Medecine études

Après 100 ans d’enseignement de la médecine, l’Université de Namur offre aux étudiants l’opportunité de se spécialiser en médecine générale sur le campus namurois. 

Une occasion unique, pour les étudiants de master, de poursuivre leur cursus au sein d’une faculté qui fait de la proximité et de la qualité de l’enseignement ses maîtres-mots. 

Medecine études

Le programme

Ce programme de trois années comprend des cours de préparation à l’assistanat, des stages dans des cabinets de médecine générale et/ou dans des services hospitaliers, des séminaires de pratique accompagnée et un mentorat. 

Les atouts de la formation

  • Un enseignement de qualité et d’expertise 

    Codiplômé par l’Université de Namur et l’UCLouvain, ce programme unit les forces et les expertises de nos deux universités à travers la formation, le mentorat, l’apprentissage par simulation, les expertises communicationnelles, mais aussi l’organisation, l’encadrement et le suivi des stages. 

    Dans cette codiplomation, un suivi personnalisé et une ambiance conviviale sont assurés. 

  • Une attention particulière à la médecine rurale 

    La pratique de la médecine générale en zone rurale peut être plus complète et plus variée qu’en ville. Elle peut comporter plus d’actes techniques (petite chirurgie, suivi de grossesse, pédiatrie générale…) avec moins de recours à la seconde ligne de soins et amener le praticien à jongler entre consultations et visites à domicile, avec les distances que cela comporte. 

    Le master de spécialisation vous sensibilise aux avantages et aux défis de la pratique en zone rurale identifiés par le tout nouvel observatoire universitaire en médecine rurale de l’Université de Namur. 

  • Une approche novatrice pour vous former à l’évolution numérique de la profession 

    La formation renforce votre maîtrise du numérique sur plusieurs aspects : 

    • l’utilisation des interfaces pour la prise en charge de vos patients : téléconsultations, télémonitoring, informatisation des dossiers des patients, facturation numérique… ; 
    • la sécurité informatique et risque de piratage, en collaboration avec de nombreux experts ; 
    • la législation dans le domaine médical : droit médical, secret médical, en collaboration avec le CRIDS (Centre de Recherche, Information, Droits et Société) de l’Université de Namur. 
  • L’importance d’une communication de qualité 

    La formation insiste sur l’importance de vos compétences relationnelles et interdisciplinaires dans la qualité de votre communication. 

    Une communication de qualité soignant-soigné augmente le sentiment de « bonne santé » de votre patient et son adhérence au traitement et limite le risque de complications. Elle contribue aussi à votre satisfaction et bien-être au travail. 

    Parallèlement, une bonne maîtrise de la communication soignant-soignant est indispensable dans vos rapports avec d’autres intervenants de première ligne et avec vos confrères spécialistes. 

  • Le bien-être des patients… et aussi du praticien 

    Un mentor vous accompagne tout au long des trois années de formation pour vous préparer efficacement à votre future profession, à votre épanouissement et à votre éventuelle installation. Il veille à vous rendre attentif à l’équilibre entre votre vie professionnelle et personnelle. 

  • Un centre de formation par simulation moderne et innovant 

    Un centre de simulation de première ligne vous immerge dans des situations simulées, les plus proches de la réalité pratique et vous fait bénéficier d’un débriefing pour en retirer les éléments d’apprentissage technique et humain, dans un esprit de bienveillance et de droit à l’erreur. Un accent est également mis sur la simulation interprofessionnelle. 

  • Un ancrage régional fort pour l’organisation des stages 

    En plus du réseau national de maîtres de stage agréé par le Service Public Fédéral Santé Publique, vous profitez des collaborations avec des acteurs de terrain de la région namuroise pour l’organisation de vos stages rémunérés et des séminaires de pratique accompagnée. 

  • Un accès à la formation à la recherche 

    Vous pouvez poursuivre votre formation par un doctorat et suivre le programme de recherche en médecine de première ligne à l’Université de Namur. 

Les dates clés

Le master de spécialisation en médecine générale est soumis à des quotas fédéraux. Dans ce contexte, vous devez suivre la procédure d’admission et présenter une épreuve de sélection en fin de master. 

En février, une séance d’information est réalisée en collaboration avec l’UCLouvain et les délégués de cours du master 3. 

L’inscription au concours de médecine doit se faire obligatoirement via le concours de l’UCLouvain. Le stage préconcours a lieu au second quadrimestre etl’examen a lieu fin juin en deux phases.  

L’inscription à l’Université de Namur se fait une fois le résultat connu. 

La spécialisation en médecine générale via la codiplomation est contingentée. Cependant, les étudiants inscrits au concours de médecine générale à l’UCLouvain et qui ne sont pas repris dans la codiplomation ont la possibilité de poursuivre à l’UCLouvain. 

Faculté de médecine — Section Master de spécialisation 
Place du Palais de justice • B-5000 Namur 
mastermg@unamur.be 
Sous réserve de modifications - version définitive disponible dès le 1er juin 2024.
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Conditions d'admission

1er Être porteur du grade de master en médecine ou d’un grade académique similaire donnant accès au titre professionnel de médecin, obtenu en Belgique ou dans un pays membre de l’Union Européenne. Les porteurs d’un diplôme obtenu en dehors de l’Union européenne n’ont pas accès à ce programme.

2ème Être porteur d’un document attestant que l’intéressé a été, au terme de l’épreuve de sélection, retenu comme candidat spécialiste en médecine générale, au sein d’une faculté de médecine belge.

3ème Être habilité à exercer la médecine en Belgique.

Pour les admissions en master de spécialisation, il y a lieu de prendre contact avec le service des inscriptions.

Description

La durée du master de spécialisation en médecine générale est de trois ans. Chaque année combine une pratique de stage encadrée par un maître de stage agréé, des enseignements de synthèse, des séminaires et des travaux personnels supervisés.

Il est organisé au sein d’une cohabilitation entre l’UNamur et l’UCLouvain dont l’université de référence est l’UNamur. Le programme comporte 180 crédits répartis sur 3 années d’études correspondant à 60 crédits chacune. Les stages se déroulent principalement au sein de pratique de médecine générale, mais également lors de stages hospitaliers, tous supervisés par des maîtres de stage reconnus.

 

Méthodes d'enseignement

Les stages se déroulent au sein de pratiques cliniques, supervisées par des maîtres de stage reconnus. Les modalités pratiques de ces stages sont réglées par le CCFFMG (www.ccffmg.be) et en particulier via son vademecum (http://www.ccffmg.be/le-vademecum/).

Les unités d’enseignement sont enseignées par des professeurs spécialistes de l’UNamur et de l’UCLouvain ou des experts du monde professionnel. Une partie de l’enseignement fera appel à la pédagogie active et en particulier à la technique de la « simulation en santé ».

Le mentorat est une méthode de soutien, d’échange et d’apprentissage réalisée lors d’une relation entre un médecin peu expérimenté (le mentoré donc l’assistant) et un médecin expérimenté (le mentor). Cette relation s’inscrit dans la durée (3 ans).

Des séminaires permettent d’échanger entre pairs sur des cas cliniques rencontrés, intéressants, illustratifs d’un sujet ou problématiques (casuistique).

Des devoirs et travaux personnels complètent l’enseignement.

Un mémoire doit être réalisé en fin de cycle. Il permet de développer une analyse critique sur une question d’intérêt personnel qui a émergé au cours de sa pratique de médecine générale en utilisant une méthodologie adéquate.

Tout au long du master de spécialisation, une attention est portée à la transversalité, l’interdisciplinarité et l’ouverture sur le monde pour permettre aux étudiants d’établir des liens entre les matières et de mobiliser les concepts entre les disciplines tout en mettant leurs acquisitions en relation avec des réalités extérieures.

Conditions d'organisation

L’assistant en médecine générale est inscrit comme étudiant à l’Université de Namur et il est également employé du CCFFMG. Des formalités à remplir dépendent de chacune des parties.

La formation universitaire est régie par une Co-Habilitation entre l’UNamur et l’UCL. L’université de référence est l’UNamur.

La formation académique aura lieu principalement à Namur, mais des unités d’enseignements décentralisées pourront être proposées.

Finalités et objectifs

Le master de spécialisation en médecine générale succède au master de médecine et s’adresse aux étudiants qui ont fait le choix de se spécialiser en médecine générale.

Ce master complémentaire vise la formation du futur médecin généraliste et lui donne accès, à son terme, à la pratique dans le cadre de l’INAMI (Institut National de l’Assurance Maladie Invalidité).

Le programme du master de spécialisation en médecine générale vise à approfondir les connaissances de base acquises pendant le master en médecine et à les appliquer dans le contexte propre de la médecine générale. Celui-ci correspond à une médecine « capable de fournir des soins complets et continus à toute personne recherchant des soins médicaux, quels que soient son âge, son sexe et sa maladie. La médecine générale inclut également une responsabilité professionnelle envers la communauté et l’environnement » (Définition de la médecine générale par la WONCA Europe).

Les étudiants diplômés spécialistes en médecine générale seront capables de :

  • Identifier les différents rôles du médecin généraliste et définir quelles sont les différentes lignes de soins et leur rôle.
  • Identifier les différents interlocuteurs de la première ligne de soin et définir leur fonction. Ils seront également capables de créer des modalités de travail interdisciplinaire autour de la santé du patient.
  • Définir le cadre dans lequel s’inscrit la pratique de médecine générale, tant au niveau juridique, administratif, économique qu’environnemental, et de l’appliquer dans la pratique quotidienne.
  • Identifier les documents administratifs (certificats, attestations) en lien avec la pratique de médecine générale et les employer dans le respect du cadre légal et déontologique.
  • Appliquer la connaissance de l’outil informatique dans le cadre de la gestion du dossier médical informatisé, de l’e-santé, l’hygiène numérique et la protection des données.
  • Appliquer les principes de déontologie et d’éthique à leur pratique.
  • Établir une communication adéquate avec le patient, y compris dans des situations difficiles (agressivité…), et d’établir une communication interprofessionnelle de qualité.
  • Appliquer une approche transversale des problèmes de santé, en tenant compte de la médecine basée sur les preuves (EBM), de l’épidémiologie des maladies en médecine générale, de la situation géographique, des aspects familiaux, sociaux, culturels et environnementaux.
  • Mettre en rapport la connaissance théorique de la maladie, les spécificités du malade et les aspects de la gestion du temps et de l’incertitude, propres à la médecine générale.
  • Planifier l’organisation de sa pratique future sur le plan pratique.
  • S’initier à la pratique de l’échographie clinique et d’en cerner les limites et avantages
  • Évaluer une thématique en médecine générale, par l’intermédiaire d’un travail de recherche (Mémoire).

De manière transversale, une attention particulière sera portée à la médecine pratiquée en milieu rural.

Évaluation

L’évaluation des stages est régie par la grille fournie par le SPF Santé publique.

Le mentorat est une méthode d’enseignement particulière et innovante. L’intimité et la non-hiérarchisation de la relation « Mentor-Mentoré » ne permet pas une évaluation classique du mentoré par le mentor.

L’évaluation se basera sur

  • d’une part l’engagement du mentoré (présence, régularité, comportement, communication)
  • et d’autre part le feed-back du mentoré lors de chaque rencontre (déroulement, sujet abordé, etc.)

Un mentorat bâclé ou réalisé de manière non sérieuse ou irrespectueuse engendra une pénalité de points. La faculté se réserve le droit de convoquer l’étudiant afin de procéder à une évaluation externe du mentorat.

L’évaluation des séminaires est réalisée par leurs animateurs. Les échanges entre étudiants permettent aux animateurs d’évaluer les étudiants. La présence suffisante à ces séminaires est une condition sine qua non. En cas de présence/de participation insuffisante, une seconde session peut être organisée selon une interrogation sur des cas cliniques présentés en cours d’année.

L’évaluation du mémoire est réalisée lors d’une défense orale devant un jury interuniversitaire.

Les modes d’évaluation des autres unités d’enseignement sont variés et adaptés à chaque unité. Il s’agit notamment d’examens écrits ou oraux, de rapports individuels ou de groupe, de défenses orales devant un jury…

Les modalités précises d’évaluation peuvent être consultées sur les fiches descriptives de chaque unité d’enseignement.

Les métiers des médecins

Pour différentes raisons de politique de la santé, le nombre de médecins qui seront admis à pratiquer la médecine générale ou spécialisée dans le cadre de l’INAMI, c’est-à-dire de la Sécurité Sociale belge, est limité. 

Généralistes et spécialistes 

Après un tronc commun de 6 ans (3 ans de bachelier et 3 ans de master), les étudiants devenus médecins peuvent compléter leurs études par un master de spécialisation soit en médecine générale soit en médecine spécialisée. 

Lamédecine générale est une spécialité clinique orientée vers les soins de première ligne possédant ses propres caractéristiques : activité variée embrassant tous les champs de la médecine avec une approche globale et longitudinale (au fil du temps), centrée sur la personne, et intervenant à un stade précoce et indifférencié du développement de la maladie. Le médecin généraliste établit une relation de confiance durable et privilégiée avec ses patients, ce qui lui permet d’être un acteur central de la prise en charge des patients. Les pratiques de médecine générale sont variées (en solo, en pratique de groupe ou de réseau, en maison médicale, etc.). 

La médecine spécialisée a la particularité de focaliser l’activité du médecin dans un domaine qui a sa prédilection, ce qui lui permet d’y acquérir des compétences approfondies et d’accumuler une expérience spécifique, au fil du temps. Certaines spécialités ne se pratiquent qu’à l’hôpital, d’autres soit en privé, soit à l’hôpital. Certaines sont très proches des malades, d’autres moins (laboratoire). Certaines imposent un travail et des horaires lourds, d’autres, plus confortables, restent compatibles avec un horaire sur mesure. Toutes procurent de grandes satisfactions intellectuelles. Toutes sont très utiles à celles et ceux qui souffrent. 

Autres possibilités 

Parmi les autres débouchés, mentionnons la recherche scientifique, par exemple dans le cadre du Fonds National de la Recherche Scientifique qui accorde des mandats d’Aspirants de Recherche, la santé publique (médecine du travail, expertises, hygiène, gestion hospitalière), la médecine tropicale et la coopération au développement, l’informatique médicale, la pharmacologie, la toxicologie, le journalisme scientifique, le droit médical.