Sur la photo: François-Xavier Fievez, Vice-recteur aux affaires sociales étudiantes, au genre, à la culture et au sport et Adam Alhamamda, un des étudiants du projet ILI.
Provenant d’Irak, de Palestine, de Syrie, du Kossovo, d’Albanie, du Rwanda, de la République Démocratique du Congo, d’El Salvador, du Venezuela, de la Corée du Sud ou encore du Maroc, ces 17 étudiants ont suivi tout au long de l’année, à raison de trois jours sur la semaine, en horaire décalé, des cours pour apprendre le français.
Durant leur parcours, les apprenants étaient encadrés par Leila Derrouich, chargée de projet ILI pour l’UNamur. « L’objectif est de former les apprenants à un français académique pour leur permettre une meilleure intégration au sein d’une université ou d’un établissement d’enseignement supérieur, de promotion sociale ou de formation continue », explique-t-elle.
Cette année, elle était aussi accompagnée, par Maxime Barbagallo, étudiant en français et français langue étrangère à l’Hénallux, qui a accompagné la formation dans le cadre de son stage d’étude. « J’ai pu me rendre compte des objectifs à définir et des compétences à enseigner pour que ces apprenants puissent s'insérer plus facilement dans le milieu académique », témoigne l’étudiant.
Outre le cours de français, le projet ILI comporte aussi un volet axé autour d’activités interculturelles visant notamment à favoriser le dialogue interculturel et à créer des lieux de communication entre les natifs et les personnes d’origine étrangère. Elles sont organisées avec des partenaires tels que le Forum Universitaire pour la Coopération Internationale au Développement (Fucid) et l’Hénallux.
En avril 2023, une semaine de l’interculturalité s’est ainsi tenue à l’UNamur. Au programme ? Exposition, conférence, atelier photo, ou encore souk associatif.
« Lors de ces activités interculturelles, nous avons eu l'opportunité de rencontrer des étudiants natifs. Cet échange avec des personnes dont le français est la langue maternelle a été une expérience inestimable, car cela m'a permis d'améliorer ma prononciation et ma compréhension orale », souligne Adam Alhamamda.