Politique études

Votre bachelier commence par une large formation en sciences humaines (économie politique, droit, philosophie, histoire, sociologie, information médiatique) et en outils d’analyse (méthodes qualitatives, statistiques et base de données). 

Vous apprenez à maîtriser les bases des quatre axes majeurs de la discipline : la sociologie politique, l’analyse de l’action publique, la théorie et l’histoire des idées politiques et les relations internationales et européennes. 

Dès le deuxième bloc, vous êtes au cœur des spécificités des sciences politiques ! Vous maîtrisez la politique belge et les jeux de pouvoir au niveau national, européen et international. L’aspect international de votre formation se précise grâce aux cours de relations économiques, relations internationales, droit public et des institutions européennes, politique économique internationale… mais aussi grâce aux rencontres de professionnels du domaine. 

Vous partez sur de bonnes bases

  • vous souhaitez maîtriser les mécanismes du fonctionnement de notre société ; 
  • vous souhaitez participer directement à la gestion de notre société et à ses évolutions ; 
  • vous êtes passionnés par l’actualité et par les questions politiques aux niveaux national, européen et international ; 
  • vous avez l’esprit analytique et critique ; 
  • vous vous exprimez avec aisance à l’oral et par écrit et souhaitez le faire dans d’autres langues. 

Méthodes d’enseignement

Cours, séances d’exercices, coaching de projets, rencontres de professionnels du métier… tout est mis en œuvre pour assurer une excellente maîtrise des concepts et le développement de compétences pratiques. 

Sciences politique études

Dès le début, vous apprenez à identifier les phénomènes politiques, à rechercher l’information, à analyser les données et à proposer des actions concrètes pour répondre aux différents défis institutionnels, économiques, sociaux, et diplomatiques. 

Tout au long de votre formation, vous développez des aptitudes de communication, non seulement en français, mais aussi dans deux autres langues : anglais et néerlandais ou allemand ou espagnol. À partir du bloc 2, plusieurs cours sont dispensés entièrement en anglais et se basent sur des lectures individuelles et dirigées, apprentissage du vocabulaire de la discipline, séances de discussion collectives… 

Lors des séminaires et des nombreux travaux pratiques, vous rencontrez des responsables d’institutions internationales, des femmes et des hommes politiques belges et des représentants de la société civile. Grâce à leurs expériences, vous adoptez un regard nouveau sur les piliers de la science politique pour en devenir des spécialistes. 

#A-E-Learning

Au cœur des enjeux politiques dès le bachelier !

L’apprentissage par projet croise et mobilise vos connaissances de plusieurs disciplines autour de cas concrets.  

 Tels de véritables experts de la politique, vous apprenez à travailler de manière collaborative et à faire preuve de multiples compétences : 

  • depuis l’observation, la recherche documentaire, la critique des sources, la collecte et l’analyse des données ; 
  • à la production d’un rapport de qualité — avec, dans certains cas, un policy brief rédigé en anglais — que vous présentez, avec votre équipe, devant un jury. 

Pour booster vos soft skills de communication en langue étrangère, un coaching est assuré par vos professeurs de langues. 

La pédagogie Learning by doing

Les projets prennent une part de plus en plus importante au cours de votre bachelier, à travers des cas concrets et diversifiés des sciences politiques : 

EN BLOC 1 : 

  • Observer les acteurs et leur communication 2.0 
    • Comment les acteurs politiques se positionnent dans les médias papiers, audiovisuels et numériques ? 
    • Un travail d’observation, d’identification et de description que vous réalisez dans votre Projet de bloc 1 « Décrypter la communication politique »

EN BLOC 2 : 

  • Expliquer l’évolution des politiques publiques dans nos sociétés en transitions 
    • Comment nos sociétés s’adaptent-elles dans un monde en mutation ? 
    • Au travers d'une enquête qualitative de terrain, vous analysez et décrivez comment les autorités publiques et les acteurs de terrain répondent aux défis sociétaux du XXIe siècle : Projet de bloc 2 « Policy-making in transforming societies »

EN BLOC 3 : 

  • Agir comme les acteurs dans des simulations de négociation 
    • Comment utiliser l'argumentation et la négociation pour atteindre des accords ? 
    • Votre Projet de bloc 3 « European integration: learning theories in negotiation role-plays » vous place au cœur de l’action. Vous incarnez les négociateurs des États membres au travers d’un « triologue européen » entre le Conseil, la Commission et le Parlement européen. 

Une expérience internationale

En fin de bachelier, vous avez la possibilité de réaliser un séjour d’études notamment en France (Université de Montpellier, Université Catholique de Lille…), aux Pays-Bas (Université de Maastricht), aux États-Unis (Université de Creighton) en Espagne (Université de Valence, Université de Loyola Andalousie), en Italie (Université du Sacré Cœur-Milan, Université de Salerne) ou en Allemagne (Université de Trêves).

Aides à la réussite

Réussir une année d’études à l’université implique de nombreux défis. 

Pour vous aider à les relever, l’UNamur vous accompagne dans le développement de vos compétences disciplinaires, méthodologiques, humaines… avec le soutien de nombreux professionnels. 

Cours préparatoires, aide individualisée…

Après le bachelier : le master

La formation de bachelier en sciences politiques de l’UNamur donne accès à des masters dans l'ensemble des universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles, tels que le master en sciences politiques (orientation générale ou relations internationales), le master en administration publique, ou le master en études européennes.

Mais de nombreux étudiants de l’Université de Namur décident de poursuivre leurs études au sein d'universités prestigieuses à l'étranger (Sciences Po Paris, King’s College London, Université d’Edimbourg, School of Oriental and African Studies - SOAS, Université d’Amsterdam….).

Sous réserve de modifications - version définitive disponible dès le 1er juin 2024.
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Conditions d'admission

Peuvent être admis aux études de bachelier, les titulaires d’un des titres suivants :

  • soit du certificat d'enseignement secondaire supérieur délivré à partir de l'année scolaire 1993-1994 par un établissement d'enseignement secondaire de plein exercice ou de promotion sociale de la Communauté française ainsi que les titulaires du même certificat délivré, à partir de l'année civile 1994, par le jury de la Communauté française (1);
  • soit du certificat d'enseignement secondaire supérieur délivré au plus tard à l'issue de l'année scolaire 1992-1993 accompagné du diplôme d'aptitude à accéder à l'enseignement supérieur (2);
  • soit d'un diplôme délivré par un établissement d'enseignement supérieur de la Communauté française sanctionnant un grade académique, soit d'un diplôme délivré par une institution universitaire ou un établissement organisant l'enseignement supérieur de plein exercice en vertu d'une législation antérieure (3) ;
  • soit d'un diplôme d'enseignement supérieur délivré par un établissement d'enseignement de promotion sociale (4);
  • soit d'une attestation de succès à un des examens d'admission organisés par les établissements d'enseignement supérieur ou par un jury de la Communauté française ; cette attestation donne accès aux études des secteurs, des domaines ou des cursus qu'elle indique ;
  • soit d'un diplôme, titre ou certificat d'études similaire à ceux mentionnés aux littéras précédents délivré par la Communauté flamande, par la Communauté germanophone ou par l'Ecole royale militaire ;
  • soit d'un diplôme, titre ou certificat d'études étranger reconnu équivalent à ceux mentionnés aux littéras précédents (1) à (4) ;
  • soit du diplôme d'aptitude à accéder à l'enseignement supérieur (DAES) conféré par le jury de la Communauté française ;
  • soit d'une décision, prise par le Gouvernement de la Communauté française de Belgique, attestant de l'équivalence du niveau d'études réalisées à l'étranger à un niveau d'études sanctionnées par l'octroi d'un grade académique de la Communauté française.

Sous certaines conditions, l’étudiant peut obtenir une réduction de la charge d’enseignement (jusqu’à 120 crédits maximum).

Pour plus d’informations, il y a lieu de prendre contact avec le service des inscriptions.

 

Description

Le bachelier commence par une large formation en sciences humaines (économie poli­tique, droit, philosophie, histoire, sociologie, information médiatique) et en outils d’analyse (méthodes qualitatives, statistique et informatique). Les cours de langues (anglais, néerlandais ou allemand ou espagnol) développent les compétences nécessaires pour communiquer à l’écrit et oralement dans des environnements et des équipes multiculturelles.

Les étudiants apprennent à maîtriser les bases de quatre axes majeurs de la discipline : la sociologie politique, l’analyse de l’action publique, la politique belge et comparée, la théorie et l’histoire des idées politiques, et les relations internationales et européennes.

Dès le début du cursus en bloc 1, les projets en sciences politiques, réalisés de manière collaborative, amènent les étudiants à décloisonner leurs connaissances et les rendent actrices et acteurs de leur apprentissage. Ces projets permettent également de développer un certain nombre de compétences transversales comme le travail collaboratif ou encore la communication orale et écrite, y compris dans les langues étrangères.

Dès le bloc 2, les étudiants sont au cœur des spécificités des sciences politiques. Ils maîtrisent la politique belge et la compréhension du fonctionnement national, européen et international. D’une part, la politique belge et comparée est analysée dans ses développements les plus récents (montée du populisme et extrême-droite en Europe, évolutions et transformations des systèmes de partis, Réforme de l’État, crise de la démocratie représentative, etc.) ; au travers d’un cursus qui intègre les conclusions des projets de recherches de pointe menées par les enseignants. L’aspect international de sa formation se précise grâce aux unités d’enseignement (UE) de relations économiques, relations internationales, droit public et des institutions européennes, politique économique internationale ; mais aussi grâce aux rencontres de professionnels du domaine.

 

Mobilité et ouverture internationale

Le programme de bachelier en sciences politiques sensibilise les étudiants à l’internationalisation.

Cette sensibilisation se fait par le contenu des UE, la langue d’enseignement (plusieurs UE sont enseignées en anglais), la formation en langues, l’enseignement par des professeurs étrangers, mais aussi l’organisation de séjours d’études Erasmus.

S’ils font preuve de résultats satisfaisants, les étudiants peuvent, en fin de cycle, réaliser un séjour d’études d’un quadrimestre dans une université en Belgique (Vrije Universiteit Brussel), en Europe (Université de Montpellier, Université Catholique de Lille, Université Catholique de l’Ouest-Angers, Université de Maastricht, Université de Trêves, Université de Loyola Andalousie, Université de Valence, Université Catholique du Sacré Cœur-Milan, Université de Debrecen, Université Alexandru Ioan Cuza) ou hors-Europe (Université de Creighton-USA), pour autant qu’ils maitrisent la langue d’enseignement de l’université d’accueil (anglais ou autre).


 

 

Aide à la réussite

  • Initiation aux outils informatiques de l’UNamur

Dès le début du bloc 1, des séances d’initiation aux outils informatiques de l’Université permettent aux étudiants de se familiariser avec le fonctionnement de l’ensemble des outils informationnels de l’Université : Webcampus, Webmail, etc.

  • Passeport pour le bac

En début de bloc 1, les étudiants sont invités à répondre à un questionnaire appelé « Passeport » qui leur permet de se situer par rapport aux attentes des enseignants et par rapport aux autres étudiants. Sur base des résultats, les étudiants peuvent bénéficier de séances de correction et de renforcement des prérequis. Ces « passeports » sont réalisés à partir d’une recherche menée au départ de l’Université de Namur pour cerner les « prérequis » nécessaires lors de l’entrée à l’université, c’est-à-dire les aptitudes apprises dans le secondaire auxquelles les unités d’enseignement de bloc 1 font appel.

  • Méthodologie du travail étudiant

Dès le début du bloc 1, des séances de méthodologie du travail universitaire sont organisées pour que les étudiants se familiarisent avec les nouvelles techniques d’apprentissage telles que : prendre des notes exhaustives d’exposés denses, gérer son temps de travail en se fixant ses propres échéances intermédiaires, mémoriser des quantités de matières plus importantes que dans le secondaire et donc les résumer et les synthétiser. Ils doivent assurer leur compréhension des textes liés aux différentes matières et se familiariser à un type de communication propre à l’université. Disposer de stratégies efficaces dans ces domaines constitue un atout majeur pour réussir une première année.

Par ailleurs, la Cellule interfacultaire d’appui pédagogique de l’UNamur propose un suivi individuel. Tout au long de l’année, un conseiller est à la disposition des étudiants pour faire le point sur leurs méthodes et techniques d’étude et les aider à les améliorer.

  • Remédiation

Des séances de remédiation sont organisées en groupes restreints ; elles permettent aux étudiants de revoir de façon approfondie les matières enseignées et de se préparer efficacement aux examens. Les modalités de ces séances sont spécifiques à chaque cours et sont précisées par l’enseignant. Elles consistent en séances d’exercices, d’explications de certains points de la matière, de corrections d’exercices faits à domicile, etc.

  • Permanences

Des enseignants ou assistants organisent régulièrement des séances de questions-réponses collectives. En dehors de ces permanences, ils peuvent également recevoir les étudiants sur rendez-vous.

  • Entre les sessions d’examens

Après les évaluations de janvier et de juin, les étudiants ont la possibilité de consulter leurs copies d’examens, d’assister à une correction, d’obtenir des explications complémentaires, de corriger des exercices réalisés à domicile, etc.

Toutes ces activités sont coordonnées par la Cellule didactique de la Faculté qui assure un rôle d’interface entre les étudiants et les enseignants.

 

Méthodes d'enseignement

Le programme de bachelier en sciences politiques de l’Université de Namur est un programme d’excellence. Il se déploie essentiellement en groupes de taille réduite, ce qui favorise une pédagogie de proximité, sensible à la qualité des interactions entre les étudiants, les enseignants et le personnel administratif.

Théorie, séances d’exercices, rencontres de professionnels du métier… tout est mis en œuvre pour assurer une excellente maîtrise des concepts et le développement de compétences pratiques.

La pédagogie par projets occupe une place centrale dans les techniques d’apprentissage utilisées au sein du programme. Les « projets » sont présents dès la première année et occupent un poids croissant dans les différents blocs (« Observer » en bloc 1, « Expliquer » en bloc 2 et « Agir » en bloc 3). Ils mobilisent les enseignants de plusieurs disciplines et sont construits de manière à amener les étudiants à décloisonner les matières et à mobiliser leurs connaissances et compétences autour de cas concrets.

Dès le début de la formation, les étudiants apprennent à mesurer les phénomènes politiques, à rechercher l’information, à analyser la documentation et à proposer des actions concrètes pour répondre aux différents défis institutionnels, économiques, sociaux, et diplomatiques.

Tout au long de la formation, les étudiants développent des aptitudes de communication, non seulement en français, mais aussi dans deux autres langues : anglais et néerlandais (ou allemand ou espagnol). À partir du bloc 2, plusieurs UE sont dispensées entièrement en anglais et se basent sur des lectures individuelles et dirigées, apprentissage du vocabulaire de la discipline, séances de discussion collectives…

Lors des séminaires et des nombreux travaux pratiques, les étudiants rencontrent des responsables d’institutions internationales, des hommes politiques belges et des chefs d’entreprise. Grâce à leurs expériences, ils adoptent un regard nouveau sur les piliers de la science politique pour en devenir des spécialistes.

 

Finalités et objectifs

Au terme de leur formation de bachelier, les étudiants seront capables de :

  1. adopter un mode d’approche « ouvert », aux plans théorique, méthodologique et pratique, des phénomènes de la vie politique, afin de pouvoir mesurer leur singularité relative ;
  2. maîtriser l’essentiel des réalités politiques contemporaines, qu’elles soient belges, européennes ou mondiales, en pouvant avancer des explications pertinentes et sensibles à la complexité du sujet ;
  3. communiquer de façon claire et structurée, en mobilisant de manière appropriée les standards et le vocabulaire technique des sciences politiques ;
  4. utiliser des outils disciplinaires et pluridisciplinaires, en veillant à la logique de raisonnement ; 
  5. maîtriser et être capables de mobiliser les composantes essentielles d’une démarche scientifique rigoureuse ;
  6. activer des stratégies d’apprentissage (individuelles et collectives) et d’autonomisation.

Le programme de bachelier vise à développer, de manière progressive et cumulative, ces différentes compétences interdépendantes. Les trois premières compétences constituent le noyau dur des aptitudes développées. Elles influencent les trois autres compétences qui sont, quant à elles, acquises de manière différenciée à mesure que le cursus se déploie.

 

Évaluation

  • En bloc 1

En bloc 1, des tests écrits indicatifs sont organisés fin octobre dans certaines matières. Les copies, corrigées et commentées, sont remises aux étudiants. Ces tests permettent aux étudiants d’être confrontés rapidement à une évaluation de niveau universitaire et de se situer par rapport à ces exigences. Les étudiants peuvent discuter de leurs résultats avec les enseignants, les assistants et la Cellule didactique et faire éventuellement appel à l’aide du Service de Pédagogie Universitaire si leur méthode de travail s’avère inadéquate. Des séances de correction collective et de remédiation par petits groupes sont proposées aux étudiants en difficulté.

En janvier, les étudiants de bloc 1 présentent les examens sur les matières enseignées lors du 1er quadrimestre. En cas d’échec, le résultat obtenu n’est pas pris en compte et les étudiants pourront encore présenter l’examen concerné en juin et, le cas échéant, en août-septembre.

  • Au-delà du bloc 1

Au-delà de la première année, les étudiants adaptent plus efficacement leur effort à la nature et à l’importance de chacune des matières du programme. Ils ne subissent plus d’interrogations régulières, sinon dans le cadre des travaux dirigés, et ils présentent en janvier un examen sur chacune des unités d’enseignement suivies. La note obtenue en janvier est définitive et retenue pour la première session d’examens.

 

Les métiers essentiels pour les grands défis de demain

Puissance, pouvoir et décisions 

En tant que politologues, vous maîtrisez les principes à travers lesquels la société se structure. 

Experts dans la compréhension des mécanismes du pouvoir et de la vie politique, économique et sociale, vous dénouez les secrets et les enjeux de l’action publique sur la scène locale, régionale, nationale et internationale. 

L’histoire de la démocratie, du libéralisme, du nationalisme ainsi que vos connaissances tirées de l’économie, du droit, de l’histoire et de la philosophie vous permettent de porter un regard critique sur la société actuelle. Cette capacité unique à croiser les regards vous distingue et vous place parmi les acteurs les mieux préparés pour comprendre et faire évoluer le monde dans lequel nous vivons. 

Vie politique 

Les diplômés participent activement à la vie politique au sein des cabinets ministériels, partis politiques, syndicats, groupes parlementaires... Ils suivent les débats et élaborent des dossiers fouillés sur des questions précises à l’attention des représentants élus. 

Administration publique nationale et internationale 

Quel que soit le niveau de pouvoir (fédéral, communautaire, régional, provincial ou communal), les politologues sont aptes à gérer les affaires courantes dans tous les services publics (santé, intérieur, finances, enseignement, affaires étrangères...). 

De nombreux diplômés rêvent d’exercer une fonction au sein d’une organisation internationale (Union européenne, OTAN, FAO…). Les concours et les quotas nationaux limitent les opportunités d’emploi dans ce secteur. Néanmoins, la plupart de ces institutions offrent des stages aux jeunes diplômés, ce qui peut, dans certains cas, augmenter les chances d’y décrocher un emploi comme contractuel.

Sciences politiques études

Monde associatif 

Des comités de quartier aux organisations d’aide au développement au sens large, nombreuses sont les associations où les diplômés en sciences politiques peuvent se mettre au service de la chose publique. Ils y exercent des fonctions de recherche, de décision ou de gestion. 

Autres secteurs  

Les politologues peuvent travailler dans les médias ou devenir porte-parole d’une organisation politique, à condition bien sûr, qu’ils manifestent des aptitudes spécifiques personnelles, voire qu’ils bénéficient d’une formation complémentaire. Les grandes entreprises privées (banques, consultance…) apprécient l’ouverture internationale de certains politologues, à qui elles confient des missions où les liens avec l’étranger sont désormais cruciaux. 

Des acteurs clés de la société 

Capables d’utiliser un savoir juridique, sociologique, politique et économique pour élaborer un récit cohérent sur un sujet donné, les politologues disposent d’une large sphère d’action professionnelle. Au moment de décrocher un premier emploi, outre la maîtrise des méthodes d’analyse (qualitatives et quantitatives), la maîtrise des langues et la richesse de l’engagement, notamment dans le monde associatif, seront souvent déterminantes. 

Des « architectes » de l’action publique 

Les étudiants en sciences politiques partagent un sens de l’intérêt général poussé, tant à un niveau local que dans une perspective globale. C’est d’ailleurs pour encourager cette ouverture au monde que l’UNamur propose aux étudiants de cette filière d’effectuer un séjour Erasmus dès le troisième bloc de bachelier. 

Faire évoluer la société nécessite d’en comprendre les rouages les plus fins. Au terme de leur formation, les politologues maîtrisent le fonctionnement des institutions belges et/ou internationales, ainsi que l’économie et la gestion de la chose publique. Ils sont préparés à élaborer des programmes d’action, à la fois réalistes et respectueux des contraintes, en réponse à des problèmes de société de plus en plus complexes. 

Les études en sciences politiques développent aussi l’aptitude à communiquer en français et en langue étrangère. Les politologues doivent pouvoir expliquer ce qu’ils font et défendre avec rigueur les résultats de leur action.