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Conditions d'admission

Peuvent être admis aux études de bachelier, les titulaires d’un des titres suivants :
  • soit du certificat d'enseignement secondaire supérieur délivré à partir de l'année scolaire 1993-1994 par un établissement d'enseignement secondaire de plein exercice ou de promotion sociale de la Communauté française ainsi que les titulaires du même certificat délivré, à partir de l'année civile 1994, par le jury de la Communauté française (1);
  • soit du certificat d'enseignement secondaire supérieur délivré au plus tard à l'issue de l'année scolaire 1992-1993 accompagné du diplôme d'aptitude à accéder à l'enseignement supérieur (2);
  • soit d'un diplôme délivré par un établissement d'enseignement supérieur de la Communauté française sanctionnant un grade académique, soit d'un diplôme délivré par une institution universitaire ou un établissement organisant l'enseignement supérieur de plein exercice en vertu d'une législation antérieure (3) ;
  • soit d'un diplôme d'enseignement supérieur délivré par un établissement d'enseignement de promotion sociale (4);
  • soit d'une attestation de succès à un des examens d'admission organisés par les établissements d'enseignement supérieur ou par un jury de la Communauté française ; cette attestation donne accès aux études des secteurs, des domaines ou des cursus qu'elle indique ;
  • soit d'un diplôme, titre ou certificat d'études similaire à ceux mentionnés aux littéras précédents délivré par la Communauté flamande, par la Communauté germanophone ou par l'Ecole royale militaire ;
  • soit d'un diplôme, titre ou certificat d'études étranger reconnu équivalent à ceux mentionnés aux littéras précédents (1) à (4) ;
  • soit du diplôme d'aptitude à accéder à l'enseignement supérieur (DAES) conféré par le jury de la Communauté française ;
  • soit d'une décision, prise par le Gouvernement de la Communauté française de Belgique, attestant de l'équivalence du niveau d'études réalisées à l'étranger à un niveau d'études sanctionnées par l'octroi d'un grade académique de la Communauté française.
Sous certaines conditions, l’étudiant peut obtenir une réduction de la charge d’enseignement (jusqu’à 120 crédits maximum).
 
Pour plus d’informations, il y a lieu de prendre contact avec le service des inscriptions.

 

Description

Les étudiantes et étudiants font leurs premiers pas en informatique avec une formation en développement de logiciels, bases de données, fonctionnement des ordinateurs et des réseaux, systèmes d’exploitation, intelligence artificielle…

Grâce aux mathématiques, ils maîtrisent les bases théoriques indispensables à de nombreuses autres unités d’enseignement (UE).

Pour comprendre la réalité humaine, économique et organisationnelle du métier d’informaticien·ne, le programme inclut une formation en sciences humaines avec des unités d’enseignement d’économie, de théorie des organisations, de philosophie…

Tout au long de leur formation, les étudiant·es apprennent à maîtriser une seconde langue : l’anglais ou le néerlandais.

À partir du bloc 2, les étudiant·es optent pour des cours aux choix dans divers domaines : mathématiques, droit, gestion, ouverture sur le monde et actualité ou ajout d’une troisième langue.

Aide à la réussite

  • Séance d’accueil

Le lendemain de la rentrée, le doyen et les différent·es responsables de la faculté accueillent les étudiant·es et leur communiquent les informations utiles sur la faculté (auditoires, pools d’ordinateurs…), l’organisation de l’année (horaires, examens…) et tous les services mis à leur disposition.

  • Passeports pour le bac

En début de bloc 1, les étudiant·es sont invité·es à répondre à des questionnaires appelés « Passeports » qui leur permettent de se situer par rapport aux attentes des enseignant·es et par rapport aux autres étudiant·es. Sur la base des résultats, les étudiant·es bénéficient de séances de correction et de renforcement des prérequis. Ces « passeports » sont réalisés à partir d’une recherche menée au départ de l’Université de Namur pour cerner les « prérequis » nécessaires lors de l’entrée à l’université, c’est-à-dire les aptitudes apprises dans le secondaire auxquelles les unités d’enseignement de bloc 1 font appel.

  • Méthodologie du travail étudiant

Dès le début du bloc 1, les étudiant·es doivent se familiariser avec de nouvelles méthodes d’apprentissage : prendre des notes exhaustives d’exposés denses, gérer son temps de travail en se fixant ses propres échéances intermédiaires, mémoriser des quantités de matières plus importantes que dans le secondaire et donc les résumer et les synthétiser. Ils doivent assurer leur compréhension des textes liés aux différentes matières et se familiariser à un type de communication propre à l’université. Disposer de stratégies efficaces dans ces domaines constitue un atout majeur pour réussir une première année. Des séances d’accompagnement dans cette nouvelle méthode de travail et d’étude sont organisées tout au long du premier quadrimestre.

De plus, si les étudiant·es rencontrent des difficultés dans leur méthode d’étude, le Service de pédagogie universitaire propose un suivi individuel. Tout au long de l’année, une coordinatrice pédagogique est à la disposition des étudiant·es en Faculté d’Informatique pour faire le point sur leurs méthodes et techniques d’étude et les aider à les améliorer.

  • Tutorat

Dès le début du bloc 1, les étudiant·es qui le souhaitent sont accompagné·es par un étudiant-tuteur inscrit dans une année supérieure pour faciliter leur intégration dans la vie universitaire et facultaire ainsi que pour résoudre des problèmes de méthodes de travail, de compréhension d’UE, de préparation aux examens… Des séances sont organisées par la coordinatrice pédagogique avant et après chaque moment d’évaluation afin de faire le point sur les méthodes de travail et d’études et de les ajuster pour entamer au mieux les évaluations futures.

Méthodes d'enseignement

Théorie, séances d’exercices, travaux pratiques, projets… tout est mis en œuvre pour assurer la maîtrise des concepts et développer les compétences pratiques des étudiant·es.

Tout au long de la formation, de nombreuses séances d’exercices et de travaux pratiques en petits groupes facilitent l’assimilation des matières.

Dès la première année, la pédagogie par projet permet aux étudiant·es d’être plongé·es rapidement dans la réalité des pratiques des informaticien·nes. Ils appliquent les concepts, les méthodes et les techniques à des situations concrètes pour proposer une solution logicielle adaptée.

Ils développent également des compétences sociales ou « soft skills » (communication, collaboration, esprit critique, gestion des conflits...) à travers les nombreux projets réalisés en groupe et au contact avec les futur·es utilisatrices et utilisateurs du système informatique.

Grâce à ces méthodes de pédagogie active, ils découvrent la gestion du travail en équipe et la répartition des responsabilités, indispensables à la réussite d’un projet informatique.

Finalement, la taille humaine des auditoires (+/- 80 étudiants en 1re année) permet aux étudiant·es de profiter d’une réelle proximité avec les enseignant·es.

Finalités et objectifs

La formation de bachelier en sciences informatiques à l’UNamur vise l’acquisition de cinq compétences générales :

  • maîtriser les technologies de l’information et de la communication : programmation, bases de données, systèmes d’exploitation et réseaux, intelligence artificielle, sécurité, systèmes d’information... ;
  • être les architectes de grandes applications informatiques : dans le domaine médical, dans le secteur bancaire et financier, en télécommunication, pour le gouvernement, dans la recherche et le développement, pour le secteur scientifique... ;
  • connaître et comprendre l’environnement organisationnel dans lequel fonctionnent les applications, en particulier les rapports entre informatique, individu, organisation (entreprise, administration, organisation du non marchand…) et société ;
  • être capables de piloter, concevoir et développer des projets innovants à haute valeur ajoutée pour les entreprises, qui soient porteurs de progrès pour la société ;
  • rester ouvert·es à d’autres domaines tels que les mathématiques, la gestion, le droit et les sciences humaines.

Au terme de leur formation de bachelier, les étudiant·es posséderont :

  • des compétences disciplinaires :
    • la compréhension et maîtrise des concepts de base de l’informatique et des systèmes d’information :
      • le rôle central des algorithmes et des structures de données principales et leur mise en œuvre dans des processus de construction de programmes ;
      • les principaux paradigmes de programmation ;
    • la capacité de concevoir et déployer un système d’information de taille moyenne ;
    • la maîtrise des savoirs mathématiques nécessaires au métier de l’informaticien·ne :
      • raisonner de manière formelle et utiliser le langage mathématique ;
      • construire et rédiger une démonstration mathématique synthétique et rigoureuse ;
         
  • des compétences transversales :
    • l’application d’une démarche scientifique :
      • rechercher, analyser et exploiter des documents techniques ou scientifiques (diagrammes, manuels, articles…) et résumer l’état des connaissances actuelles dans un domaine particulier, notamment afin de s’approprier le domaine métier des utilisatrices et utilisateurs du système informatique ;
      • rédiger des documents scientifiques en vue de mettre en évidence la rigueur de la démarche ;
    • la capacité à communiquer efficacement : faire un exposé oral convaincant et adapté à ses interlocutrices et interlocuteurs en utilisant les techniques appropriées de communication ;
    • l’adoption d’une démarche humaniste, critique et professionnelle :
      • articuler une réflexion interdisciplinaire autour d’une situation donnée ;
      • comprendre les questions sociétales, humaines et légales (aspects éthiques, impacts sociaux, environnementaux, sur le bien vivre ensemble…) que peut soulever le développement d’une solution informatique ;
      • faire preuve de respect, d’ouverture et de rigueur ;
      • faire preuve d’imagination et de créativité ;
      • réfléchir aux significations (au-delà des connaissances et des techniques) et travailler le sens.

Évaluation

  • En bloc 1

En bloc 1, des tests écrits indicatifs sont organisés fin octobre dans certaines matières. Les copies, corrigées et commentées, sont remises aux étudiant·es. Le but poursuivi est de confronter rapidement les étudiant·es à une évaluation de niveau universitaire et de les renseigner au plus tôt sur leurs faiblesses éventuelles, tout en leur donnant les moyens de les corriger, notamment par la proposition de séances de remédiation.

En janvier, les étudiant·es de bloc 1 présentent les examens sur les matières enseignées lors du 1er quadrimestre. En cas d’échec, les étudiant·es pourront encore présenter l’examen concerné en juin et, le cas échéant, en août-septembre.

Suite aux évaluations de janvier, des séances de remédiation spécifiques aux matières du premier quadrimestre sont organisées (séances de questions-réponses, corrections, tests...).

  • Au-delà du bloc 1

Au-delà de la première année, les étudiantes et étudiants adaptent plus efficacement leur effort à la nature et à l’importance de chacune des matières du programme. Ils ne sont plus soumis à des interrogations régulières, sinon dans le cadre des travaux dirigés et des cours articulés autour d’une évaluation formative et ils présentent en janvier un examen sur chacune des unités d’enseignement suivies. La note obtenue en janvier est définitive et retenue pour la première session d’examens. En cas d’échec, les étudiant·es pourront encore présenter l’examen concerné en août-septembre.