Lettres germaniques

Au départ, vous choisissez deux langues parmi le néerlandais, l’anglais et l’allemand. Pour chacune de celles-ci, vous suivez des cours de linguistique, de maitrise de la langue (lire, écouter, écrire, parler), d’histoire des littératures et des civilisations et d’analyse de textes littéraires.  

En linguistique, vous questionnez l’évolution, la diversité et la complexité du phénomène humain qu’est le langage. En littérature, vous découvrez comment la langue permet aux cultures de se définir et de fonctionner à travers la littérature. Ces cours visent à former un esprit critique capable de structurer et d’interpréter des informations textuelles, historiques et culturelles dans une perspective cohérente.  

Tous ces cours sont enseignés dans les langues que vous étudiez.  

Le programme développe vos aptitudes transversales d’analyse, de synthèse et de communication. 

Vous avez choisi des cours en allemand et vous n’avez qu’une connaissance très basique de la langue ?  

Un dispositif de mise à niveau est spécialement conçu pour vous et vous permet d’améliorer rapidement et sensiblement votre maitrise de l’allemand. Concrètement, il s'agit d'exercices intensifs reprenant la grammaire de base. 

Une troisième langue étrangère germanique… ou même romane 

Vous avez la possibilité d’étudier une troisième langue étrangère germanique ou romane parmi le néerlandais, l’anglais, l’allemand, l’espagnol et l’italien.  

Une grande souplesse dans votre programme : la formation complémentaire 

Vous pouvez aussi, si vous le souhaitez, enrichir votre programme par une formation complémentaire dans des disciplines très variées : psychologie, droit, informatique, sociologie, communication, langues et bien d’autres cours à option.  

Vous partez sur de bonnes bases

  • vous aimez la lecture ainsi que les films en V.O. ;  
  • vous avez le sens de la communication ;  
  • vous avez des connaissances de base et vous maitrisez suffisamment la compréhension à l’audition et à la lecture dans les deux langues que vous choisissez d’étudier (néerlandais, anglais ou allemand ).  

Méthodes d’enseignement

Lettres études

Cours, exercices, séjours et visites à l’étranger… tout est mis en œuvre pour que vous maitrisiez les langues étudiées, leur histoire et leur culture.  

Afin de favoriser votre apprentissage, les enseignements théoriques de langue et de linguistique sont complétés par des activités culturelles, des présentations par les étudiants et/ou des projets interactifs. Ils sont, en outre, accompagnés de séances pratiques en petits groupes.  

Les enseignements de littérature et de civilisation sont illustrés au travers de romans, de pièces de théâtre, de nouvelles et de films en V.O. à propos desquels vous discutez soit lors de conversations en groupes soit lors d’analyses individuelles.  

Les travaux en petits groupes permettent de faire le point sur vos connaissances, de mesurer les exigences des professeurs, d’évaluer votre méthode de travail et d’avoir des explications complémentaires sur des parties de matières mal comprises.  

Un travail de fin de cycle clôture votre formation de bachelier. Il vous permet de développer une démarche et un projet personnels. Vous pouvez, dès lors, aborder le master de façon autonome et créative. Plusieurs travaux de fin d’études réalisés par des germanistes namurois ont mené à une publication scientifique ! 

Un Erasmus en bachelier

En bloc 3, vous pouvez passer 4 mois dans une des universités partenaires de l’UNamur en Allemagne, en Angleterre, en Autriche, en Flandre, en Irlande, aux Pays-Bas, en Suisse ou encore aux États-Unis ou au Japon.  

En plus de l’immersion dans une des langues cibles, vous profitez d’une ouverture à la culture et à la vie quotidienne de ces communautés linguistiques, atouts majeurs dans la formation des futurs germanistes.

Aides à la réussite

Réussir une année d’études à l’université implique de nombreux défis. 

Pour vous aider à les relever, l’UNamur vous accompagne dans le développement de vos compétences disciplinaires, méthodologiques, humaines… avec le soutien de nombreux professionnels. 

Cours préparatoires, aide individualisée… Découvrez les dispositifs mis en place pour votre formation. 

Après le bachelier : le master

Le bachelier en langues et lettres germaniques donne accès automatiquement, en Fédération Wallonie Bruxelles, au master en langues et lettres germaniques. L’harmonisation des programmes vous laisse toute liberté de choix dans les différentes universités belges, y compris en Flandre.  

Nombreux sont les diplômés de Namur qui poursuivent – avec fruit – leurs études de master en Flandre (Anvers, Gand, Louvain) ou à l’étranger (Cologne, Innsbruck, Utrecht) !  

Les deux années de master comprennent l’étude de matières de spécialité, de matières à option ainsi que la présentation d’un mémoire.  

Le master en enseignement vous prépare spécifiquement à l’enseignement dans le secondaire supérieur.  

Sous réserve de modifications - version définitive disponible dès le 1er juin 2024.
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Conditions d'admission

Peuvent être admis aux études de bachelier, les titulaires d’un des titres suivants :

  • soit du certificat d'enseignement secondaire supérieur délivré à partir de l'année scolaire 1993-1994 par un établissement d'enseignement secondaire de plein exercice ou de promotion sociale de la Communauté française ainsi que les titulaires du même certificat délivré, à partir de l'année civile 1994, par le jury de la Communauté française (1);
  • soit du certificat d'enseignement secondaire supérieur délivré au plus tard à l'issue de l'année scolaire 1992-1993 accompagné du diplôme d'aptitude à accéder à l'enseignement supérieur (2);
  • soit d'un diplôme délivré par un établissement d'enseignement supérieur de la Communauté française sanctionnant un grade académique, soit d'un diplôme délivré par une institution universitaire ou un établissement organisant l'enseignement supérieur de plein exercice en vertu d'une législation antérieure (3);
  • soit d'un diplôme d'enseignement supérieur délivré par un établissement d'enseignement de promotion sociale (4);
  • soit d'une attestation de succès à un des examens d'admission organisés par les établissements d'enseignement supérieur ou par un jury de la Communauté française ; cette attestation donne accès aux études des secteurs, des domaines ou des cursus qu'elle indique;
  • soit d'un diplôme, titre ou certificat d'études similaire à ceux mentionnés aux littéras précédents délivré par la Communauté flamande, par la Communauté germanophone ou par l'Ecole royale militaire;
  • soit d'un diplôme, titre ou certificat d'études étranger reconnu équivalent à ceux mentionnés aux littéras précédents (1) à (4);
  • soit du diplôme d'aptitude à accéder à l'enseignement supérieur (DAES) conféré par le jury de la Communauté française ;
  • soit d'une décision, prise par le Gouvernement de la Communauté française de Belgique, attestant de l'équivalence du niveau d'études réalisées à l'étranger à un niveau d'études sanctionnées par l'octroi d'un grade académique de la Communauté française.

Sous certaines conditions, l’étudiant peut obtenir une réduction de la charge d’enseignement (jusqu’à 120 crédits maximum).

Pour plus d’informations, il y a lieu de prendre contact avec le service des inscriptions.

 

Description

Le programme développe les aptitudes transversales d’analyse, de synthèse et de communication.

Au départ, les étudiants choisissent deux langues parmi le néerlandais, l’anglais et l’allemand. Pour chacune de celles-ci, Ils suivent des unités d’enseignement (UE) en linguistique, en maîtrise de la langue (lire, écouter, écrire, parler), en histoire des littératures et des civilisations et en analyse de textes littéraires.

En linguistique, on s’interroge sur l’évolution, la diversité et la complexité du phénomène humain qu’est le langage. En littérature, on découvre comment la langue permet aux cultures de se définir et de fonctionner à travers la littérature. Ces UE visent à former un esprit critique capable de structurer et d’interpréter des informations textuelles, historiques et culturelles dans une perspective cohérente.

Toutes ces UE sont enseignées dans les langues étudiées par les étudiants.

Une troisième langue étrangère : germanique ou romane

À partir du deuxième bloc, les étudiants suivent un cours d’initiation à une troisième langue étrangère, germanique ou romane, à choisir parmi le néerlandais, l’anglais, l’allemand, l’espagnol et l’italien.

Une grande souplesse dans le programme : la formation complémentaire

Les étudiants peuvent enrichir leur programme par une formation complémentaire dans des disciplines très variées : psychologie, droit, informatique, sociologie, communication, langues et bien d’autres UE à option.

 

Mobilité et ouverture internationale

En bloc 3, les étudiants peuvent se porter candidats pour réaliser un programme de mobilité (« Erasmus ») de quatre mois dans une des universités partenaires de l’UNamur en Allemagne, en Angleterre, en Autriche, en Flandre, en Irlande, aux Pays-Bas et en Suisse ou encore aux États-Unis ou au Japon.

En plus de l’immersion dans une des langues cibles, les étudiants profitent d’une ouverture à la culture et à la vie quotidienne de ces communautés linguistiques, atouts majeurs dans la formation des futurs germanistes.

Ce programme de mobilité remplace la « formation complémentaire » (comprenant des UE au choix reprises dans l’offre de différentes facultés de l’UNamur) inscrite au programme de la fin du cycle de bachelier.
Le projet de programme de mobilité de chaque étudiant est examiné et approuvé par le jury dans le respect des directives suivantes : au moins 7 crédits d’UE à orientation littéraire ou linguistique en allemand ou anglais ou néerlandais (langue de l’institution d’accueil) ; au moins une UE enseignée dans la 2e langue faisant partie du programme de base de l’étudiant (dans la mesure où cette langue figure dans les programmes de l’université concernée) ; le programme de mobilité ne peut faire double emploi par rapport aux UE déjà suivies par l’étudiant sur l’ensemble de ses études de bachelier en langues et lettres germaniques.

 

Aide à la réussite

  • Passeport pour le bac

En début de bloc 1, les étudiants sont invités à répondre à un questionnaire appelé « Passeport pour le bac » qui leur permet de se situer par rapport aux attentes des enseignants et par rapport aux autres étudiants, en l’occurrence en compétences de lecture d’un texte de niveau soutenu. Sur la base des résultats, les étudiants peuvent bénéficier de séances de correction et de renforcement des prérequis. Ces « passeports » sont réalisés à partir d’une recherche menée au départ de l’Université de Namur pour cerner les « prérequis » nécessaires lors de l’entrée à l’université, c’est-à-dire les aptitudes développées dans le secondaire auxquelles les unités d’enseignement de bloc 1 font appel et qui ne sont pas explicitement enseignées dans le cadre des cours.

  • Méthodologie du travail étudiant

Dès le début du bloc 1, les étudiants doivent se familiariser avec de nouvelles techniques d’apprentissage : prendre des notes exhaustives d’exposés denses, gérer son temps de travail en se fixant ses propres échéances intermédiaires, mémoriser des quantités de matières plus importantes que dans le secondaire et donc constituer des outils d’étude adéquats. Ils doivent assurer leur compréhension des textes liés aux différentes matières et se familiariser à un type de communication propre à l’université. Disposer de stratégies efficaces dans ces domaines constitue un atout majeur pour réussir une première année.

La Cellule d’Appui Pédagogique (CAP) de la faculté propose aux étudiants des séances hebdomadaires consacrées à ces différents aspects, organise des entretiens-bilans individuels après les tests de novembre et les sessions d’examens et est à la disposition des étudiants pour des suivis plus personnalisés.

La Cellule interfacultaire d’appui pédagogique (CIAP) de l’UNamur répond à toute demande d’aide méthodologique et peut assurer un suivi individuel tout au long de l’année. À différents moments, il intervient directement dans les séances d’accompagnement pédagogique organisées par la CAP pour les techniques de mémorisation et la gestion du temps et du stress.

Enfin, à la veille du premier blocus, les étudiants peuvent participer à une séance d’échange et de conseil avec des étudiants de 2e ou 3e année sous la supervision de la Cellule d’Appui Pédagogique.

 

Méthodes d'enseignement

Théorie, exercices, séjours et visites à l’étranger… tout est mis en œuvre pour que les étudiants maitrisent chacune des deux langues étudiées, leur histoire et leur culture.

Afin de favoriser l’apprentissage des étudiants, les UE théoriques de langue et de linguistique sont complétées par des activités culturelles, des présentations par les étudiants et/ou des projets interactifs. Ces UE sont, en outre, accompagnées de séances pratiques en petits groupes : exercices de grammaire et de conversation.

Les UE de littérature et de civilisation sont illustrées au travers de romans, de pièces de théâtre, de nouvelles et de films en V.O.

Les travaux en petits groupes permettent de faire le point sur les connaissances des étudiants, d’évaluer leurs méthodes de travail, de mesurer les exigences des professeurs et d’avoir des explications complémentaires sur des parties de matières mal comprises.

Un travail de fin de cycle clôture la formation de bachelier. Il permet aux étudiants de développer une démarche et un projet personnels. Ils sont prêts à aborder le master de façon autonome et créative. Plusieurs travaux de fin d’études réalisés par des germanistes namurois ont mené à une publication scientifique !

 

Finalités et objectifs

  • Formation générale et philologique :
    • s’initier aux savoirs et concepts de différentes sciences humaines comme l’histoire et l’histoire de l’art, la philosophie et les sciences religieuses ;
    • adopter progressivement les outils théoriques, heuristiques et méthodologiques propres aux disciplines étudiées pour être capable de mener une recherche répondant aux critères de rigueur académique et scientifique ;
  • Formation de spécialité :
    • à caractère linguistique :
      • maîtriser la compréhension à l’audition et à la lecture, l’expression orale et écrite dans les deux langues choisies ;
      • maîtriser les cadres théoriques, méthodologiques et historiques spécifiques aux différents champs linguistiques étudiés ;
      • comprendre la structure linguistique des langues choisies ;
      • observer les multiples rapports entre « langage » et « société » ;
    • à caractère littéraire :
      • s’approprier des connaissances de la diversité des langues, littératures et cultures ;
      • améliorer la maîtrise des langues choisies ;
      • maîtriser les cadres théoriques, méthodologiques et historiques spécifiques aux différents champs littéraires ;
      • maîtriser différents modèles d’analyse de textes littéraires, à la fois historiques et contemporains ;
    • de manière transversale :
      • exprimer un message de façon claire et structurée dans les langues choisies, tant à l’oral qu’à l’écrit ;
      • s’adapter à un public cible en respectant les standards de communication qui sont spécifiques au contexte ;
      • dialoguer de façon respectueuse avec des interlocuteurs variés ;
      • collecter, sélectionner, analyser et synthétiser des informations pertinentes selon les méthodes appropriées ;
      • se servir d’un langage propre à une discipline ;
      • communiquer les résultats d’un projet de recherche de façon claire, construite et argumentée.

L’atteinte de ces objectifs permettra aux étudiants de :

  • connaître et faire connaître deux cultures germaniques, leur langue, leur littérature et leur histoire, leur place dans le monde : l’allemand, et/ou l’anglais, et/ou le néerlandais ;
  • devenir des spécialistes de la communication multilingue et multiculturelle ;
  • connaître les bases d’une troisième langue étrangère pour renforcer sa position sur le marché de travail.

 

Évaluation

En bloc 1, des tests écrits indicatifs sont organisés début novembre dans certaines matières. Les copies, corrigées et commentées, sont remises aux étudiants. Les étudiants peuvent ainsi faire le point sur leurs connaissances, mesurer les exigences de leurs futurs examinatrices et examinateurs et apprécier la valeur de leur méthode de travail.

En janvier, les étudiants de bloc 1 présentent les examens sur les matières enseignées lors du 1er quadrimestre. En cas d’échec, le résultat obtenu n’est pas pris en compte et les étudiants pourront à nouveau présenter l’examen concerné en juin et le cas échéant, en août-septembre. Trois chances donc pour réussir. Au-delà du bloc 1, tout examen non réussi à la session de janvier ou de juin est automatiquement reporté à la session d’août.

Les examens peuvent prendre la forme d’une évaluation écrite ou orale. Les étudiants sont informés, par chaque enseignant, des exigences et des modalités de l’examen. Plusieurs enseignants communiquent également des questions types, oralement ou sur l’intranet.

Les enseignants privilégient les questions ouvertes et veillent tant que possible à combiner des modalités orales et écrites pour tester les différentes compétences langagières. Plusieurs enseignants utilisent des formules visant une application créative des savoirs à des textes non traités en cours. Pour beaucoup d’UE, une proportion importante des résultats est déterminée par les travaux écrits ou les présentations individuelles ou en groupe.

Les compétences langagières acquises lors des exercices sont généralement évaluées de manière continue (participation active) ou sous la forme d’un travail individuel ou collectif.

Les étudiants clôturent leur formation en démontrant, par leur travail de fin de cycle, l’acquisition d’une réflexion personnelle.

 

Les métiers des germanistes

Les germanistes offrent un profil recherché pour des fonctions de responsabilité : connaissance approfondie de plusieurs langues étrangères (celles qui comptent le plus dans le contexte belge : les langues nationales et l’anglais, langue internationale par excellence), mais aussi flexibilité, capacité d’adaptation, savoir méthodologique, esprit critique. 

Un profil très recherché 

Dans la société internationalisée du XXIe siècle, la maitrise de diverses langues et la connaissance de cultures autres que la sienne offrent plus que jamais un pouvoir accru sur soi-même et sur son environnement, notamment professionnel. 

La maitrise orale et écrite de plusieurs langues étrangères (en plus du français) ouvre aux germanistes de nombreuses possibilités de carrière. Mais le plurilinguisme n’est pas leur unique sésame ; d’autres atouts s’ajoutent à leur palette. Les études en langues et lettres développent de solides capacités d’analyse des discours, l’esprit de synthèse et l’aptitude à la réflexion ; elles apprennent à chercher du sens et à organiser de l’information ; elles forment à rendre compte et à argumenter dans plusieurs langues, aussi bien à l’oral qu’à l’écrit. Autant de compétences qui, couplées à une solide culture générale, permettent aux germanistes d’apprendre rapidement et d’évoluer professionnellement dans des secteurs d’activités aussi divers que l’enseignement, les organisations internationales, les entreprises, les médias, etc. 

Enfin, avantage non négligeable, les germanistes peuvent directement offrir leurs compétences dans les trois communautés linguistiques du pays, et à l’international. 

Certains germanistes poursuivent leurs études par une formation complémentaire (communication, informatique, gestion, etc.), ce qui peut faciliter leur insertion professionnelle dans des domaines plus spécialisés. 

Enseignement et formation 

Nombreux sont les germanistes qui partagent leur expertise et leur passion pour l’allemand, l’anglais ou le néerlandais avec des élèves de l’enseignement secondaire. Les germanistes interviennent également dans d’autres contextes de formation face à des publics de tous les âges. Le besoin de professeurs de langues compétents est important dans les hautes écoles, les universités, les centres de langues privés, les organismes de formation continuée et même à l’intérieur de certaines grandes entreprises, nationales ou internationales. 

Pour enseigner les langues germaniques dans l’enseignement secondaire, le diplôme d’agrégé de l’enseignement secondaire supérieur est requis. Il peut s’obtenir au cours d’un deuxième cycle (master à finalité didactique) ou en formation complémentaire. 

Les services linguistiques 

En Belgique, les administrations fédérales et internationales ainsi que les compagnies multinationales génèrent de nombreux emplois en lien avec la maitrise des langues étrangères : traduction, gestion de la documentation et de l’information multilingues. Certains germanistes offrent ces services en tant qu’indépendants. 

Par ailleurs, de nouveaux métiers liés au traitement informatisé des langues émergent : mise au point de logiciels de traduction automatique ou de reconnaissance vocale, élaboration de didacticiels… Dans ce type de projet innovant, l’expertise des linguistes est d’un appui précieux pour les spécialistes des technologies de l’information. 

Monde de l’entreprise 

De plus en plus de germanistes travaillent dans des compagnies ouvertes à l’international : PME exportatrices, banques, assurances, services informatiques, transport et logistique… Ils occupent des fonctions en contact direct avec les clients étrangers, assistent les cadres supérieurs internationaux ou évoluent vers des fonctions de management. 

Recherche 

Certains germanistes poursuivent après l’obtention de leur diplôme une activité de recherche, souvent complétée par des tâches d’enseignement, en Belgique et parfois à l’étranger. Les universités et des fonds publics (par ex. le FNRS) peuvent financer la réalisation d’un doctorat. Les docteurs en philosophie et lettres ont entre autres la possibilité d’enseigner à l’université et dans les hautes écoles au niveau national et international. 

Pour les thèmes de recherche du département, n’hésitez pas à consulter le site internet du département.

Médias et communication 

À condition de s’être ouverts au monde socio-économique ou de s’être spécialisés dans un domaine culturel particulier, les germanistes peuvent rejoindre le monde des médias (télévision, presse écrite, presse spécialisée, presse d’entreprise…). 

Plusieurs de nos diplômés sont aujourd’hui journalistes. D’autres occupent des fonctions liées à la communication (relations extérieures, marketing), par exemple dans des institutions culturelles. 

Une vie sociale à déployer 

Au moment de décrocher un premier emploi, la personnalité du candidat est souvent aussi importante que son diplôme universitaire, d’où l’intérêt de maintenir sa curiosité en éveil tout au long des études et de se construire une vie sociale riche. Même très recherchés sur le marché de l’emploi, les futurs germanistes se donneront toutes les chances de décrocher un premier emploi épanouissant et conforme à leurs souhaits en multipliant les expériences interculturelles durant leurs études, par exemple en séjournant à l’étranger ou en s’engageant dans le monde associatif.