Max Collinet est récemment nommé Chargé de cours en Géologie à l’UNamur, il intègre l'Institute of Life Earth and Environment (ILEE). Son parcours académique a débuté par l'obtention de son Master, effectué à l’ULiège pour la première année, avant de poursuivre sa deuxième année à Clermont-Ferrand au sein du Laboratoire Magmas et Volcans. La région d'Auvergne est en effet une ancienne zone volcanique, avec des volcans actifs il y a encore 6000 ans.
Spécialisé en pétrologie magmatique, Max s'est distingué par ses recherches sur les roches magmatiques de la planète Mars. En scrutant les météorites martiennes, souvent découvertes dans des déserts tels que le Sahara, il a approfondi notre compréhension de leur composition chimique et minérale, contribuant ainsi à retracer l'origine des magmas.
Son parcours l'a ensuite conduit au Massachusetts Institute of Technology (MIT) de Boston, où il a consacré cinq années à sa thèse explorant les météorites issues d'astéroïdes. « J’y ai étudié le processus d'agrégation de poussières formant ces astéroïdes, en expliquant leur rôle crucial dans la composition finale et la structure des planètes actuelles », explique-t-il.
En 2019, le géologue prend une nouvelle direction en rejoignant le Centre Aérospatial Allemand à Berlin. Son travail s'axe alors sur les planètes Mars et Vénus. « Nous essayons de décrypter l’origine des roches sur Terre et de pointer les différences avec celles que l’on peut retrouver sur les autres planètes », détaille Max Collinet. « L’objectif est d’analyser les spécificités de notre planète par rapport au reste de système solaire, notamment la formation des roches en surface et la formation des différentes couches dont l'atmosphère », ajoute-t-il. Au Centre Aérospatial Allemand, Max noue des partenariats avec des physiciens qui modélisent l’évolution de températures et de composition des planètes dans le temps et il collabore à l’élaboration de leurs modèles grâce à l’étude de roches.
Septembre 2023 marque son retour en Belgique, où Max Collinet intègre l’UNamur en tant que Chargé de cours avec pour objectif de diversifier ses activités entre la recherche et l’enseignement. Il aspire également à développer un laboratoire de pétrologie expérimentale tout en entretenant des collaborations nationales et internationales, notamment avec des physiciens. Ses travaux seront ancrés dans le programme UNIVERSEH (European Space University for Earth and Humanity), alignant ses recherches avec une perspective spatiale.