Actuellement, plusieurs lignes directrices offrent un soutien au corps médical, pour adapter la contraception en fonction du profil de la patiente. Cependant, ces stratégies reposent sur des données épidémiologiques et ne permettent pas une évaluation précise du risque de thromboembolie veineuse à l’échelle individuelle. Le test mis au point par les équipes de de QUALIblood et de l’UNamur, qui fournit un résultat précis, fiable et reproductible, permet d’orienter plus précisément la prescription médicale afin de délivrer la bonne contraception à la bonne patiente.
Le résultat, fournit par le test, que l’on appelle nAPCsr (de l’anglais Normalized activated protein C sensitivity ratio), se présente sous la forme d’un score allant de 0 à 10. Au plus le score est élevé, au plus le risque de thrombose est important.
En pratique pour la patiente, il s’agit d’une simple prise de sang sur prescription médicale. Actuellement, le test ne rentre pas dans les critères de remboursement par l’INAMI. Il est donc à charge de la patiente ou du laboratoire pour un prix avoisinant les 50 euros. Néanmoins, un partenariat est en cours avec un acteur majeur du secteur du diagnostic in vitro afin de rendre le test disponible sur une plateforme automatisée et permettre sa commercialisation à l’échelle européenne et puis mondiale. Cela faciliterait son utilisation et son implémentation dans la routine clinique, ce qui permettrait, in fine, de réduire le coût associé voire d’obtenir une intervention des assurance maladies.