Mathématique études

De la compréhension du problème à la discussion des résultats, en passant par la conception d’un programme, sa traduction dans un langage adéquat, l’amélioration des algorithmes ou la démonstration d’une convergence plus rapide, vous êtes prêts, au terme du master, à aborder concrètement des problèmes d’économie, d’astronomie, de biologie, de physique, de sociologie, de chimie ou de communication, en partenariat avec les experts de ces disciplines, pour leur apporter votre rigueur, votre esprit de synthèse et votre sens de la modélisation. 

Que vous choisissiez l’enseignement, le monde de l’entreprise, le secteur public ou la recherche, ces atouts font de vous des partenaires scientifiques indispensables à la réalisation de projets multidisciplinaires. 

Vos objectifs

  • Vous impliquer dans des questions d’actualité : Comment augmenter la fiabilité des prévisions météorologiques ? Comment améliorer le réseau des transports, une chaîne de production alimentaire, la distribution d’énergie ou de l’information sur Facebook ? Comment optimiser le positionnement des satellites autour de la Terre ? Comment comprendre un crash boursier ? Comment étudier l’évolution d’un système écologique ? Comment donner du sens aux apprentissages mathématiques ? 
  • Maîtriser toutes les étapes de la résolution de problèmes réels (analyse, modélisation, simulation et mise en œuvre) grâce aux outils théoriques, algorithmiques et informatiques des mathématiques appliquées ; 
  • Vous intégrer dans la vie professionnelle (enseignement, recherche, entreprise) avec une vision scientifique et pluridisciplinaire. 

Les atouts de la formation

  • Un vrai choix professionnalisant, en contact avec le monde du travail.  
  • Une formation au travail individuel et d’équipe, à l’autonomie, à la prise d’initiative.  
  • Une approche interdisciplinaire qui repose sur de solides bases théoriques.  
  • Une spécialisation en mathématiques appliquées : un précieux bagage, que vous vous destiniez à l’enseignement, à l’entreprise ou à la recherche.  
  • De nombreuses possibilités de mobilité en Belgique et à l’étranger.  

Le programme

Le master de l’Université de Namur articule théorie et pratique par des approches analytiques et numériques à travers une formation poussée en programmation scientifique. 

En sélectionnant la finalité didactique, vous apprenez à enseigner les mathématiques dans le secondaire, via des cours théoriques en didactique et psycho-pédagogie, et des stages passifs et actifs. 

Le master combine des stages dans l’enseignement, des travaux personnels et une formation poussée en mathématiques appliquées.  

Un mémoire de fin d’études axé sur une thématique de votre choix clôture votre formation. 

Vous développez enfin autonomie, aptitudes de communication, connaissance des langues et réflexion philosophique et éthique pour devenir des scientifiques responsables intégrés dans la société de demain. 

Sciences études

Une expérience internationale

Vous avez la possibilité de réaliser un séjour d’études Erasmus à l’étranger dans des universités étrangères prestigieuses (en Suisse, France, Italie, Espagne, Suède…). 

La formation en anglais comporte un séjour de 3 jours à Londres. 

Les autres masters en mathématiques

L’Université de Namur organise :  

Sous réserve de modifications - version définitive disponible dès le 1er juin 2024.
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Conditions d'admission

ACCÈS DIRECT
  • bachelier en sciences mathématiques

ACCÈS moyennant un COMPLÉMENT DE 15 à 45 CRÉDITS maximum

  • bachelier en sciences physiques
  • bachelier en sciences informatiques
  • bachelier en sciences de l'ingénieur orientation ingénieur civil

ACCÈS SUR DOSSIER

  • autre diplômé de la Communauté française de Belgique ;
  • diplômé de l’enseignement supérieur hors Communauté française de Belgique;
  • sur base de VAE (Valorisation des acquis de l'expérience).

Pour les admissions en master, il y a lieu de prendre contact avec le service des inscriptions.

 

Description

Le programme de master 120 en sciences mathématiques articule théorie et pratique, et combine approche analytique et approche numérique.

Le programme se compose d’une formation poussée en mathématiques appliquées et en techniques de programmation scientifique, d’unités d’enseignement (UE) obligatoires et au choix dans les différents domaines de recherche des enseignants, et de la formation spécifique à la finalité didactique.

La finalité didactique forme les étudiants à l’enseignement des mathématiques dans le cycle supérieur de l’enseignement secondaire. Les étudiants peuvent choisir de démarrer leur finalité dès le début du master ou au cours de celui-ci.

Tout au long de la formation, les étudiants développent autonomie, aptitudes de communication, connaissance des langues et réflexion philosophique et éthique pour devenir des scientifiques responsables intégrés dans la société de demain.

Le programme se conclut par des stages, passifs et actifs, étalés sur plusieurs mois, dans des écoles et types d’enseignement différents.

 

Mobilité et ouverture internationale

Les étudiants ont la possibilité de réaliser un séjour d’études Erasmus d’un quadrimestre à l’étranger dans des universités étrangères, notamment en Suisse, France, Italie, Espagne, Suède...

Certains étudiants profitent de l’UE obligatoire à l’extérieur pour effectuer une nouvelle expérience internationale, soit à Lille (un accord existe entre les universités francophones belges et celle de Lille), soit dans un cadre unique, comme la participation à une école thématique ou à une UE intensive, proposée à une seule occasion.

Enfin, la formation en anglais comporte un séjour de 3 jours à Londres préparé et évalué.

 

Méthodes d'enseignement

Le master 120 en sciences mathématiques fait appel à des méthodes d’enseignement très diversifiées. On y retrouve (tronc commun à tous les masters en mathématiques de l’UNamur) :

  • des UE de formation en mathématiques toujours associées à des séances de travaux pratiques, incluant des exercices, de la programmation et l’utilisation de logiciels (Matlab et Python en particulier) ;
  • des UE au choix, où chaque année, l’enseignant particularise sa thématique en fonction de son public et pimente son cours de résultats de recherches récentes ;
  • des séminaires, des travaux personnels, des applications développées en partenariat entre enseignants et étudiants ;
  • la réalisation du mémoire, pour lequel les étudiants exploitent et mettent en pratique la théorie aux problématiques liées à l’enseignement des mathématiques dans le secondaire, conçoivent des solutions pour les problèmes qu’ils analysent et supervisent leur implémentation. Les sujets, la méthodologie, le suivi et l’aide à la rédaction et à la communication sont très différents d’une promotrice ou d’un promoteur à l’autre, d’une discipline à l’autre et d’un sujet à l’autre. La réalisation du mémoire permet aux étudiants de développer une collaboration intense avec des chercheurs ou des enseignants, tout en faisant preuve d’autonomie dans la manière de gérer leur travail.

 

Finalités et objectifs

Le master 120 en sciences mathématiques est orienté vers les mathématiques appliquées ; il vise à fournir à la société des scientifiques avec un sérieux bagage théorique en mathématiques générales et appliquées, permettant ainsi de former des enseignants capables de motiver leurs élèves avec des exemples concrets d'application des mathématiques.

Au terme du programme de master 120 en sciences mathématiques à finalité didactique, les étudiants seront capables de :

  • s’impliquer dans des questions d’actualité : Comment augmenter la fiabilité des prévisions météorologiques ? Comment améliorer le réseau des transports, une chaîne de production alimentaire, la distribution d’énergie ou l’information sur les réseaux sociaux ? Comment calculer la trajectoire d’un satellite autour de la Terre et optimiser son positionnement ? Comment étudier l’évolution d’un système biologique et sa réaction à une perturbation ? Comment comprendre un crash boursier ? Comment donner du sens aux apprentissages mathématiques ?
  • maîtriser les étapes principales de la résolution de problèmes réels (analyse, modélisation, simulation et mise en œuvre) grâce aux outils théoriques, algorithmiques et informatiques des mathématiques appliquées ;
  • faire preuve d’un esprit rigoureux et de précision, à l’affût de l’application des mathématiques et de leurs développements dans les activités de notre société ;
  • enseigner les mathématiques dans le cycle supérieur de l’enseignement secondaire.

 

Évaluation

Examens écrits ou oraux, rapports individuels ou de groupes, défenses orales de résultats scientifiques devant un jury, séance poster, stage... plusieurs modes d’évaluation coexistent pour la formation de master 120 en sciences mathématiques.

La notion d’examen classique, où la restitution de la théorie constitue l’essentiel de l’épreuve, a presque disparu du master. Certes, les étudiants sont invités, dans certains cas, à prouver leur connaissance approfondie de la théorie vue au cours, mais toujours avec une insistance sur leur faculté à l’appliquer à bon escient. La rigueur dans l’écriture et dans le raisonnement, l’esprit de synthèse et d’analyse, le souci du détail pertinent sont et restent des critères d’évaluation importants et incontournables.

Bon nombre d’examens sont remplacés (partiellement ou totalement) par des travaux personnels, voire la réalisation d’un poster ou d’une présentation orale, portant sur la modélisation et la résolution numérique d’un problème de A à Z ou sur la lecture commentée et critique d’un ou plusieurs articles de la discipline

Tous les stages font l’objet d’un rapport ou d’un récit de stage, où les étudiants sont invités à réfléchir sur leur expérience et à en tirer des enseignements, par rapport à leur formation, mais aussi par rapport à leur propre réaction lors cette confrontation avec le monde du travail réel en école.

Les modalités précises d’évaluation de chaque unité d’enseignement peuvent être consultées sur les fiches d’information de ces dernières.

 

Les métiers des mathématiciens

Pour les diplômés en mathématiques appliquées de l’Université de Namur, la transition études-monde du travail ne présente pas de difficulté majeure : les écoles manquent de professeurs de mathématiques ; le monde de l’entreprise recherche des compétences en réseaux, systèmes dynamiques, optimisation, contrôle, modélisation et programmation, autant d’atouts que possèdent les mathématiciens formés à l’UNamur. 

Confronter les mathématiques au réel 

De nombreux mathématiciens investissent leurs connaissances au sein des entreprises. Beaucoup de secteurs d’activités apprécient leur esprit d’analyse et de synthèse ainsi que leur rigueur. Que ce soit dans la consultance ou le monde économique et industriel, les mathématiciens ont largement leur place pour modéliser des phénomènes et des situations et plus largement mettre leur bagage mathématique au service de la société. 

Bâtir des solutions informatiques 

Les mathématiciens de l’UNamur reçoivent une solide formation en programmation scientifique, acquis que beaucoup valorisent au sein de diverses organisations (privées ou publiques), ou dans des sociétés de services informatiques. Après quelques années en développement d’applications, les mathématiciens évoluent généralement vers la gestion de projets. 

Quels que soient l’intitulé de leur fonction et leur niveau de responsabilité, ils œuvrent à faire interagir harmonieusement l’être humain et un système de gestion et de traitement de l’information… un défi permanent qui exige un bon sens des relations interpersonnelles et une excellente connaissance des technologies et du monde de l’entreprise. 

 Mon travail d’IT manager s’apparente par moment à une démonstration mathématique. Je pars d’une hypothèse, c’est-à-dire l’existant, le budget, les ressources et je dois aboutir à une thèse, en l’occurrence un gros projet business, par exemple installer une société à l’étranger. Pour y aboutir, je mène une véritable démonstration à l’aide de lemmes, c’est-à-dire des petites implémentations de solutions informatiques. Pour installer une société à l’étranger, il faut par exemple passer par la sécurisation de son réseau informatique. 

Alain Dieudonné, IT Manager

Évaluer des risques financiers ou économiques 

La gestion du risque est un enjeu stratégique dans les organismes bancaires et financiers, les places boursières, les compagnies d’assurances, mais aussi les institutions parastatales de sécurité sociale, de contrôle des pensions, etc. Grâce à leurs bonnes connaissances en modélisation, les mathématiciens exercent souvent des fonctions liées au contrôle de l’incertitude inhérente à la plupart des activités économiques.

Produire des statistiques 

Les statistiques jouent un rôle important dans la société actuelle : sondages d’opinion et enquêtes font partie de notre quotidien. Certains bureaux d’études spécialisés dans la conduite de ce type d’analyse font appel aux mathématiciens. 

Modéliser la réalité 

Que ce soit pour la forme des lentilles de contact, la dynamique d’une population, la concentration des débris spatiaux, les mouvements des océans, la compréhension des réseaux sociaux, le travail des mathématiciens est toujours lié à une modélisation : être capable de comprendre, simplifier, conceptualiser et visualiser une situation, pour en sortir un modèle plus abstrait et susceptible de fournir une description globale d’un phénomène. 

Je travaille depuis quelques années comme actuaire dans une société de consultance dans le domaine des pensions complémentaires. Nous vivons dans un monde rempli d’aléas : le rôle de l’actuaire est de quantifier, de modéliser les incertitudes… Les mathématiques permettent avant tout de développer notre manière de penser, ce qui fait de notre capacité d’analyse notre principal outil de travail. 

Noémie Laloux, actuaire 

Transmettre la passion du réel 

L’enseignement et le monde de la formation représentent toujours un des débouchés importants pour les mathématiciens. Près d’un tiers de nos jeunes diplômés actifs professionnellement communiquent leur passion du réel en enseignant les mathématiques et/ou les sciences dans l’enseignement secondaire supérieur, dans les hautes écoles et à l’université. 

La matière que l’on enseigne n’est pas particulièrement difficile. Il faut surtout donner le goût des mathématiques aux jeunes et faire comprendre les maths à celles et ceux qui ont des difficultés. C’est un défi quotidien. 

Marie Matelart, Professeur de mathématiques en école secondaire 

Repousser les limites de nos connaissances 

Les mathématiciens poursuivent des recherches essentiellement en milieu académique, en Belgique ou à l’étranger. Les universités et des fonds publics (FNRS, FRIA, etc.) financent la réalisation d’un doctorat (entre 4 et 6 ans) ou octroient des bourses limitées dans le temps pour la participation à un programme de recherche, parfois en partenariat avec le monde de l’entreprise. 

À côté de la recherche fondamentale, les mathématiques sont souvent un outil précieux pour le progrès scientifique dans d’autres disciplines : informatique, astrophysique et physique, météorologie, économie, transport, biologie… Dans ces contextes pluridisciplinaires, les doubles compétences représentent souvent un atout. 

Sciences études