Geologie études

Dès la première année, en plus d'une formation de base en mathématiques, physique, chimie et biologie, vous explorez les bases de la géographie et de la géologie.

aides à la réussite-geologie

En deuxième et troisième année, les sciences fondamentales restent au programme et sont graduellement appliquées à l’étude du sous-sol et de la Terre (géochimie, géophysique, etc.). Vos connaissances et compétences de géologue se développent grâce à une large palette de cours thématiques : sédimentologie, paléontologie, minéralogie, cristallographie, pétrologie, ressources minérales, cartographie géologique, hydrogéologie, géomorphologie et géologie structurale.

Au cours du bachelier, vous apprenez à réaliser des observations de terrain et à traiter les données géologiques à l’aide d’outils quantitatifs. 

Le cycle se termine par un stage d’une semaine à l’étranger et un travail personnel encadré grâce auxquels vous mettez en pratique les compétences acquises et préparez la suite de votre formation.

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Vous partez sur de bonnes bases

  • vous êtes passionnés par les phénomènes naturels et vous souhaitez percer les secrets de la Terre ; 
  • vous avez des facilités pour schématiser ou dessiner de manière simplifiée ce que vous observez ; 
  • vous appréciez les sciences mathématiques, physiques, chimiques et biologiques sans avoir nécessairement suivi un programme fort dans le secondaire ; 
  • vous aimez le terrain et le contact avec la nature ; 
  • vous savez vous adapter à des conditions de vie et de voyage pas toujours confortables, mais enivrantes. 

Méthodes d’enseignement

Cours, séances d’exercices, travaux pratiques en laboratoire, journées et stages de terrain… tout est mis en œuvre pour assurer une excellente maitrise des concepts et le développement de compétences pratiques. 

Organisés en petits groupes, les travaux pratiques et laboratoires vous permettent d’assimiler les matières et d’approfondir les concepts sous la supervision d’un assistant. 

Excursions et stages sont essentiels pour une science naturelle comme la géologie. C’est pourquoi, en plus des exercices et des travaux de laboratoires, vous participez à des journées en situation réelle afin de mettre en œuvre votre discipline. 

Enseignement en géologie

Dans le cadre du travail personnel de fin de bachelier, vous réalisez une recherche originale (fondamentale ou appliquée) incluant l’acquisition de nouveaux résultats (en laboratoire et/ou sur le terrain) et leur interprétation. 

Expérience internationale

Vous souhaitez combiner vos études avec une expérience culturelle unique et/ou une immersion linguistique ? 

C’est possible grâce au programme Erasmus proposé en troisième année de bachelier. Vous pouvez réaliser ce séjour d’études en Flandre ou en Europe (par exemple à la KULeuven ou l’institut UniLaSalle-Beauvais). 

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Aides à la réussite

Réussir une année d’études à l’université implique de nombreux défis. 

Pour vous aider à les relever, nous vous accompagnons dans le développement de vos compétences disciplinaires, méthodologiques, humaines… avec le soutien de nombreux professionnels. 

Après le bachelier : le master

Quelques mois avant la fin de la formation de bachelier, une rencontre avec des responsables de différents programmes de masters vous aide à déterminer au mieux la suite à donner à votre formation. 

La formation de bachelier en sciences géologiques de l’UNamur vous ouvre naturellement les portes du master en sciences géologiques organisé dans les universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles, mais vous permet aussi d’envisager la poursuite de vos études à l’étranger. D’autres masters peuvent être envisagés : océanographie, environnement, ingénieur des mines, volcanologie… 

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Conditions d'admission

Peuvent être admis aux études de bachelier, les titulaires d’un des titres suivants :

  • soit du certificat d'enseignement secondaire supérieur délivré à partir de l'année scolaire 1993-1994 par un établissement d'enseignement secondaire de plein exercice ou de promotion sociale de la Communauté française ainsi que les titulaires du même certificat délivré, à partir de l'année civile 1994, par le jury de la Communauté française (1);
  • soit du certificat d'enseignement secondaire supérieur délivré au plus tard à l'issue de l'année scolaire 1992-1993 accompagné du diplôme d'aptitude à accéder à l'enseignement supérieur (2);
  • soit d'un diplôme délivré par un établissement d'enseignement supérieur de la Communauté française sanctionnant un grade académique, soit d'un diplôme délivré par une institution universitaire ou un établissement organisant l'enseignement supérieur de plein exercice en vertu d'une législation antérieure (3) ;
  • soit d'un diplôme d'enseignement supérieur délivré par un établissement d'enseignement de promotion sociale (4);
  • soit d'une attestation de succès à un des examens d'admission organisés par les établissements d'enseignement supérieur ou par un jury de la Communauté française ; cette attestation donne accès aux études des secteurs, des domaines ou des cursus qu'elle indique ;
  • soit d'un diplôme, titre ou certificat d'études similaire à ceux mentionnés aux littéras précédents délivré par la Communauté flamande, par la Communauté germanophone ou par l'Ecole royale militaire ;
  • soit d'un diplôme, titre ou certificat d'études étranger reconnu équivalent à ceux mentionnés aux littéras précédents (1) à (4) ;
  • soit du diplôme d'aptitude à accéder à l'enseignement supérieur (DAES) conféré par le jury de la Communauté française ;
  • soit d'une décision, prise par le Gouvernement de la Communauté française de Belgique, attestant de l'équivalence du niveau d'études réalisées à l'étranger à un niveau d'études sanctionnées par l'octroi d'un grade académique de la Communauté française.

Sous certaines conditions, l’étudiant peut obtenir une réduction de la charge d’enseignement (jusqu’à 120 crédits maximum).

Pour plus d’informations, il y a lieu de prendre contact avec le service des inscriptions.

 

Description

Utilisant de nombreuses techniques (cartographie, télédétection, statistique, modélisation...) et appliquant les mêmes méthodes d’apprentissage, les départements de géographie et de géologie de l’UNamur ont décidé de réaliser le premier bloc du bachelier en commun. Les étudiants peuvent donc choisir le programme qui leur convient par la suite et s’orienter vers une formation soit plus “humaine”, où les interactions homme-environnement-société sont étudiées en détail (bachelier en géographie), soit plus naturaliste, où la caractérisation et gestion des ressources minérales est appréhendée dans l’espace et dans le temps (bachelier en géologie).

Dès le premier bloc, à côté d’une formation de base dans les matières scientifiques, les étudiants appréhendent les fondements de la géographie (cartographie, analyse territoriale…) et de la géologie (minéralogie, tectonique des plaques, géologie de la Belgique…).

Par la suite, ils approfondissent leur discipline grâce aux cours de cristallographie, pétrologie, levé géolo­gique, paléontologie…

Tout au long de leur formation, ils découvrent le travail de terrain (levé cartographique, prospection géophysique, traçage hydrogéologique…), s’initient aux travaux géologiques de laboratoire et apprennent à utiliser les outils informatiques de traitement des données (cartographie assistée par ordinateur, modélisation géochimique, modélisation hydrogéologique, traitement de données structurales, de données géophysiques…).

Les étudiants donnent à leur formation une dimension pratique dans le cadre de cours sur l’hydrogéologie, la gestion des ressources minérales, la pédologie, les prospections géophysiques…

 

Mobilité et ouverture internationale

Des lectures d’articles scientifiques, présentations de communications en anglais, mais aussi réalisations d’expertises sur des objets/sites internationaux (Philippines, Maroc, Nouvelle-Calédonie, Éthiopie, Tunisie, République Démocratique du Congo, France) contribuent à la forte dimension internationale du programme de bachelier en sciences géologiques à l’UNamur.

L’ouverture internationale se traduit en outre par des échanges ERASMUS potentiels avec l’Université de Leuven et l’Université de LaSalle-Beauvais (France).

 

Aide à la réussite

L’Université de Namur (UNamur) souhaite faciliter la transition entre l’enseignement secondaire et l’université. Différents dispositifs pédagogiques sont mis en place pour aider les étudiants au cours de leurs études. La proximité des étudiants et des enseignants qui caractérise l’UNamur permet un apprentissage personnalisé et attentif.

  • Passeport pour le bac

En début de bloc 1, les étudiants sont invités à répondre à un questionnaire appelé « Passeport » qui leur permet de se situer par rapport aux attentes des enseignants et par rapport aux autres étudiants. Sur base des résultats, les étudiants peuvent bénéficier de séances de correction et de renforcement des prérequis. Ces « passeports » sont réalisés à partir d’une recherche menée au départ de l’Université de Namur pour cerner les « prérequis » nécessaires lors de l’entrée à l’université, c’est-à-dire les aptitudes apprises dans le secondaire auxquelles les unités d’enseignement de bloc 1 font appel.

  • Séminaire de méthodologie du travail étudiant

Dès le début du bloc 1, les étudiants doivent se familiariser avec de nouvelles techniques d’apprentissage : prendre des notes exhaustives d’exposés denses, gérer leur temps de travail en se fixant leurs propres échéances intermédiaires, mémoriser des quantités de matières plus importantes que dans le secondaire et donc les résumer et les synthétiser. Ils doivent assurer leur compréhension des textes liés aux différentes matières et se familiariser à un type de communication propre à l’université. Disposer de stratégies efficaces dans ces domaines constitue un atout majeur pour réussir une première année.

Un séminaire de 5 séances de méthodologie vise à préparer les étudiants à ces nouvelles techniques d’apprentissage.

Par ailleurs, la Cellule interfacultaire d’appui pédagogique de l’UNamur répond à toute demande d’aide méthodologique et peut assurer un suivi individuel tout au long de l’année.

  • Remédiation

Dès la première semaine de cours et pendant tout le bloc 1, des séances de remédiation sont organisées et intégrées à la formation : c’est l’opération « Tremplin ».

Les délégués de cours relayent auprès des enseignants les difficultés rencontrées par les étudiants. Des séances de remédiation et d’exercices sont alors proposées pour les contenus des UE moins bien compris par les étudiants. Concrètement, chaque mercredi, une partie de la mati­née est consacrée à la révision des principales matières scientifiques et à la méthodologie du travail universitaire.

  • Coach

Dès le début de l’année, les étudiants peuvent également bénéficier d’une aide personnalisée. Un coach les guide dans leurs études en leur proposant un service d’écoute, de conseil, d’interprétation des résultats, et les réoriente vers d’autres personnes ressources.

 

Méthodes d'enseignement

Théorie, séances d’exercices, travaux pratiques en laboratoire, journées et stages de terrain… tout est mis en œuvre pour assurer une excellente maîtrise des concepts et le développement de compétences pratiques.

Organisés en petits groupes, les travaux pratiques et laboratoires permettent aux étudiants d’assimiler les matières et d’approfondir les concepts sous la supervision d’un assistant.

27 journées sur le terrain ! Excursions et stages sont essentiels pour une science naturelle comme la géologie. C’est pourquoi, en plus des exercices et des travaux de laboratoires, les étudiants participent à des journées en situation réelle afin de mettre en œuvre leur discipline.

Grâce à une familiarisation avec la littérature scientifique et à des présentations en anglais, ils développent des aptitudes d’expression écrite et orale dans la langue scientifique internationale.

Dans le cadre du travail encadré de fin de bachelier, les étudiants réalisent une recherche originale (fondamentale ou appliquée) incluant l’acquisition de nouveaux résultats (en laboratoire et/ ou sur le terrain) et leur interprétation. Le meilleur travail est récompensé par le « Prix Omalius d’Halloy » valorisé lors de la remise officielle des diplômes en Faculté des Sciences.

L’approche pédagogique est basée sur les étapes suivantes : observer > décrire > investiguer > interpréter > décider > communiquer.

 

Finalités et objectifs

La formation de bachelier en sciences géologiques poursuit un double objectif : assurer une formation solide dans les branches scientifiques de base et initier l’esprit des étudiants à une démarche scientifique rigoureuse propre à leur future profession. Cette démarche se résume en six étapes : observation, description, investigation, interprétation, quantification et communication.

Au terme de la formation de bachelier en sciences géologiques à UNamur, les étudiants connaîtront :

  • les éléments fondamentaux des sciences physiques, chimiques, biologiques et mathématiques ;
  • tous les principaux concepts/processus géologiques ;
  • les principales notions de paléontologie, minéralogie, pétrologie, géochimie, ressources du sous-sol (y compris l’eau) et sciences de l’environnement ;
  • des notions avancées de géographie (notamment au travers de la première année commune aux bacheliers en sciences géologiques et en sciences géographiques).

Les étudiants seront capables de :

  • utiliser les outils de cartographie informatique (spécificité de l’UNamur) ;
  • observer, décrire, analyser et interpréter des phénomènes naturels et les communiquer oralement et par écrit ;
  • gérer l’intégralité d’une étude de terrain : localisation, log géologique, structure des terrains rencontrés… (spécificité de l’UNamur) ;
  • intégrer le niveau master en sciences géologiques dans n’importe quelle université en Europe.

 

Évaluation

  • En bloc 1

En bloc 1, des évaluations formatives sont organisées début novembre dans certaines matières. Les enseignants corrigent les copies, les commentent et organisent des séances de correction collectives. Ces tests n’interviennent pas dans les notes qui seront attribuées en fin d’année. Il s’agit uniquement d’un outil de formation pour que les étudiants puissent se rendre compte du niveau d’exigence à l’université et juger de l’efficacité de leur travail et de leur aptitude à gérer une situation d’examen.

Une aide personnalisée ou en petits groupes est également offerte aux étudiants afin d’analyser les résultats obtenus aux évaluations formatives, de discuter de la méthode de travail ou d’approfondir certaines parties d’une matière.

En janvier, les étudiants de bloc 1 présentent les examens sur les matières enseignées lors du 1er quadrimestre. En cas d’échec, le résultat obtenu n’est pas pris en compte et les étudiants pourront encore présenter l’examen concerné en août-septembre.

  • Au-delà du bloc 1

Au-delà du bloc 1, les étudiants présentent en janvier un examen sur chacune des UE suivies. La note obtenue en janvier est définitive et retenue pour la première session d’examens.

 

Les métiers des géologues

En géologie, les orientations géochimie, hydrogéologie, ressources minérales et géophysique sont actuellement fort recherchées. 

En Europe, de nombreux bureaux d’études et administrations engagent des géologues pour réaliser une partie des études environnementales suite à l’obligation, pour toute nouvelle implantation d’industrie (usine, étable…) ou ouvrage d’art (pont, autoroute, building…) de réaliser une étude d’incidence (qualité des fondations, risques de contaminations des aquifères…). Les géologues travaillent avec des équipes interdisciplinaires leur permettant ainsi d’élargir leurs domaines de compétences. 

La recherche fondamentale et appliquée existe dans les Universités, à l’Institut Royal des Sciences Naturelles de Belgique, à la Région wallonne, aux Travaux Publics (grands travaux et protection des sites) et dans certaines industries extractives, cimentières et verrières. La recherche industrielle et minière s’intéresse autant à la prospection qu’à la gestion et à la protection des sites d’extraction, de l’environnement et des eaux souterraines. Quelle que soit l’orientation choisie, la formation de géologue reste très appréciée dans le monde industriel de par la qualité des bases acquises en physique, chimie, mathématique… 

À l’étranger, surtout dans le cadre de l’assistance technique aux pays en voie de développement, plusieurs débouchés s’ouvrent chaque année dans l’industrie extractive, la prospection géologique et hydrogéologique ainsi que dans l’enseignement supérieur. 

Des spécialisations complémentaires au master sont réalisables en 1 an ou 2 et demeurent recherchées, surtout s’il s’agit de diplômes ou certificats acquis à l’étranger. On retiendra particulièrement les ressources minérales, l’hydrogéologie, la géochimie, la géophysique et l’environnement. 

En outre, les bases solides acquises en sciences fondamentales permettent aux géologues d’enseigner la chimie, la physique, la biologie et la géographie dans le cycle secondaire supérieur (4, 5 et 6e), actuellement en forte demande. 

 

Le diplôme de géologue permet d’exercer un grand nombre de spécialités : de la paléontologie à l’extraction des ressources du sous-sol (y compris l’eau) en passant par l’étude des météorites, le tout avec une grande possibilité de voyager. Pour ma part, j’ai eu la chance, pendant deux ans, d’exercer mon métier de géologue dans une mine d’or dans le nord du Québec. Mon quotidien se concentrait sur la recherche des bons filons. J’ai pu compter sur toutes les compétences acquises à Namur pour rapidement analyser et comprendre le gisement que j’exploitais. Ces compétences étaient d’ailleurs très appréciées et recherchées par mes patrons. Actuellement, je travaille en Belgique dans l’environnement, mais les possibilités de campagnes de terrain à l’étranger sont toujours bien présentes si l’envie me reprend. 

Pierre, ancien étudiant 

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