La plupart des études d’image sont réalisées dans le domaine commercial afin de mieux cerner les attentes des clients et d’évaluer l’adéquation de la stratégie de communication. Mais ce travail peut être réalisé pour n’importe quel type d’entité ou d’institution, comme les partis politiques, les médias, etc. « À l’UNamur, ce genre d’études n’avait jamais été réalisé de manière quantitative », explique Pietro Zidda, « nous voulions donc aller plus loin. » Avec 16 de ses étudiants, il a donc récolté les réponses de 431 personnes. « Il y avait trois groupes distincts : les étudiants récemment arrivés à l’UNamur, les rhétoriciens qui avaient déjà pris des renseignements à l’UNamur et/ou qui y suivaient déjà des cours préparatoires en médecine par exemple, et enfin les rhétoriciens qui n’avaient aucun lien avec nous et n’avaient pas commencé leurs recherches », détaille-t-il.
Les personnes interrogées ont d’abord été invitées à dire ce qui leur venait à l’esprit quand on leur disait « Université de Namur » et quand on leur citait une autre université choisie aléatoirement. « De cette manière, les personnes interviewées ne savaient pas que l’enquête était réalisée pour le compte de l’UNamur. On le leur disait seulement à la fin pour ne pas créer d’effets de halo (ndrl : biais cognitif lié à la première impression). »Puis, il leur a été demandé d’évaluer chacune des institutions universitaires francophones sur 12 critères sélectionnés en amont avec les étudiants via une étude qualitative.
« Une université à taille humaine »
Kevin Persoons, nouveau Président de l’Assemblée Générale des Étudiants (AGE), nous donne ses impressions sur les résultats de cette enquête.
Omalius : L’UNamur est appréciée pour la proximité qu’elle permet. Un réel atout ?
Kevin Persoons : Oui, c’est clairement ce qui attire beaucoup d’entre nous à Namur. Même dans de grandes sections, on peut avoir des contacts vraiment rapprochés avec les professeurs et les assistants, ce qui est quand même très intéressant. De manière générale, c’est une université à taille humaine, qui facilite les contacts entre nous sur le campus, même entre filières différentes.
O. : L’UNamur se distingue aussi par son ouverture à l’international…
K.P. : Nous avons de nombreuses opportunités pour voyager durant notre cursus et réaliser des stages à l’étranger. On accueille aussi beaucoup d’étudiants étrangers, des Français qui viennent pour suivre les parcours de médecine, de vétérinaire notamment. On compte aussi une importante présence d’étudiants flamands à Namur.
O. : Diriez-vous qu’il y a une qualité de vie particulière à l’UNamur ?
K.P. : Le campus est centralisé et l’est par ailleurs au centre de la ville, ce qu’on ne retrouve ni à Liège ni à Bruxelles. À Louvain-la-Neuve, c’est plus l’université qui est la ville elle-même. Ici, on est inséré au cœur d’une ville d’histoire, avec beaucoup de richesses, de verdure, d’endroits pour se balader, ce qui donne le sentiment de vivre vraiment dans et avec la ville.
O. : Quid de l’animation sur le campus ?
K. P. : L’AGE coordonne tout l’aspect animation et politique étudiante sur le campus et à partir de là, tous les cercles étudiants, les kots à projets comme à Louvain-la-Neuve et les Régionales qui mettent en avant le patrimoine régional à travers les baptêmes notamment. Mais aussi les équipes sportives, les spectacles parodiques dans les facs… Il y a donc vraiment beaucoup de choses : assez pour que chaque étudiant puisse s’y retrouver et faire quelque chose qu’il aime sur le campus !
Cet article est tiré du magazine Omalius #29 de juin 2023.