The University of Namur is asserting itself as a key player in Artificial Intelligence (AI) by integrating this technology into its teaching programs, conducting cutting-edge research on the subject and placing its expertise at the service of society.

Informatique études

The objectives

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Teaching

To train students to use AI critically, responsibly and ethically.

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Stimulate innovation through transdisciplinary research projects.

Service to society

Accompanying public and private players as they face the challenges of this technological revolution.

A global approach to AI

UNamur integrates artificial intelligence at the heart of its missions -research, teaching and service to society- to train students in its critical and responsible use, develop innovative and interdisciplinary research, and put its expertise at the service of societal issues. This all-encompassing approach enables the university to play a leading role in the evolution and ethics of AI.

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Structure and governance: the AI Council

Artificial intelligence (AI) impacts the university's three missions (teaching, research and service), but also its internal operations. The University of Namur intends to seize the opportunities offered by this new milestone in digital transformation, while maintaining a critical and informed eye on these opportunities. To this end, it is setting up a scientific committee to support the "AI" transformation: the AI Council (CIA).

Meet the key players in AI

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Typiquement, quand on fait une recherche, ChatGPT facilite la création d’un premier état de l’art. La première limite, c’est qu’il ne peut restituer que ce qu’il sait déjà, autrement dit les connaissances disponibles au moment où il a collecté ces information. On ne peut pas non plus prendre ce que dit ChatGPT pour argent comptant : cela nécessite un regard critique de la part de l’étudiant. Le fait qu’il se présente comme un outil conversationnel donne aussi un autre regard sur les réponses qu’il fournit : on a l’impression d’avoir réellement quelqu’un en face de soi alors que sa réponse n’est rien d’autre qu’un cheminement entre des mots. Donc le cheminement pourrait être différent et le texte qui en résulte pourrait dire radicalement le contraire.
Laurent Schumacher
Professeur à la Faculté d’informatique et chercheur au sein de l’Institut NaDI
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Le monde de l’IA est actuellement basé sur un système d’intelligence réactive. Moi, j’essaie de mettre en place l’intelligence délibérative. Une des limitations importantes de la plupart des systèmes IA actuels est qu’ils apprennent à résoudre une seule tâche basée sur des millions d’exemples. Ce n’est pas de l’intelligence. Avoir des connaissances segmentées, c’est absurde ! L’intelligence, c’est résoudre les nouveaux problèmes et s’adapter en fonction des connaissances que l’on a déjà.
Katrien Beuls
Professeure à la Faculté d'informatique et chercheuse au sein de l'Institut NaDI
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Personnellement, je crois beaucoup à l’idée de compagnonnage dans l’enseignement, à la relation one to one : dans cette optique, ChatGPT peut être envisagé comme l’opportunité pour l’étudiant d’avoir un assistant personnel, numérique, à la maison.
Michaël Lobet
Professeur au Département de physique et chercheur qualifié FNRS au sein de l’Institut NISM
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J’estime qu’il est nécessaire d’initier les étudiants à cet outil et qu’il serait même « dangereux de l’interdire ». Il faut sortir des stéréotypes selon lesquels les profs seraient nécessairement des vieux ringards déconnectés et les étudiants nécessairement des fraudeurs... Notre job est d’apprendre aux étudiants à évoluer avec les outils qui existent car ce sont eux qui vont faire évoluer les métiers plus tard. C’est d’autant plus important que beaucoup d’étudiants, même s’ils sont très à l’aise avec les réseaux sociaux, n’ont pas la culture de l’outil numérique : beaucoup ne savent pas ce qu’est une bulle de filtre (ndrl : système de personnalisation des résultats de recherche) ni que sur Tinder, l’algorithme associe les beaux avec les beaux...
Elise Degrave
Professeure en Faculté de droit et chercheuse au sein de l'Institut NaDI
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Avec l’arrivée du robot conversationnel ChatGPT fin 2022, l’ensemble des secteurs a pris connaissance qu’il était désormais impossible d’ignorer les enjeux liés à l’IA. Les départements de médecine, de vétérinaire, de gestion, de communication... : tout le monde a commencé à me sollicitermais en Faculté d’informatique, cela faisait longtemps qu’on s’intéressait à l’IA et que cette thématique faisait partie intégrante de nos formations. Or depuis 10 ans, on se rend compte que l’IA percole de plus en plus vite dans toutes les strates de la société. Avec ChatGPT, ça s’est encore accéléré. Quelque part, ce n’était plus crédible de ne pas avoir une unité d’enseignement qui y soit dédiée.
Benoît Frenay
Professeur d'informatique et chercheur au sein de NaDI
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ChatGPT peut mettre les étudiants assez rapidement en défaut s’ils ne l’utilisent pas de manière critique. C’est pourquoi je leur propose de l’utiliser et de le citer comme une source, au même titre qu’une source classique, en mettant les résultats obtenus dans les annexes. C’est une manière d’utiliser l’outil en toute honnêteté, en montrant où il a raison et où il a tort. Comme dans tout travail d’investigation, il faut évidemment le considérer comme une source parmi d’autres et comme une source non fiable puisqu’elle fonctionne sur le principe de la probabilité et non de la vérité...
Olivier Sartenaer
Philosophie des sciences et chercheur au sein de l’Institut ESPHIN
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Il y a toujours un enthousiasme face à un nouvel outil mais il faut évidemment rester critique. Nous sommes passés par une phase d’analyse pour nous rendre compte des possibilités offertes par ChatGPT mais aussi de ses limites. C'est un outil formidable, mais qui doit rester un outil, et non le cœur d'un dispositif pédagogique.
Guillaume Mele
Technopédagogue à la Cellule TICE et à la Cellule PUNCh des Services Intégrés
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ChatGPT fonctionne sur base d’une équation probabiliste. Il va tricoter la suite de mots la plus probable suivant ce que vous lui avez donné comme question. Cette suite de mots va former des phrases qui ont un sens et un intérêt car ChatGPT a été entraîné sur une quantité de données, en partie connues : tout Wikipédia en anglais, l’intégralité du réseau social Reddit, deux grosses bases de données de livres soit l’équivalent d’une gigantesque bibliothèque, ainsi que le reste d’Internet, en ce compris Twitter.
Bruno Dumas
Expert en interaction humain-machine, Professeur à la Faculté d’informatique et chercheur au sein de l’Institut NaDI
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Il serait dangereux de croire que l’IA va simplifier l’apprentissage des langues. Ces outils peuvent être utiles pour améliorer la qualité d’un texte, mais il faut rester prudent. L’IA fonctionne relativement bien pour des textes factuels, comme des contrats, mais dès qu’il s’agit de textes académiques nécessitant une argumentation, elle montre rapidement ses limites. Un texte généré par IA se repère d’ailleurs assez rapidement, car la voix de l’auteur est absente. Or, sans cette voix, il n’y a pas d’argumentation personnelle. Je préfère lire un texte dans un anglais imparfait mais authentique, plutôt qu’un texte parfait mais produit par une machine. L’IA peut être un bon outil, à condition de savoir s’en servir intelligemment. C’est un peu comme un dictionnaire ou un manuel d’élocution. Cela peut être un bon soutien à l’apprentissage, mais il ne faut pas en abuser.
Jean-Marc Dewaele
Professeur de linguistique appliquée et de multilinguisme à l’Université de Londres (Birkbeck et Institute of Education à University College London),
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