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Conditions d'admission

Outre les conditions générales reprises ci-dessous, à partir de l'année 2017-2018, l'accès aux études de bachelier en médecine est conditionné à la réussite d'un examen d'entrée.
Par ailleurs, pour les étudiants non-résidents, un nombre limité de places est disponible. Une procédure d'inscription particulière est donc mise en place.
 
Peuvent être admis aux études de bachelier, les titulaires d’un des titres suivants :
  • soit du certificat d'enseignement secondaire supérieur délivré à partir de l'année scolaire 1993-1994 par un établissement d'enseignement secondaire de plein exercice ou de promotion sociale de la Communauté française ainsi que les titulaires du même certificat délivré, à partir de l'année civile 1994, par le jury de la Communauté française (1);
  • soit du certificat d'enseignement secondaire supérieur délivré au plus tard à l'issue de l'année scolaire 1992-1993 accompagné du diplôme d'aptitude à accéder à l'enseignement supérieur (2);
  • soit d'un diplôme délivré par un établissement d'enseignement supérieur de la Communauté française sanctionnant un grade académique, soit d'un diplôme délivré par une institution universitaire ou un établissement organisant l'enseignement supérieur de plein exercice en vertu d'une législation antérieure (3) ;
  • soit d'un diplôme d'enseignement supérieur délivré par un établissement d'enseignement de promotion sociale (4);
  • soit d'une attestation de succès à un des examens d'admission organisés par les établissements d'enseignement supérieur ou par un jury de la Communauté française ; cette attestation donne accès aux études des secteurs, des domaines ou des cursus qu'elle indique ;
  • soit d'un diplôme, titre ou certificat d'études similaire à ceux mentionnés aux littéras précédents délivré par la Communauté flamande, par la Communauté germanophone ou par l'Ecole royale militaire ;
  • soit d'un diplôme, titre ou certificat d'études étranger reconnu équivalent à ceux mentionnés aux littéras précédents (1) à (4) ;
  • soit du diplôme d'aptitude à accéder à l'enseignement supérieur (DAES) conféré par le jury de la Communauté française.
Sous certaines conditions, l’étudiant peut obtenir une réduction de la charge d’enseignement (jusqu’à 120 crédits maximum).  Pour plus d’informations, il y a lieu de prendre contact avec le service des inscriptions.

Description

Le premier cycle des études de médecine joue un rôle décisif dans la formation des futur·es médecins, qu’ils se destinent à la médecine générale, à la médecine spécialisée ou à tout autre domaine médical ou paramédical.

Pour permettre aux étudiant·es de comprendre le corps humain dans toutes ses subtilités, le programme de bachelier démarre par une solide formation en sciences fondamentales (physique médicale, chimie, biologie).

Rapidement, les étudiantes et étudiants apprennent à décrire l’être humain dans son fonctionnement normal d’un point de vue morphologique (histologie, anatomie) et fonctionnel (biochimie, physiologie) et ils approfondissent leurs connaissances dans ces domaines, notamment via la génétique, l’embryologie, la microbiologie, etc.

C’est en fin de bachelier que les étudiant·es abordent l’étude des pathologies (anatomie pathologique, physiopathologie, immunopathologie), et des thérapeutiques (pharmacologie). Ils entrent alors dans la démarche clinique : cours et séminaires de pneumologie et de cardiologie et stage de trois semaines auprès d’un·e médecin généraliste.

En parallèle, la formation en sciences humaines et psychologiques amène les étudiant·es à réfléchir aux questions de bioéthique soulevées par le monde médical, à mieux aborder les relations humaines et à mieux comprendre les spécificités des relations patient-médecin.

Finalement, cette formation permet aux étudiant·es de devenir des praticien·nes à l’esprit ouvert et leur apprend à être à l’écoute d’autrui et à considérer les patient·es dans leur singularité.

Aide à la réussite

L’Université de Namur (UNamur) souhaite faciliter la transition entre l’enseignement secondaire et l’université. Différents dispositifs pédagogiques sont mis en place pour aider les étudiant·es au cours de leurs études. La proximité des étudiant·es et des enseignant·es qui caractérise l’UNamur permet un apprentissage personnalisé et attentif.

  • La cellule d’appui pédagogique de la faculté de médecine

Dès le début du bloc 1, les étudiantes et étudiants doivent se familiariser avec de nouvelles techniques d’apprentissage : prendre des notes efficaces d’exposés denses, gérer leur temps de travail en se fixant leurs propres échéances intermédiaires, mémoriser des quantités de matières plus importantes que dans le secondaire et donc les résumer et les synthétiser. Ils doivent assurer leur compréhension des textes liés aux différentes matières et se familiariser à un type de communication propre à l’université. Disposer de stratégies efficaces dans ces domaines constitue un atout majeur pour réussir une première année. La cellule d’appui pédagogique propose des séances liées à ces thématiques et peut assurer un suivi individuel tout au long de l’année.

  • Le service de pédagogie universitaire

le SPU propose des ateliers méthodologiques collectifs et un accompagnement individualisé gratuit tout au long de l'année académique, essentiellement dans le domaine des compétences méthodologiques. Il met également à disposition de nombreuses fiches-outils dynamiques disponibles pour les étudiants sur différentes thématiques telles que la prise de notes, la gestion du temps, l'identification des attentes des enseignants, l'e-learning... Le SPU organise également une formation à destination des étudiant·es en décrochage, les aidant dans leur réorientation : la formation Rebond.

  • Remédiation

Tout au long du bloc 1, la Faculté propose des séances de remédiation intégrées dans l’horaire des unités d’enseignement.

La Faculté de médecine organise deux heures de remédiation hebdomadaire pour les étudiant·es de première année. Ces séances sont d’abord consacrées à une mise à niveau dans des domaines nécessitant quelques prérequis. Par la suite, elles constituent une révision des différentes matières et une réexplication, par les assistant·es, de certains sujets difficiles abordés au cours. L’objectif de ces séances est d’éviter que les étudiant·es ne fassent face à des lacunes irréversibles.

 

Méthodes d'enseignement

Théorie, séances d’exercices, laboratoires... tout est mis en œuvre pour assurer une maîtrise des concepts et développer des compétences pratiques.

Organisés en petits groupes, les travaux pratiques et séances d’exercices permettent d’appro­fondir une partie de la matière et initient les étudiant·es aux techniques propres à chaque discipline. Les étudiantes et étudiants apprennent à observer et vérifier expérimentalement certaines lois ou certains phénomènes exposés dans les unités d’enseignement (UE) théoriques.

Dans les laboratoires de physique, de chimie et de biologie, ils réalisent des expériences et découvrent l’anatomie et la physiologie d’un petit mammifère avant d’aborder celle du corps humain.

En histologie, les étudiant·es observent un tissu et s’exercent au diagnostic différentiel.

Des moyens importants sont offerts aux étudiant·es pour leur permettre de s’initier facilement à la pratique microscopique : collection de coupes microscopiques de prélèvements humains, microscopes binoculaires, micrographies électroniques, panneaux didactiques, films vidéo, système d’apprentissage multimédia.

Grâce à la très belle collection de pièces anatomiques (squelettes, organes plastinés, modèles en 3D) de la bibliothèque d’anatomie, ils étudient la structure du corps humain.

En épistémologie et philosophie de la biomédecine, ils portent un regard critique sur la discipline médicale et de découvrent à l’aide d’outils conceptuels, d’autres médecines du monde.

Finalités et objectifs

La formation dispensée au cours du programme de bachelier en médecine

  • établit les fondements méthodologiques, scientifiques et humains sur lesquels se construisent les compétences spécifiques et professionnelles de la formation médicale, et
  • initie l’étude des pathologies, qui sera complétée en Master.

Au terme du programme de bachelier en médecine, les étudiant·es auront acquis les compétences suivantes :

1) Les savoirs :

  • Utiliser de façon efficiente les prérequis scientifiques dont les étudiant·es ont démontré la connaissance à l’examen d’entrée en médecine ;
  • Connaître et comprendre les notions des disciplines scientifiques de base utiles en médecine, mais absentes du programme de l’examen d’entrée en médecine ;
  • Connaître et comprendre la structure morphologique du corps humain, de l’échelle microscopique à l’échelle macroscopique, ainsi que les mécanismes qui aboutissent à sa formation ;
  • Connaître et comprendre le fonctionnement normal de l’organisme humain, de l’échelle moléculaire à l’échelle macroscopique ;
  • Connaître et comprendre les interactions entre l’organisme humain et les éléments vivants et non vivants, présents en son sein et dans son environnement ;
  • Connaître et comprendre les grands mécanismes physiopathologiques sur le plan moléculaire, cellulaire, tissulaire et macroscopique ;
  • Connaître et comprendre les bases de la pharmacologie générale et de ses applications cliniques ;
  • Connaître et comprendre les bases de la psychologie humaine ;
  • Connaître et comprendre les bases des méthodes biostatistiques et épidémiologiques ;
  • Connaître et comprendre les notions de base en santé publique ;
  • Comprendre la littérature scientifique en langue anglaise relative à l’enseignement du bachelier en médecine ;
  • Connaître les maladies cardiovasculaires et respiratoires communes dans leurs dimensions physiopathologiques et cliniques, en particulier leurs aspects préventifs, diagnostiques et thérapeutiques.

2) Les savoir-faire :

  • Être capables d’écouter autrui et de faire preuve d’empathie ;
  • S’initier à la démarche clinique et être capables de
    • mener une anamnèse,
    • réaliser un examen clinique,
  • et pour les pathologies cardiovasculaires et respiratoires communes, de
    • formuler des hypothèses diagnostiques,
    • choisir et interpréter les examens complémentaires communément utilisés en médecine générale et en salle d’urgences,
    • formuler des propositions thérapeutiques
    • proposer un suivi adapté des malades ;
  • Être capables d’expliquer des connaissances et de l’information médicale de manière claire et compréhensible, en s’adaptant à ses interlocutrices et interlocuteurs ;
  • Être capables d’aborder un problème médical de manière multidisciplinaire et transversale ;
  • Être initié·es aux enjeux sociétaux et économiques de la pratique médicale ;
  • Prendre conscience de la nécessité d’une formation continuée menée d’initiative propre ;
  • Appliquer concrètement ces savoir-faire, notamment lors d’un stage en médecine générale ;
  • Être capables de lire, de comprendre et de synthétiser un article scientifique ;
  • Être capables de trouver l’information scientifique pertinente, la hiérarchiser, l’analyser de manière critique en citant ses sources ;
  • Apprendre à suivre un protocole expérimental et à rédiger un rapport scientifique rigoureux avec un vocabulaire adéquat.

3) Les savoir-être :

  • Faire preuve de curiosité au sujet de la recherche et de la démarche scientifiques ;
  • Prendre des décisions médicales basées sur le raisonnement ainsi que l’analyse du rapport risques-bénéfices, en assumant ses choix ;
  • Comprendre les enjeux éthiques soulevés par la pratique médicale et les progrès scientifiques ;
  • Être capables d’aborder l’être humain dans ses dimensions psychologique, culturelle, philosophique et spirituelle ;
  • Développer ses facultés au travail d’équipe en faisant preuve de respect vis-à-vis de ses pair·es et des autres professionnel·les de la santé ;
  • S’initier à la déontologie médicale, en particulier au secret médical et la confraternité.

Évaluation

  • En bloc 1

En janvier, les étudiant·es de bloc 1 présentent les examens sur les matières enseignées lors du 1er quadrimestre. En cas d’échec, le résultat obtenu n’est pas pris en compte et les étudiant·es pourront encore présenter l’examen concerné en juin et en août-septembre.

  • Au-delà du bloc 1

Au-delà du bloc 1, les étudiant·es présentent en janvier un examen sur chacune des UE suivies. La note obtenue en janvier est définitive et retenue pour la première session d’examens.

Selon le choix des professeur·es, les examens peuvent faire l’objet d’une évaluation écrite ou orale. Les modalités d’évaluation sont précisées lors du premier cours et sont détaillées sur le site web de l’université.