Appelés en renfort, les services techniques de l’UNamur, ont constaté que le site cachait en fait une cuve de plusieurs centaines de litres. A l’intérieur ? Un liquide, brun foncé, plutôt suspect, mais à l’odeur légèrement sucrée !
Sur base d’un échantillon, un laboratoire du Département de biologie, épaulé par les collègues de chimie, physique, pharmacie, ou encore médecine, a détecté que la substance était en réalité constituée des meilleures molécules de chocolat belge et ne présentait aucun danger toxique pour l’humain. L’analyse a été confirmée par les équipes du restaurant universitaire de l’UNamur, qui ont pu gouter quelques gouttes du précieux breuvage.
Soutenues par le conseil rectoral qui compte quelques grands amateurs de sucreries, les équipes se sont alors mobilisées pour créer en un temps record, une chocolaterie digne de celle imaginée par Roald Dah et son célèbre Charlie ! Citons par exemple, les experts de la Faculté de sciences économiques, sociales et de gestion qui se sont attelés à construire un business modèle, tandis que les juristes finalisaient le cadre juridique de cette nouvelle organisation et les informaticiens développaient une intelligence artificielle capable de mettre au point la meilleure recette au monde d’œuf en chocolat ! Une première mondiale à tout point de vue, grâce à au travail interdisciplinaire des membres de l’UNamur.
Depuis, l’activité bat son plein sur le campus pour produire de délicieux petits œufs en chocolat « made in UNamur ». Etudiants, académiques, scientifiques, membres du personnel administratif, technique et de gestion sont réquisitionnés et ont enfilé leur plus beau tablier de cuisine pour cette importante opération !
Il nous revient par ailleurs, que des contacts sont en cours avec l’Evêché de Namur… Objectif ? Nouer un partenariat pour alimenter en petits œufs de l’UNamur, les cloches de la Cathédrale Saint-Aubain, qui dans quelques jours vont devoir faire la tournée des jardins des Namurois.