Dans la salle de la Cour d’Assises du palais de justice de Namur, la tension est palpable. L’affaire fait grand bruit. Evelyn Bennet, présidente de l’État imaginaire du Green Highlands, est jugée pour différents crimes de guerre qui auraient été commis par des militaires sous ses ordres. Après de longs mois de recherche et de travail acharné, les étudiants qui jouent le rôle du bureau du procureur et des avocats de la défense s’affrontent devant la Cour pénale internationale.
Face à eux, le jury impressionne. Il est composé de :
- Hélène Paquay, conseillère juridique au ministère de la Défense et collaboratrice didactique à l’UNamur,
- Pauline Warnotte, conseillère juridique principale à la Délégation du Comité international de la Croix-Rouge auprès de l’Union européenne, l’OTAN et le Royaume de Belgique et maître de conférences à l’UNamur,
- Aude Hansel, professeure d’anglais à l’UNamur,
- Arthur Fallas, avocat et assistant en droit international public à l’ULB,
- Nathalie Colette-Basecqz, professeure de droit pénal à l'UNamur.
Attentifs, ils ont évalué, non pas la culpabilité de l’accusée, mais bien la qualité des plaidoiries.
Matteo Ghislain a été récompensé pour « le calme et le naturel de son éloquence, mais aussi pour la justesse de ton », souligne Hélène Paquay qui a coaché les étudiants.
Quant au public, il a attribué son prix à Carla Coduti.
Ce procès simulé était organisé dans le cadre des travaux de fin de cycle des étudiants de Bloc 3.
« Cet exercice pratique permet de mettre les étudiants en situation, de leur offrir un aperçu de ce que pourrait être leur future vie professionnelle. Très motivés, ils ont donné le meilleur d’eux-mêmes et surmonté le stress lié au cadre prestigieux et à la présence d’un public », se réjouit Hélène Paquay. Il représente aussi une belle occasion d’en découvrir plus sur les notions fondamentales du droit des conflits armés.