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Conditions d'admission

Peuvent être admis aux études de bachelier, les titulaires d’un des titres suivants :

  • soit du certificat d'enseignement secondaire supérieur délivré à partir de l'année scolaire 1993-1994 par un établissement d'enseignement secondaire de plein exercice ou de promotion sociale de la Communauté française ainsi que les titulaires du même certificat délivré, à partir de l'année civile 1994, par le jury de la Communauté française (1);
  • soit du certificat d'enseignement secondaire supérieur délivré au plus tard à l'issue de l'année scolaire 1992-1993 accompagné du diplôme d'aptitude à accéder à l'enseignement supérieur (2);
  • soit d'un diplôme délivré par un établissement d'enseignement supérieur de la Communauté française sanctionnant un grade académique, soit d'un diplôme délivré par une institution universitaire ou un établissement organisant l'enseignement supérieur de plein exercice en vertu d'une législation antérieure (3) ;
  • soit d'un diplôme d'enseignement supérieur délivré par un établissement d'enseignement de promotion sociale (4);
  • soit d'une attestation de succès à un des examens d'admission organisés par les établissements d'enseignement supérieur ou par un jury de la Communauté française ; cette attestation donne accès aux études des secteurs, des domaines ou des cursus qu'elle indique ;
  • soit d'un diplôme, titre ou certificat d'études similaire à ceux mentionnés aux littéras précédents délivré par la Communauté flamande, par la Communauté germanophone ou par l'Ecole royale militaire ;
  • soit d'un diplôme, titre ou certificat d'études étranger reconnu équivalent à ceux mentionnés aux littéras précédents (1) à (4) ;
  • soit du diplôme d'aptitude à accéder à l'enseignement supérieur (DAES) conféré par le jury de la Communauté française ;
  • soit d'une décision, prise par le Gouvernement de la Communauté française de Belgique, attestant de l'équivalence du niveau d'études réalisées à l'étranger à un niveau d'études sanctionnées par l'octroi d'un grade académique de la Communauté française.

Sous certaines conditions, l’étudiant peut obtenir une réduction de la charge d’enseignement (jusqu’à 120 crédits maximum).

Pour plus d’informations, il y a lieu de prendre contact avec le service des inscriptions.

 

Description

La formation en sciences géogra­phiques de l’UNamur s’inscrit dans une logique de transition vers des espaces durables et résilients. L’idée est de quitter une « neutralité » pour former des étudiant·es qui seront sensibilisé·es et compétent·es pour intégrer une perspective de « durabilité » dans leur future activité professionnelle. Les étudiant·es apprennent à répondre aux défis sociaux et environnemen­taux de notre société (changement climatique, migrations interna­tionales, gestion durable des espaces et habitats naturels, transition éner­gétique…) pour acquérir une démarche scientifique tournée vers l’avenir et vers la résolution d’enjeux de société !

Utilisant de nombreuses techniques identiques (cartographie, télédétection, statistiques, modélisation...) et appliquant les mêmes méthodes d’apprentissage, les départements de géographie et de géologie de l’UNamur ont décidé de réaliser le premier bloc du bachelier en commun. Les étudiant·es peuvent donc choisir le programme qui leur convient par la suite et s’orienter vers une formation soit située au carrefour des sciences naturelles et des sciences humaines, où les interactions homme-environnement-société sont étudiées en détail (bachelier en géographie), soit axée sur les sciences de la Terre, où la gestion des ressources minérales est appréhendée dans l’espace et dans le temps (bachelier en géologie).

Dès le premier bloc, à côté d’une formation de base dans les matières scientifiques, les étudiant·es apprennent les fondements de la géographie (analyse territoriale, cartographie…) et de la géologie (minéralogie, tectonique des plaques…).

Par la suite, les étudiant·es approfondissent les domaines dans lesquels la géographie se développe (géographie écono­mique, systèmes d’informations géographiques, écologie…) et apprennent à maîtriser les matières spécifiques telles que la télédétection, la climatologie, la géographie de l’habitat et de la population, l’économie et la géopolitique.

Tout au long de leur formation, ils développent des aptitudes de communication et d’utilisation des outils informatiques et acquièrent une bonne compréhension de l’anglais scientifique.

Mobilité et ouverture internationale

Le programme de bachelier en sciences géographiques, s’intéressant aussi bien aux problématiques spatiales des pays du Nord que des pays du Sud, est considérablement ouvert sur le monde.

Cette ouverture se fait notamment par le contenu des UE, dont certaines sont présentées par des actrices et acteurs des pays du Sud et sont régulièrement organisées en collaboration avec le Forum Universitaire pour la Coopération Internationale au Développement (FUCID), ONG active au cœur du campus de l’UNamur dans le domaine de la coopération au développement et des relations Nord-Sud.

Le programme Erasmus, organisé en bloc 3, donne également aux étudiant·es la possibilité de s’ouvrir au monde en combinant les études de bachelier en sciences géographiques avec une expérience culturelle unique et/ou une immersion linguistique. Ce séjour d’études peut être réalisé en Flandre, en Europe ou encore en dehors de l’Europe.

Aide à la réussite

L’Université de Namur souhaite faciliter la transition entre l’enseignement secondaire et l’université. Différents dispositifs pédagogiques sont mis en place pour aider les étudiant·es au cours de leurs études. La proximité des étudiant·es et des enseignant·es qui caractérise l’UNamur permet un apprentissage personnalisé et attentif.

  • Passeport pour le bac

En début de bloc 1, les étudiant·es sont invité·es à répondre à un questionnaire appelé « Passeport » qui leur permet de se situer par rapport aux attentes des enseignant·es et par rapport aux autres étudiant·es. Sur la base des résultats, les étudiant·es peuvent bénéficier de séances de correction et de renforcement des prérequis. Ces « passeports » sont réalisés à partir d’une recherche menée au départ de l’Université de Namur pour cerner les « prérequis » nécessaires lors de l’entrée à l’université, c’est-à-dire les aptitudes apprises dans le secondaire auxquelles les unités d’enseignement de bloc 1 font appel.

  • Séminaire de méthodologie du travail étudiant

Dès le début du bloc 1, les étudiant·es doivent se familiariser avec de nouvelles techniques d’apprentissage : prendre des notes exhaustives d’exposés denses, gérer leur temps de travail en se fixant leurs propres échéances intermédiaires, mémoriser des quantités de matières plus importantes que dans le secondaire et donc les résumer. Ils doivent assurer leur compréhension des textes liés aux différentes matières et se familiariser à un type de communication propre à l’université. Disposer de stratégies efficaces dans ces domaines constitue un atout majeur pour réussir une première année.

Un séminaire de 5 séances de méthodologie vise à préparer les étudiant·es à ces nouvelles techniques d’apprentissage.

Par ailleurs, le Service de Pédagogie Universitaire de l’UNamur répond à toute demande d’aide méthodologique et peut assurer un suivi individuel tout au long de l’année.

  • Remédiation

Dès la première semaine de cours et pendant tout le bloc 1, des séances de remédiation sont organisées et intégrées à la formation : c’est l’opération « Tremplin ».

Les délégués de cours relayent auprès des enseignant·es les difficultés rencontrées par les étudiant·es. Des séances de remédiation et d’exercices sont alors proposées pour les contenus des UE moins bien compris par les étudiant·es. Concrètement, chaque semaine, deux heures sont consacrées à la révision des principales matières scientifiques et à la méthodologie du travail universitaire.

  • Coach

Dès le début de l’année, les étudiant·es peuvent également bénéficier d’une aide personnalisée. Un coach les guide dans leurs études en leur proposant un service d’écoute, de conseil, d’interprétation des résultats, et les réoriente vers d’autres personnes ressources.

Méthodes d'enseignement

L’approche géographique au cœur du projet d’enseignement réside dans le développement d’une capacité d’appréhension systémique et multidisciplinaire des problématiques géographiques.

Théorie, séances d’exercices, travaux pratiques en laboratoire, journées et stages sur le terrain… tout est mis en œuvre pour assurer une excellente maîtrise des concepts et le développement de compétences pratiques.

Organisés en petits groupes, les travaux pratiques aident les étudiant·es à assimiler les matières dans un encadrement adapté et de qualité. Un projet d’analyse d’une problématique spatiale à présenter avec leur groupe, tel un bureau d’études, permet aux étudiant·es d’acquérir des compétences en communication bien utiles pour leur future profession de géographe.

19 journées sur le terrain ! Dès le début de la formation, les étudiant·es participent à des journées sur le terrain qui illustrent les unités d’enseignement (UE) théoriques, les placent en situation réelle de mise en œuvre de leur discipline, et les familiarisent avec les outils professionnels du géographe (GPS, drone…).

À partir de la deuxième année, certaines UE sont communes aux blocs 2 et 3 afin d’augmenter les interactions et le partage d’expériences entre étudiant·es.

Durant le bachelier, les étudiant·es peuvent choisir de participer à un projet associatif poursuivant des objectifs sociétaux (justice sociale, migration, environnement…) ou au projet d’une entreprise insérée dans l’économie sociale et solidaire et de valoriser leur engagement citoyen sous forme de crédits de formation. Être géographes, c’est aussi être des actrices et acteurs engagés dans la société.

La réalisation de leur travail de fin de cycle prépare les étudiant·es au mémoire de fin d’études : ils construisent une question de recherche identifiée en fonction de leurs intérêts et pour laquelle ils présentent un travail d’analyse approfondie de la littérature scientifique et développent une méthodologie scientifique.

Les étudiant·es clôturent leur bachelier par un road-trip aux Pays-Bas (Amsterdam, Rotterdam…) afin d’exercer leurs compétences d’analyse de l’espace et d’appréhender un large panel des problématiques d’aménagement du territoire.

Enfin, les étudiant·es ont la possibilité de concourir à deux prix : le « Prix Ferraris » qui récompense le meilleur travail de fin de cycle en sciences géographiques à l’UNamur, et le « Prix du Mérite Géographique » qui est décerné à l’étudiant·e qui a effectué la plus belle progression durant son parcours en géographie à l’UNamur.

Finalités et objectifs

La formation de bachelier en sciences géographiques poursuit un triple objectif : fournir des bases solides en sciences, ouvrir les étudiant·es aux différentes orientations de la géographie et initier leur esprit à une démarche scientifique propre à leur future profession. Cette démarche se résume en quatre mots : observation, description, analyse, interprétation.

Au terme du bachelier, les étudiant·es seront capables de se forger une opinion étayée et élaborée, en constante évolution avec son temps, sur les défis et les enjeux auxquels le monde doit faire face aujourd’hui et demain, dans la construction d’une société démocratique, inclusive et résiliente.

Les finalités et objectifs de la formation sont décrits selon les différents groupes de matières constituant la formation :

  • Sciences exactes et naturelles
    • acquérir une formation en sciences exactes et naturelles pour mieux appréhender les matières intrinsèques à la géographie et appuyer le savoir scientifique de l’étudiant·e ;
    • acquérir rigueur, logique, précision et esprit critique par le biais de ces unités d’enseignement (UE).
       
  • Sciences de la terre
    • connaître des notions avancées de géologie ;
    • acquérir une démarche rigoureuse permettant d’observer, identifier, décrire et interpréter les phénomènes naturels à la surface de la Terre ;
    • apprendre à observer et décrire le milieu physique comme support des organisations territoriales de l’Homme pour être capables d’analyser et interpréter les paysages ruraux et urbains et de contribuer à une transition vers des espaces durables et résilients.
       
  • Sciences sociales et humaines
    • obtenir les clés de lecture des productions spatiales, matérielles et immatérielles de l’activité humaine en adoptant différents points de vue d’analyse : spatiale, économique, sociologique et historique ;
    • comprendre les processus humains de plus en plus complexes qui façonnent nos sociétés, leurs cultures, leurs interactions et leurs territoires.
       
  • Méthodes de la géographie
    • acquérir les outils et méthodologies qui font la force et la spécificité des géographes ;
    • maîtriser les techniques de cartographie moderne qualifiant et quantifiant l’environnement naturel et humain ;
    • développer une expertise dans la manipulation des données spatiales et leur représentation cartographique : appliquer les règles du bon usage des données spatiales, traiter les images aériennes et satellitaires, choisir à bon escient les techniques de modélisation et d’interpolation spatiales ;
    • faire preuve de réflexivité sur leur travail de géographes et être capables de travailler en autonomie.
       
  • Autres enseignements / Information et communication
    • comprendre (audition et lecture) et être capables de rédiger des textes scientifiques de qualité en anglais, langue de la majorité de la documentation scientifique et technique en géographie ;
    • maîtriser les outils informatiques utiles au métier de géographe (logiciel de traitement de texte, de gestion de fichiers, d’archivage, de backup, graphique, de base de données…) ;
    • apprendre à travailler en groupe et à valoriser ses propres compétences au sein du groupe ;
    • développer un esprit critique et éthique par rapport à une série de pratiques présentées.
  • Exercices intégrés et travail de recherche
    • mobiliser l’ensemble des connaissances et compétences acquises au préalable ;
    • maîtriser la recherche de références bibliographiques scientifiques, développer un esprit critique par rapport au contenu scientifique des articles et formuler une question de recherche sur une problématique géographique ;
    • adopter une méthode scientifique pour résoudre une problématique géographique, utiliser la littérature scientifique et les principaux concepts et notions de la discipline géographique ;
    • défendre oralement ses choix méthodologiques ;
    • apprendre la communication scientifique, essentielle pour les géographes amené·es à résoudre des problèmes de société en constante interaction avec la diversité des acteurs concernés.

Évaluation

  • En bloc 1

En bloc 1, des évaluations formatives sont organisées début novembre dans certaines matières. Les enseignant·es corrigent les copies, les commentent et organisent des séances de correction collectives. Ces tests n’interviennent pas dans les notes qui seront attribuées en fin d’année. Il s’agit uniquement d’un outil de formation pour que les étudiant·es puissent se rendre compte du niveau d’exigence des enseignant·es et juger de l’efficacité de leur travail et de leur aptitude à gérer une situation d’examen.

Une aide personnalisée ou en petits groupes est également offerte aux étudiant·es afin d’analyser les résultats obtenus aux évaluations formatives, de discuter de la méthode de travail ou d’approfondir certaines parties d’une matière.

En janvier, les étudiant·es de bloc 1 présentent les examens sur les matières enseignées lors du 1er quadrimestre. En cas d’échec, le résultat obtenu n’est pas pris en compte et les étudiant·es pourront encore présenter l’examen concerné en juin et en août-septembre.

  • Au-delà du bloc 1

Au-delà du bloc 1, les étudiant·es présentent en janvier un examen sur chacune des UE suivies. La note obtenue en janvier est définitive et retenue pour la première session d’examens.