Trois soirées débats, auxquelles tout citoyen qui le souhaite est cordialement invité (inscription par mail ou via un formulaire en ligne, se tiendront très prochainement dans l’espace culturel Quai 22, de 18h00 à 20h30, à Namur, et porteront sur les thèmes suivants :
- Le 10 mars 2023 : échange sur les impacts de ces nouvelles technologies sur la démocratie
- Le 13 mars 2023 : échange sur les impacts de ces nouvelles technologies sur l’éducation
- Le 16 mars 2023 : échange sur les impacts de ces nouvelles technologies sur la santé
Lors de ces tables rondes, plusieurs questions seront posées aux participants afin de lancer les débats. « Nous leur demanderons de se projeter dans la société qu’ils souhaitent voir advenir. Et à partir de là d’essayer d’exprimer de façon argumentée dans quelle mesure ces nouvelles technologies leur paraissent rencontrer ou non leurs besoins et intérêts, mais aussi ceux des générations présentes et à venir », explique Valérie Tilman, impliquée dans le projet NHNAI (Institut Esphin).
Le projet étant international, des débats du même type se tiendront en parallèle dans les pays partenaires, une dizaine au total, parmi lesquels la France, le Chili, l’Italie, les Etats-Unis, Taïwan, etc. Chaque équipe de recherche nationale a pour mission de susciter l’implication de citoyens de son pays dans des débats publics portant sur l’impact de ces nouvelles technologies sur la santé, l’éducation et la démocratie.
Lors d’une prochaine phase qui débutera en avril 2023, les citoyens qui auront participé à ces débats seront invités à les poursuivre sur une plateforme numérique : « Nous allons les inviter à débattre en ligne sur une plateforme appelée Cartodébat. Sur base des préoccupations, des espoirs, des nœuds de tensions qui auront émergé des tables rondes, nous les laisserons échanger par écrit leurs différents points de vue argumentés dans un souci non de recherche du consensus, mais de découverte de la complexité par le dialogue, et d’une meilleure compréhension mutuelle », complète Nathanaël Laurent, impliqué lui aussi dans ce projet.
Une analyse globale de tous les arguments récoltés sera ensuite réalisée, aussi bien à l’échelon national qu’au niveau international. Sur base de celle-ci, des recommandations pourraient être rédigées et soumises au monde politique.
Ce projet, entamé en 2022, devrait durer quatre à cinq ans.