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Conditions d'admission

Peuvent être admis aux études de bachelier, les titulaires d’un des titres suivants :

  • soit du certificat d'enseignement secondaire supérieur délivré à partir de l'année scolaire 1993-1994 par un établissement d'enseignement secondaire de plein exercice ou de promotion sociale de la Communauté française ainsi que les titulaires du même certificat délivré, à partir de l'année civile 1994, par le jury de la Communauté française (1);
  • soit du certificat d'enseignement secondaire supérieur délivré au plus tard à l'issue de l'année scolaire 1992-1993 accompagné du diplôme d'aptitude à accéder à l'enseignement supérieur (2);
  • soit d'un diplôme délivré par un établissement d'enseignement supérieur de la Communauté française sanctionnant un grade académique, soit d'un diplôme délivré par une institution universitaire ou un établissement organisant l'enseignement supérieur de plein exercice en vertu d'une législation antérieure (3) ;
  • soit d'un diplôme d'enseignement supérieur délivré par un établissement d'enseignement de promotion sociale (4);
  • soit d'une attestation de succès à un des examens d'admission organisés par les établissements d'enseignement supérieur ou par un jury de la Communauté française ; cette attestation donne accès aux études des secteurs, des domaines ou des cursus qu'elle indique ;
  • soit d'un diplôme, titre ou certificat d'études similaire à ceux mentionnés aux littéras précédents délivré par la Communauté flamande, par la Communauté germanophone ou par l'Ecole royale militaire ;
  • soit d'un diplôme, titre ou certificat d'études étranger reconnu équivalent à ceux mentionnés aux littéras précédents (1) à (4) ;
  • soit du diplôme d'aptitude à accéder à l'enseignement supérieur (DAES) conféré par le jury de la Communauté française ;
  • soit d'une décision, prise par le Gouvernement de la Communauté française de Belgique, attestant de l'équivalence du niveau d'études réalisées à l'étranger à un niveau d'études sanctionnées par l'octroi d'un grade académique de la Communauté française.

Sous certaines conditions, l’étudiant peut obtenir une réduction de la charge d’enseignement (jusqu’à 120 crédits maximum). 

Pour plus d’informations, il y a lieu de prendre contact avec le service des inscriptions.

 

Description

Le programme de bachelier à Namur se caractérise par une étude dès le départ des grands domaines de la biologie (biologie générale, diversité et évolution végétale, animale et des microorganismes) et se complète des notions fondamentales de chimie et physique expérimentale.

Par la suite, la formation en biologie s’intensifie et se spécialise avec les unités d’enseignement (UE) de physiologie, d’histologie, de génétique, de biochimie, d’écologie et de bio-informatique.

Après le premier bloc annuel, les étudiantes et étudiants peuvent remplacer certaines matières par des UE de son choix. Ils peuvent ainsi renforcer leurs aptitudes dans des domaines spécifiques tels que : bio-informatique, bioéthique, développement durable, économie… Au sein du conseil d’orientation, un·e enseignant·e suit les parcours des étudiant·es depuis leur entrée à l’UNamur jusqu’à l’obtention de leur diplôme de bachelier puis de master. L’enseignant·e les conseille dans leurs choix pour valoriser au mieux leurs acquis antérieurs, valider leur programme personnel et allier leurs projets à leur potentiel.

En troisième bloc, les étudiant·es personnalisent leur formation en choisissant une option :

  • biologie animale appliquée ;
  • biologie des organismes et écologie ;
  • biologie humaine cellulaire et moléculaire ;
  • microbiologie.

Ces quatre orientations distinctes préparent spécifiquement aux principaux masters en sciences biologiques sans fermer de porte, ni en master, ni sur le marché de l’emploi.

Les étudiant·es développent une bonne connaissance de l’anglais pour comprendre la littérature scien­tifique, mais aussi pour échanger avec d’autres scientifiques de leur domaine.

Une dimension humaine complète le bachelier par une approche réflexive sur le rôle et l’impact des sciences dans la société.

Mobilité et ouverture internationale

Durant le bachelier, les étudiant·es ont l’occasion d’effectuer plusieurs stages de courte durée, en Belgique et en France (exemple : le stage de biologie marine, en Bretagne, ou le stage de biologie intégrée dans la vallée du Samson). Des visites sont également programmées dans des entreprises ou centres de recherche hospitaliers dans la région namuroise.

En fin de cycle de bachelier, les étudiant·es ont la possibilité de réaliser un séjour d’études d’un quadrimestre dans une université étrangère telle que l’Université d’Upsala et d’Umea en Suède ou l’Université d’Ottawa au Canada.

Les séjours d’études en Europe s’effectuent sous l’égide du programme européen « Erasmus », alors que ceux qui se déroulent sur un autre continent bénéficient du soutien du Fonds d’Aide à la Mobilité Etudiante (FAME).

Aide à la réussite

L’Université de Namur souhaite faciliter la transition entre l’enseignement secondaire et l’université. Différents dispositifs pédagogiques sont mis en place pour aider les étudiant·es au cours de leurs études. La proximité des étudiant·es et des enseignant·es qui caractérise l’UNamur permet un apprentissage personnalisé et attentif.

  • Passeport pour le bac

En début de bloc 1, les étudiant·es sont invité·es à répondre à un questionnaire appelé « Passeport » qui leur permet de se situer par rapport aux attentes des enseignant·es et par rapport aux autres étudiant·es. Sur base des résultats, les étudiant·es peuvent bénéficier de séances de correction et de renforcement des prérequis. Ces « passeports » sont réalisés à partir d’une recherche menée au départ de l’Université de Namur pour cerner les « prérequis » nécessaires lors de l’entrée à l’université, c’est-à-dire les aptitudes apprises dans le secondaire auxquelles les unités d’enseignement de bloc 1 font appel.

  • Séminaire de méthodologie du travail étudiant

Dès le début du bloc 1, les étudiantes et étudiants doivent se familiariser avec de nouvelles techniques d’apprentissage : prendre des notes exhaustives d’exposés denses, gérer leur temps de travail en se fixant leurs propres échéances intermédiaires, mémoriser des quantités de matières plus importantes que dans le secondaire et donc les résumer et les synthétiser. Ils doivent assurer leur compréhension des textes liés aux différentes matières et se familiariser à un type de communication propre à l’université. Disposer de stratégies efficaces dans ces domaines constitue un atout majeur pour réussir une première année.

Un séminaire de 5 séances de méthodologie vise à préparer les étudiant·es à ces nouvelles techniques d’apprentissage.

Par ailleurs, le Service de Pédagogie Universitaire de l’UNamur répond à toute demande d’aide méthodologique et peut assurer un suivi individuel tout au long de l’année.

  • Remédiation

Dès la première semaine de cours et pendant tout le bloc 1, des séances de remédiation sont organisées et intégrées à la formation.

Les délégué·es de cours relayent auprès des enseignant·es les difficultés rencontrées par les étudiant·es. Des séances de remédiation et d’exercices sont alors proposées pour les contenus des UE moins bien compris par les étudiant·es. Concrètement, chaque mercredi, une partie de la mati­née est consacrée à la révision des principales matières scientifiques et à la méthodologie du travail universitaire. Ces séances peuvent prendre la forme d’ateliers, de forums de discussion, de laboratoires, de permanences...

  • Coach

Dès le début de l’année, les étudiant·es peuvent également bénéficier d’une aide personnalisée. Un coach les guide dans leurs études en leur proposant un service d’écoute, de conseil, d’interprétation des résultats, et les réoriente vers d’autres personnes ressources.

Méthodes d'enseignement

Théorie, séminaires, travaux pratiques, séances d’exercices, laboratoires, stages… tout est mis en œuvre pour assurer une excellente maîtrise des concepts et le déve­loppement de compétences pratiques dans les techniques les plus couramment utilisées par les biologistes.

Organisés en petits groupes, les travaux pratiques et séances d’exercices font découvrir aux étudiantes et étudiants les techniques propres à chaque discipline. Ils apprennent à utiliser les appareils, à faire les mesures puis à les interpréter. Ils observent ainsi, expérimentalement, certaines lois ou certains phénomènes exposés dans les enseignements théoriques.

Excursions et stages sont essentiels pour une science naturelle comme la biologie. C’est pourquoi, en plus des exercices et des laboratoires, les étudiant·es participent à des journées en situation réelle de mise en œuvre de la discipline : stage de biologie et d’écologie marine, stage de biologie environnementale, stage d’écologie et de biologie intégrative…

L’autonomie et l’esprit pratique sont des aptitudes que les étudiant·es apprennent à développer tout au long de leur formation. Ainsi, lors des « flipped classrooms » ou des apprentissages par problèmes, les étudiant·es préparent des parties de la matière en groupes encadrés par un·e enseignant·e. Ils présentent leurs conclusions et formulent des questions pour tirer le meilleur parti de l’interaction avec l’enseignant·e.

Grâce au projet « étudiant-chercheur », les étudiant·es peuvent s’initier à la recherche sous la supervision d’une chercheuse ou d’un chercheur du département. Cette expérience leur permet aussi de développer leur autonomie, créativité et sens critique.

La réalisation d’un travail de fin de cycle sur un sujet au choix clôture le bachelier. Ce projet est traité de manière bibliographique, pédagogique (pour permettre aux étudiant·es de participer à une activité de diffusion des sciences) ou expérimentale (accompagnement d’une chercheuse ou d’un chercheur au laboratoire).

Finalités et objectifs

Au terme de la formation de bachelier en sciences biologiques, les étudiant·es seront capables de :

  • maîtriser les autres disciplines scientifiques (chimie, physique, géologie, mathématique) en tant qu’outil au service des principales disciplines de la biologie ;
  • se positionner face aux défis sociétaux multiples et extrêmement variés qui concernent les biologistes et qui impliquent souvent l’utilisation ou l’invention de technologies de pointe ;
  • maîtriser l’anglais scientifique écrit, lu et parlé pour comprendre la littérature scientifique, mais aussi pour échanger avec d’autres scientifiques du domaine.

Évaluation

  • En bloc 1

En bloc 1, des évaluations formatives sont organisées début novembre dans certaines matières. Les enseignant·es corrigent les copies, les commentent et organisent des séances de correction collectives. Ces tests n’interviennent pas dans les notes qui seront attribuées en fin d’année. Il s’agit uniquement d’un outil de formation pour que les étudiant·es puissent se rendre compte du niveau d’exigence des enseignant·es et juger de l’efficacité de leur travail et de leur aptitude à gérer une situation d’examen.

Une aide personnalisée ou en petits groupes est également offerte aux étudiant·es afin d’analyser les résultats obtenus aux évaluations formatives, de discuter de la méthode de travail ou d’approfondir certaines parties d’une matière.

En janvier, les étudiant·es de bloc 1 présentent les examens sur les matières enseignées lors du 1er quadrimestre. En cas d’échec, le résultat obtenu n’est pas pris en compte et les étudiant·es pourront encore présenter l’examen concerné en juin et en août-septembre.

  • Au-delà du bloc 1

Au-delà du bloc 1, les étudiant·es présentent en janvier un examen sur chacune des UE suivies. La note obtenue en janvier est définitive et retenue pour la première session d’examens.