"Makeshift shelters", an episode of the FUCID podcast on the scandal of Europe's shanty towns

Ces zones d’habitation, où taules et bâches s’étendent à perte de vue, sont souvent associées aux pays en voie de développement qui sont en proie à une pauvreté extrême. Cependant, ce que la plupart des gens ignorent, c’est que ces villes et villages rudimentaires existent aussi en Europe…

Ce projet a été mené par quatre étudiants volontaires : Halima (étudiante en sciences économiques), Zoé (étudiante en communication), Mathilde (étudiante en histoire à l’UCL) et enfin Clément (en année de spécialisation en droit). Avec l’aide de Valérie Tilman, chargée de projets en éducation permanente à la FUCID, ils ont pu mettre en lumière cette réalité encore méconnue. Dans cette émission, ils ont exploré la problématique des bidonvilles, tant dans le nord que dans le sud, en exposant les causes de leur développement, et en expliquant les raisons pour lesquelles certains individus sont contraints de rejoindre ces habitats, avec un focus sur la situation des Roms et des migrants à Bruxelles. Le Service Audiovisuel a joué un rôle essentiel dans le processus de création du podcast. Valentin qui en est membre, s’est révélé d’un grand soutien en se chargeant de l’enregistrement des interviews réalisées par les étudiants, prodiguant en même temps de précieux conseils. Il a ensuite réalisé le montage final du podcast avec un grand professionnalisme. Bref, un travail collaboratif, façonné à plusieurs mains !

Les étudiants ont été pleinement impliqués à chaque étape du processus, que ce soit dans la recherche des intervenants, la rédaction des questions, la réalisation des entretiens ou encore l’élaboration du fil conducteur du podcast. Parmi les personnes invitées à témoigner, nous retrouvons Nicolas Dendoncker, professeur au département de géographie de l’UNamur, Ahmed Ahkim, responsable du Centre de médiation pour les gens du voyage et les Roms de Namur, et Nancy Ferroni, porte-parole de la Croix-Rouge. Deux interviews supplémentaires ont été réalisées dans le cadre d’autres projets : la première porte sur les bidonvilles de Casablanca (qui apparaîtra dans un article reprenant les autres interviews), tandis que la seconde aborde les camps de migrants de Lesbos et de Calais (qui sera utilisé dans le podcast suivant).

Dans un premier temps, l’objectif était de se faire rencontrer deux univers distincts pour offrir deux perceptions différentes : celle de l’académique et du terrain. Ce podcast vise aussi à impliquer les étudiants dans un processus de réflexion et de création autour de problématiques liées au développement et aux droits humains. Et dans un second temps, il servira d’outil pédagogique en étant par exemple diffusé pendant un cours de géographie, apportant un angle nouveau sur les différents enjeux.

D’autres thématiques ont été abordées au cours de l’année 2022 dans trois épisodes précédant celui consacré aux bidonvilles européens. Les étudiants, qui ont été accompagnés par une ancienne chargée de projet à la FUCID, ont choisi les sujets en fonction de leur préoccupation. Le premier épisode, intitulé « Du grain à moudre », traite les répercussions de la guerre en Ukraine sur la sécurité alimentaire. Le deuxième épisode, intitulé « Tenir tête », aborde les actions symboliques en tant que moyen d’engagement et de militantisme. Quant au troisième épisode, « Faire bloc », il se penche sur le sujet de la désobéissance civile de masse.

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