 

Organisés en petits groupes, les travaux pratiques, personnels et séances d’exercices vous font découvrir les techniques propres à chaque discipline. Vous apprenez à utiliser les appareillages, à faire les mesures, à les interpréter et à les présenter. Vous observez ainsi, expérimentalement, certaines lois ou certains phénomènes exposés dans les enseignements théoriques. 

Autonomie et esprit d’initiative sont sollicités tout au long de la formation. Vous concluez d’ailleurs votre bachelier par la réalisation, en auto-apprentissage, d’un travail personnel de fin de cycle basé sur vos travaux pratiques de chimie. 

Aides à la réussite

Réussir une année d’études à l’université implique de nombreux défis. 

Pour vous aider à les relever, nous vous accompagnons dans le développement de vos compétences disciplinaires, méthodologiques, humaines… avec le soutien de nombreux professionnels. 

Cours préparatoires, aide individualisée… Découvrez les dispositifs mis en place pour votre formation. 

Après le bachelier : le master

L’Université de Namur organise  

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Conditions d'admission

Peuvent être admis aux études de bachelier, les titulaires d’un des titres suivants :

  • soit du certificat d'enseignement secondaire supérieur délivré à partir de l'année scolaire 1993-1994 par un établissement d'enseignement secondaire de plein exercice ou de promotion sociale de la Communauté française ainsi que les titulaires du même certificat délivré, à partir de l'année civile 1994, par le jury de la Communauté française (1);
  • soit du certificat d'enseignement secondaire supérieur délivré au plus tard à l'issue de l'année scolaire 1992-1993 accompagné du diplôme d'aptitude à accéder à l'enseignement supérieur (2);
  • soit d'un diplôme délivré par un établissement d'enseignement supérieur de la Communauté française sanctionnant un grade académique, soit d'un diplôme délivré par une institution universitaire ou un établissement organisant l'enseignement supérieur de plein exercice en vertu d'une législation antérieure (3) ;
  • soit d'un diplôme d'enseignement supérieur délivré par un établissement d'enseignement de promotion sociale (4);
  • soit d'une attestation de succès à un des examens d'admission organisés par les établissements d'enseignement supérieur ou par un jury de la Communauté française ; cette attestation donne accès aux études des secteurs, des domaines ou des cursus qu'elle indique ;
  • soit d'un diplôme, titre ou certificat d'études similaire à ceux mentionnés aux littéras précédents délivré par la Communauté flamande, par la Communauté germanophone ou par l'Ecole royale militaire ;
  • soit d'un diplôme, titre ou certificat d'études étranger reconnu équivalent à ceux mentionnés aux littéras précédents (1) à (4) ;
  • soit du diplôme d'aptitude à accéder à l'enseignement supérieur (DAES) conféré par le jury de la Communauté française ;
  • soit d'une décision prise par le Gouvernement de la Communauté française de Belgique, attestant de l'équivalence du niveau d'études réalisées à l'étranger à un niveau d'études sanctionnées par l'octroi d'un grade académique de la Communauté française.

Sous certaines conditions, l’étudiant peut obtenir une réduction de la charge d’enseignement (jusqu’à 120 crédits maximum).

Pour plus d’informations, il y a lieu de prendre contact avec le service des inscriptions.

 

Description

La chimie touche à tous les domaines de la science. Elle est nécessaire pour comprendre la matière, ses propriétés, ses transformations et ses applications, en lien étroit avec les autres disciplines avec lesquelles elle interagit. Le bachelier démarre donc par une approche générale de la chimie, mais aussi d’autres matières scientifiques telles que la physique, les mathématiques, la biologie et la géologie.

Les étudiants approfondissent ensuite les différents domaines de la chimie : chimie organique, chimie macromoléculaire, chimie inorganique, chimie analytique, chimie biologique, chimie physique, chimie quantique, cristallographie, spectroscopie…

À côté de la formation scientifique, la formation de bachelier permet également d’acquérir la maîtrise de certains outils informatiques et de l’anglais, la langue de communication entre chercheurs.

Une dimension humaine complète la formation. Des unités d’enseignement (UE) de réflexion sur les méthodo­logies scientifiques et leurs limites, sur la psychologie et sur la responsabilité du scientifique vis-à-vis de l’environnement.

 

Aide à la réussite

L’Université de Namur souhaite faciliter la transition entre l’enseignement secondaire et l’université. Différents dispositifs pédagogiques sont mis en place pour aider les étudiants au cours de leurs études. La proximité des étudiants et des enseignants qui caractérise l’UNamur permet un apprentissage personnalisé et attentif.

  • Passeport pour le bac

En début de bloc 1, les étudiants sont invités à répondre à un questionnaire appelé « Passeport » qui leur permet de se situer par rapport aux attentes des enseignants. Sur base des résultats, les étudiants peuvent bénéficier de séances de correction et de renforcement des prérequis. Ces « passeports » sont réalisés à partir d’une recherche menée au départ de l’Université de Namur pour cerner les « prérequis » nécessaires lors de l’entrée à l’université, c’est-à-dire les aptitudes apprises dans le secondaire auxquelles les unités d’enseignement de bloc 1 font appel.

Les résultats obtenus aux « Passeports pour le bac » ne sont pas pris en compte dans l’évaluation de fin d’année.

  • Séminaire de méthodologie du travail étudiant

Dès le début du bloc 1, les étudiants doivent se familiariser avec de nouvelles techniques d’apprentissage : prendre des notes exhaustives d’exposés denses, gérer leur temps de travail en se fixant leurs propres échéances intermédiaires, mémoriser des quantités de matières plus importantes que dans le secondaire et donc les résumer et les synthétiser. Ils doivent assurer leur compréhension des textes liés aux différentes matières et se familiariser à un type de communication propre à l’université. Disposer de stratégies efficaces dans ces domaines constitue un atout majeur pour réussir une première année.

Un séminaire de quelques séances de méthodologie vise à préparer les étudiants à ces nouvelles techniques d’apprentissage.

Par ailleurs, la Cellule interfacultaire d’appui pédagogique de l’UNamur répond à toute demande d’aide méthodologique et peut assurer un suivi individuel tout au long de l’année.

  • Remédiation

Dès la première semaine de cours et pendant tout le bloc 1, des séances de remédiation sont organisées et intégrées à la formation

Les délégués de cours relayent auprès des enseignants les difficultés rencontrées par les étudiants. Des séances de remédiation et d’exercices sont alors proposées pour les contenus des UE moins bien compris par les étudiants. Concrètement, chaque semaine, une plage horaire peut être programmée et consacrée à la révision des principales matières scientifiques et à la méthodologie du travail universitaire.

Dès le début de l’année, les étudiants peuvent également bénéficier d’une aide personnalisée.

 

Méthodes d'enseignement

Théorie, séminaires, laboratoires, travaux pratiques, travaux personnels, séances d’exercices, tout est mis en œuvre pour que les étudiants maîtrisent les concepts.

Organisés en petits groupes, les travaux pratiques, personnels et séances d’exercices font découvrir aux étudiants les techniques propres à chaque discipline. Ils apprennent à utiliser les appareillages, à faire les mesures, à les interpréter et à les présenter. Ils observent ainsi, expérimentalement, certaines lois ou certains phénomènes exposés dans les enseignements théoriques.

Autonomie et esprit d’initiative sont sollicités tout au long de la formation. Les étudiants concluent d’ailleurs leur bachelier par la réalisation, en autoapprentissage, d’un travail personnel de fin de cycle basé sur leurs travaux pratiques de chimie.

 

Finalités et objectifs

La formation proposée à l’UNamur vise à intégrer les concepts, théories et applications de l’étude de la matière et de ses transformations dans les nombreux domaines où la chimie est impliquée.

 

Évaluation

En bloc 1, des évaluations formatives sont organisées début novembre dans certaines matières. Les enseignants corrigent les copies, les commentent et organisent des séances de correction collectives. Ces tests n’interviennent pas dans les notes qui seront attribuées en fin d’année. Il s’agit uniquement d’un outil de formation pour que les étudiants puissent se rendre compte du niveau d’exigence des évaluations et juger de l’efficacité de leur travail et de leur aptitude à gérer une situation d’examen.

Une aide personnalisée ou en petits groupes est également offerte à tous les étudiants afin d’analyser les résultats obtenus aux évaluations formatives, de discuter de la méthode de travail ou d’approfondir certaines parties d’une matière.

En janvier, les étudiants de bloc 1 présentent les examens sur les matières enseignées lors du 1er quadrimestre. En cas d’échec, le résultat obtenu n’est pas pris en compte et les étudiants pourront encore présenter l’examen concerné en juin et/ou en août.

 À partir de la deuxième année, tout examen échoué à la session de janvier ou de juin est automatiquement reporté à la session d’août.

 

Les métiers des chimistes

À l’Université de Namur, les maîtres en chimie reçoivent une formation qui les prédispose à la recherche fondamentale et appliquée. La culture scientifique acquise lors de leurs études leur ouvre également d’autres portes au sein de l’entreprise, du monde de la formation, des services publics… 

Il est difficile de trouver un produit ou un objet de notre vie quotidienne dans lequel les chimistes ne sont pas intervenus à un stade de la conception, fabrication et évaluation : emballages, médicaments, colorants, parfums, constituants des ordinateurs… Bref, « La chimie, c’est la vie », comme le clame Essenscia, la Fédération belge des industries chimiques et des sciences de la vie. 

En Belgique, l’industrie chimique emploie directement près de 95.500 personnes (dont un peu moins d’un quart en Région wallonne) et quelques centaines de milliers indirectement. Les emplois offerts par l’industrie chimique sont le plus souvent passionnants et polyvalents. Les chimistes bacheliers, maîtres ou docteurs, contribuent à la recherche et au développement de produits et procédés nouveaux, à leur production selon les normes de qualité en vigueur et enfin à leur commercialisation. 

La majorité de nos diplômés en chimie rejoignent le monde industriel au niveau national ou international (38% des diplômés de l’UNamur), au sein duquel on distingue quatre secteurs d’activité : 

  • la chimie de base : exploitation et/ou production des matières premières ; 
  • la parachimie : produits grand public, par exemple les cosmétiques, les produits d’entretien ; 
  • l’industrie pharmaceutique : médicaments à usage humain et animal ; 
  • la chimie de transformation : caoutchoucs, plastiques biosourcés. 

Outre les laboratoires de recherche et de développement, d’autres départements de l’industrie chimique sont ouverts aux maîtres et docteurs en chimie : contrôle de la qualité, vente et marketing (par exemple comme délégués médicaux, responsables de marché), affaires réglementaires (élaboration des dossiers d’enregistrement des nouveaux produits), brevets, etc. 

Repousser les limites de la connaissance 

Presque un quart de nos anciens diplômés poursuivent des activités de recherche à l’université ou dans des organismes publics de recherche comme le FRS-FNRS en Belgique, le CNRS en France ou encore le Ludwig Institute for Cancer Research. Pour la plupart d’entre eux, les recherches personnelles ont abouti à des résultats originaux et à la présentation d’une thèse de doctorat. 

Transmettre la passion de la matière et du vivant 

Près d’un cinquième des diplômés en chimie possèdent le titre d’agrégé de l’enseignement secondaire supérieur. Une bonne partie d’entre eux enseignent les sciences en école secondaire, supérieure ou en promotion sociale. Les titulaires d’un doctorat peuvent envisager une carrière académique ou scientifique à l’université. 

Protéger notre cadre de vie 

Les chimistes contribuent à la protection de notre environnement. Ils analysent et permettent de contrôler la qualité de nos ressources naturelles (eau, gaz), mesurent la pollution atmosphérique, s’attachent à mettre en œuvre de nouveaux procédés de traitement des déchets et des eaux usées, ou d’épuration et de contrôle de l’air et des gaz. 

Protéger notre santé 

Les chimistes participent, à côté des biologistes, des pharmaciens et des médecins, à l’élaboration et à l’amélioration de nouveaux médicaments et vaccins. 

Autres secteurs d’activité 

À côté des laboratoires académiques, industriels ou publics, les chimistes peuvent également travailler en laboratoire privé ou hospitalier, et y diriger une équipe de techniciens. On retrouve aussi des chimistes au sein des entreprises qui fabriquent et commercialisent du matériel d’analyse à destination de ces laboratoires. 

La culture scientifique des chimistes leur permet de conseiller les décideurs politiques, notamment dans les matières relatives à la politique environnementale. 

Au niveau fédéral et régional, de nombreux services publics sont accessibles aux universitaires moyennant la réussite d’une épreuve d’admission et une formation adéquate. 

Enfin, une proportion significative de chimistes s’oriente vers le secteur informatique.