Marc Hennequart a rejoint l'UNamur en tant que Professeur en biochimie et biologie cellulaire pour la Faculté de médecine, Département de médecine vétérinaire. Au sein de l'Institut NARILIS, ses recherches se concentreront sur l’identification de processus métaboliques mis en place par les cellules cancéreuses pour maintenir leur capacité proliférative et invasive.
Durant ses travaux de recherche doctorale, Marc Hennequart a étudié l'immunologie du cancer au sein du laboratoire du Professeur Benoit van den Eynde à l'Institut Ludwig pour la recherche contre le cancer à Bruxelles. Durant sa thèse, il s'est passionné pour les adaptations métaboliques que les cellules cancéreuses mettent en œuvre pour survivre et échapper au système immunitaire, le conduisant à effectuer un post-doctorat avec le Dr. Karen Vousden au Francis Crick Institute à Londres pendant 5 ans.
Marc Hennequart et son équipe étudieront plus particulièrement les étapes précoces de l'oncogenèse du cancer du pancréas, un cancer particulièrement agressif avec un faible taux de survie à 5 ans, fixé à 14%.
« L'objectif sera d'identifier de nouvelles vulnérabilités métaboliques moins adaptables, ancrées dans des processus de transformation oncogénique, tel que la transition des cellules acinères du pancréas en cellules ductales, plutôt que de se concentrer sur des tumeurs bien établies dont l’hétérogénéité métabolique permet une plus grande résistance aux traitements », détaille le professeur Henneuqart.
À long terme, l’équipe ambitionne de développer de nouvelles approches thérapeutiques et d’identifier de nouveaux biomarqueurs métaboliques pour la détection du cancer du pancréas.
Grâce à une start-up Grant Collen Francqui, l'équipe dirigée par le chercheur se penchera également sur le cancer du poumon et plus spécifiquement sur l'influence de la pollution de l'air et des composés organiques volatils sur les cellules cancéreuses et immunitaires du poumon. Le projet a débuté en septembre 2023 avec un budget de 100 000 € provenant de la Fondation Francqui et 100 000 € provenant l'Université de Namur.