Sciences religieuses
- UE code ECGEB321
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Schedule
30 15Quarter 1
- ECTS Credits 4
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Language
Français
- Teacher Martens Dominique
Une articulation d'un langage philosophique et théologique avec le langage scientifique; la prise de conscience que la science n'entre pas en concurrence avec la religion, mais qu'elles sont appelées à dialoguer, à "s'articuler" en vue de la poursuite de l'aventure humaine pour le meilleur. « La foi et la science sont deux manières différentes d’appréhender le monde. Les mettre en opposition réduit le potentiel de chacune à améliorer le monde », affirme l’Académie des Sciences des États-Unis.
Quel homme pour demain ? Sciences, éthique, christianisme
Science et foi ne font pas toujours mauvais ménage. Au contraire. Les grands noms de la science ont souvent été des croyants. Comment aujourd’hui faire coexister ces deux démarches à tout le moins bien différentes ?
Ce n’est qu’au 20e siècle que les relations seront clarifiées. Un Teilhard de Chardin y a amplement travaillé. On pourrait aussi citer le chanoine belge Georges Lemaître, « père du Big Bang », qui demanda clairement au pape qu’il ne fasse pas de sa théorie une confirmation du récit biblique.
Aujourd’hui, cependant, une autre problématique apparaît, plus urgente que la question religieuse. Que devient l’humanisme au vu de l’évolution des sciences et de la technique ? Déjà, on parle d’une « humanité 2.0 ». On a l’habitude d’opposer Dieu à la science, mais cette dernière pose aujourd’hui de nombreuses questions sur l’homme, sur son statut, sur sa dignité.
Les sciences ont besoin d’une vision de l’homme, sans quoi elles sont aveugles. Le christianisme peut apporter ici sa contribution. Sciences et religions, en effet, doivent se donner la main pour que l’avenir soit digne de l’homme, cet être assoiffé à la fois de connaissance et d’amour.
Le cours donnera une grille de lecture des rapports entre la science et le christianisme, abordant le dossier maintenant réglé, des origines du monde ; regardant du côté de l’avenir, il posera la question de l’identité de l’homme (un animal , un être neuronal ?) et de son devenir eu égard à l’évolution des technologies, notamment la question des intelligences artificielles et, dans le domaine de la bioéthique, les questions de fin de vie (à la lumière d’une réflexion sur l’éthique).
Sous réserve de modicitations:
L’homme contemporain « immensément diminué et démesurément grandi » (Mehl).
Pourquoi un cours des Sciences religieuses, et comment?
Contexte sociologique
Introduction: une nouvelle problématique
Conclusions
Cours "ex cathedra" de 20 heures. Rencontres possibles avec les étudiants sur rendez-vous (charles.delhez@unamur.be). Un WE résidentiel à Haugimont pour les 10 heures restantes (de février à avril, du vendredi 17 heures au samedi 17 heures 30). Constitution des groupes avant le 26 septembre : charles.delhez@unamur.be. Ce séminaire permet aux étudiants de présenter, par groupes de 6-7, un travail approfondi et d’organiser un débat sur différents thèmes possibles (sous réserve d’approbation du sujet). D’autres activités aleternatives seront présentées.
Examen écrit en janvier sur la matière vue au cours : 15 points, sur l’ensemble de la matière (questions ouvertes et questions à choix multiple). Un dictionnaire est accepté pour les non-francophones.
La participation active au WE (obligatoire pour valider les points de l'écrit), le travail en groupe ainsi que sa présentation sont cotés sur 5 et ces points restent acquis pour l'éventuelle seconde session.
Examen écrit en janvier sur la matière vue au cours : 15 points, sur l’ensemble de la matière (questions ouvertes et questions à choix multiple). Un dictionnaire est accepté pour les non-francophones.
La participation active au WE (obligatoire pour valider les points de l'écrit), le travail en groupe ainsi que sa présentation sont cotés sur 5 et ces points restent acquis pour l'éventuelle seconde session.