L'étudiant qui a réussi le bloc 1 du bachelier en Histoire de l'art et archéologie et qui souhaite passer en Histoire, doit ajouter à son programme de bloc 2 l'unité d'enseignement d'histoire non suivie en bloc 1.

En bloc 3, l'étudiant choisit une filière en fonction du séminaire de recherche suivi.

 

 

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Conditions d'admission

Peuvent être admis aux études de bachelier, les titulaires d’un des titres suivants :

  • soit du certificat d'enseignement secondaire supérieur délivré à partir de l'année scolaire 1993-1994 par un établissement d'enseignement secondaire de plein exercice ou de promotion sociale de la Communauté française ainsi que les titulaires du même certificat délivré, à partir de l'année civile 1994, par le jury de la Communauté française (1);
  • soit du certificat d'enseignement secondaire supérieur délivré au plus tard à l'issue de l'année scolaire 1992-1993 accompagné du diplôme d'aptitude à accéder à l'enseignement supérieur (2);
  • soit d'un diplôme délivré par un établissement d'enseignement supérieur de la Communauté française sanctionnant un grade académique, soit d'un diplôme délivré par une institution universitaire ou un établissement organisant l'enseignement supérieur de plein exercice en vertu d'une législation antérieure (3);
  • soit d'un diplôme d'enseignement supérieur délivré par un établissement d'enseignement de promotion sociale (4);
  • soit d'une attestation de succès à un des examens d'admission organisés par les établissements d'enseignement supérieur ou par un jury de la Communauté française ; cette attestation donne accès aux études des secteurs, des domaines ou des cursus qu'elle indique;
  • soit d'un diplôme, titre ou certificat d'études similaire à ceux mentionnés aux littéras précédents délivré par la Communauté flamande, par la Communauté germanophone ou par l'Ecole royale militaire;
  • soit d'un diplôme, titre ou certificat d'études étranger reconnu équivalent à ceux mentionnés aux littéras précédents (1) à (4);
  • soit du diplôme d'aptitude à accéder à l'enseignement supérieur (DAES) conféré par le jury de la Communauté française ;
  • soit d'une décision, prise par le Gouvernement de la Communauté française de Belgique, attestant de l'équivalence du niveau d'études réalisées à l'étranger à un niveau d'études sanctionnées par l'octroi d'un grade académique de la Communauté française.
Sous certaines conditions, l’étudiant peut obtenir une réduction de la charge d’enseignement (jusqu’à 120 crédits maximum).

Pour plus d’informations, il y a lieu de prendre contact avec le service des inscriptions.

 

Description

Le bachelier démarre par une formation générale en Histoire et en Histoire de l’art et archéologie. Les étudiantes et étudiants découvrent les différentes périodes de l’Histoire : Antiquité, Moyen Âge, Temps Modernes et Époque Contemporaine.

Tout au long de la formation, ils apprennent à maîtriser les méthodes spécifiques au domaine historique (méthodes bibliographiques, critique historique, analyse de documents iconographiques, démarches de recherches...).

Pour comprendre les documents du passé et du présent, ils développent leur connaissance de plusieurs langues étrangères anciennes (latin, grec) ou modernes (anglais, néerlandais, allemand...).

Pour comprendre l’aventure humaine, ils sont également formés à la philosophie, à la lit­térature, à l’histoire de l’art, mais aussi à la géographie humaine, à l’économie, aux sciences politiques et au droit.

En bloc 3, les étudiant·es se spécialisent dans l’une des grandes périodes de l’Histoire. Ils sélectionnent la filière de leur choix parmi les périodes antique, médiévale, moderne ou contemporaine.

Aide à la réussite

  • Passeport pour le bac

En début de bloc 1, les étudiant·es sont invité·es à répondre à un questionnaire appelé « Passeport » qui leur permet de se situer par rapport aux attentes des enseignant·es et par rapport aux autres étudiant·es. Sur base des résultats, les étudiant·es peuvent bénéficier de séances de correction et de renforcement des prérequis. Ces « passeports » sont réalisés à partir d’une recherche menée au départ de l’Université de Namur pour cerner les « prérequis » nécessaires lors de l’entrée à l’université, c’est-à-dire les aptitudes apprises dans le secondaire auxquelles les unités d’enseignement de bloc 1 font appel.

  • Méthodologie du travail étudiant

Dès le début du bloc 1, les étudiant·es doivent se familiariser avec de nouvelles techniques d’apprentissage : prendre des notes exhaustives d’exposés denses, gérer leur temps de travail en se fixant ses propres échéances intermédiaires, mémoriser des quantités de matières plus importantes que dans le secondaire et donc les résumer et les synthétiser. Ils doivent assurer sa compréhension des textes liés aux différentes matières et se familiariser à un type de communication propre à l’université. Disposer de stratégies efficaces dans ces domaines constitue un atout majeur pour réussir une première année.

La Cellule d’Appui Pédagogique (CAP) de la faculté propose à l’étudiant des séances hebdomadaires consacrées à ces différents aspects, organise des entretiens-bilans individuels après les tests de novembre et les sessions d’examens et est à la disposition des étudiant·es pour des suivis plus personnalisés en langue française, notamment.

Le Service de Pédagogie Universitaire de l’UNamur répond à toute demande d’aide méthodologique et peut assurer un suivi individuel tout au long de l’année. À différents moments, il intervient directement dans les séances d’accompagnement pédagogique organisées par la CAP pour les techniques de synthèse, la mémorisation et la gestion du temps.

Méthodes d'enseignement

Théorie, travaux pratiques, séminaires, travaux de groupe... tout est mis en œuvre pour que les étudiant·es apprennent à analyser et exploiter les documents écrits ou iconographiques, les témoignages oraux et les objets que nous ont laissés nos ancêtres.

  • Les unités d’enseignement (UE) techniques

Les UE techniques (heuristique, bibliographie, paléographie…) comprennent toujours un volet pratique : les étudiant·es mesurent donc constamment leur compréhension de la matière et la qualité de leur méthode d’étude. Des contacts individuels avec les enseignant·es et assistant·es leur permettent d’exposer leurs difficultés.

  • L’initiation à la recherche en histoire

Dès le début du bachelier, les étudiantes et étudiants sont formés à la méthodologie de la recherche en histoire.

Comment expliquer, expertiser et exploiter les documents écrits, les sources audiovisuelles, les paysages transformés par le travail de l’homme ? Comment trouver des études ou de la documentation originale sur un sujet ?…

Tout au long de l’année, ils appliquent ces techniques de recherche sur des questions inédites. Les étudiant·es clôturent cette initiation à la recherche par la rédaction d’un exposé de ses prospections, ce qui implique notamment l’usage des outils informatiques.

  • L’art de communiquer

Au terme de leur recherche, les historien·nes doivent partager et communiquer leurs résultats. Les étudiant·es sont donc formé·es à l’art de communiquer oralement et par écrit, en montant une exposition ou en réalisant un documentaire vidéo, selon le public auquel ils s’adressent.

  • Les langues

Pour comprendre les traces du passé et les travaux des historiens modernes, les étudiant·es suivent une UE de latin (obligatoire) et une seconde langue (au choix). Au-delà de la première année, le choix de deux langues est généralement libre, mais il peut être conditionné par le choix d’une filière (Antiquité, Moyen Âge, Temps Modernes, Époque Contemporaine). Tout au long de l’année, les UE de langues sont accompagnées de tests réguliers.

Finalités et objectifs

  • Formation générale
    • S’initier aux savoirs, concepts et méthodes de différentes sciences humaines : l’histoire de l’art et à l’archéologie, la philosophie, la philologie, le droit, les sciences politiques, économiques et sociales, les sciences religieuses ;
       
    • Lire et/ou communiquer dans plusieurs langues étrangères :
      • Lire dans une ou plusieurs langues anciennes ;
      • Communiquer dans une ou plusieurs langues modernes.
  • Formation historique
    • Maîtriser la méthode historienne :
      • Chercher et sélectionner les travaux et sources ;
      • Critiquer, analyser et exploiter les sources ;
      • Rédiger et communiquer un savoir historique ;
      • Interroger ses méthodes ;
         
    • S’approprier des connaissances historiques :
      • Maîtriser les cadres généraux des différentes périodes de l’histoire ;
      • Comprendre les structures politiques et institutions des périodes historiques ;
      • Maîtriser une question d’histoire.

Évaluation

  • En bloc 1

En bloc 1, des tests écrits indicatifs sont organisés début novembre dans certaines matières. Les copies, corrigées et commentées, sont remises aux étudiant·es. Les étudiant·es peuvent faire le point sur leurs connaissances, mesurer les exigences de leurs futur·es examinatrices et examinateurs et apprécier la valeur de leur méthode de travail.

En janvier, les étudiant·es de bloc 1 présentent les examens sur les matières enseignées lors du 1er quadrimestre. En cas d’échec, le résultat obtenu n’est pas pris en compte et les étudiant·es pourront encore présenter l’examen concerné en juin et, le cas échéant, en août-septembre.

  • Au-delà du bloc 1

Au-delà de la première année, les étudiant·es adaptent plus efficacement leur effort à la nature et à l’importance de chacune des matières du programme. Ils ne subissent plus d’interrogations régulières, sinon dans le cadre des travaux dirigés et de certaines unités d’enseignement de langue, et ils présentent en janvier un examen sur chacune des unités d’enseignement suivies. La note obtenue en janvier est définitive et retenue pour la première session d’examens. Cette première session se poursuit en juin (sur les matières non présentées en janvier) et en août-septembre a lieu la seconde session d’examens.