Sciences études

Votre bachelier commence par une solide formation en physique générale. 

Il aborde ensuite progressivement des matières plus avancées dont l’enseignement est largement basé sur les progrès récents de la recherche : astrophysique, mécanique quantique, électrodynamique, physique du solide, physique nucléaire… 

Dès la première année, vous apprenez à développer des compétences expérimentales qui vous amènent, rapidement, à participer aux activités des laboratoires de recherche du département de physique. 

En plus des cours de physique, vous suivez une formation rigoureuse en mathématiques, chimie et informatique. Vous développez également votre maitrise de l’anglais pour lire et écrire des articles scientifiques. 

Une dimension humaine complète votre bachelier par une approche historique et philosophique des sciences. 

Votre formation de bachelier est à la fois très large et de haut niveau. Elle constitue une préparation idéale aux études de master en physique à Namur ou ailleurs en Europe. 

Sciences études

Vous partez sur de bonnes bases

  • vous êtes curieux et enthousiastes face aux phénomènes qui vous entourent ; 
  • vous vous sentez à l’aise en mathématiques et en sciences ; 
  • vous faites preuve de rigueur et de précision ; 
  • vous avez l’esprit de synthèse. 

Méthodes d’enseignement

Cours, séances d’exercices, travaux pratiques, projets individuels et en groupes, pédagogies innovantes, tout est mis en œuvre pour que vous maitrisiez les concepts. 

Les cours magistraux sont illustrés par des expériences, des animations multimédias, des vidéos… et s’appuient sur des supports de cours (livres, syllabus…). 

Organisés en petits groupes, les travaux pratiques et les séances d’exercices vous font découvrir la rigueur et les techniques propres à chaque discipline sous la supervision d’un assistant. 

Pour faire des mesures et les interpréter, vous apprenez à travailler en laboratoire et à utiliser des appareils de précision et du matériel didactique spécifique performant. Vous observez ainsi, expérimentalement, certaines lois ou certains phénomènes exposés dans les enseignements plus théoriques. 

Plusieurs professeurs ont mis en place les « classes inversées ». Vous vous initiez à la théorie à domicile et un enseignement actif et interactif est assuré en auditoire ! 

En premier bloc de bachelier, vous participez à un « mini projet » de recherche en physique générale dans lequel vous intervenez comme de jeunes chercheuses et chercheurs pour trouver une réponse créative à un défi dans lequel la technologie occupe une place importante.  

Sciences études

Enfin, les professeurs ont à cœur de rester disponibles pour répondre à vos questions et vous aider à vous améliorer. 

Aides à la réussite

Réussir une année d’études à l’université implique de nombreux défis. 

Pour vous aider à les relever, nous vous accompagnons dans le développement de vos compétences disciplinaires, méthodologiques, humaines… avec le soutien de nombreux professionnels. 

Cours préparatoires, aide individualisée… Découvrez les dispositifs mis en place pour votre formation. 

Après le bachelier : le master

L'Université de Namur organise :

directement accessibles après l’obtention de votre diplôme de bachelier en sciences physiques. 

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Conditions d'admission

Peuvent être admis aux études de bachelier, les titulaires d’un des titres suivants :

  • soit du certificat d’enseignement secondaire supérieur délivré à partir de l’année scolaire 1993-1994 par un établissement d’enseignement secondaire de plein exercice ou de promotion sociale de la Communauté française ainsi que les titulaires du même certificat délivré, à partir de l’année civile 1994, par le jury de la Communauté française (1) ;
  • soit du certificat d’enseignement secondaire supérieur délivré au plus tard à l’issue de l’année scolaire 1992-1993 accompagné du diplôme d’aptitude à accéder à l’enseignement supérieur (2) ;
  • soit d’un diplôme délivré par un établissement d’enseignement supérieur de la Communauté française sanctionnant un grade académique, soit d’un diplôme délivré par une institution universitaire ou un établissement organisant l’enseignement supérieur de plein exercice en vertu d’une législation antérieure (3) ;
  • soit d’un diplôme d’enseignement supérieur délivré par un établissement d’enseignement de promotion sociale (4) ;
  • soit d’une attestation de succès à un des examens d’admission organisés par les établissements d’enseignement supérieur ou par un jury de la Communauté française ; cette attestation donne accès aux études des secteurs, des domaines ou des cursus qu’elle indique ;
  • soit d’un diplôme, titre ou certificat d’études similaire à ceux mentionnés aux littéras précédents délivré par la Communauté flamande, par la Communauté germanophone ou par l’Ecole royale militaire ;
  • soit d’un diplôme, titre ou certificat d’études étranger reconnu équivalent à ceux mentionnés aux littéras précédents (1) à (4) ;
  • soit du diplôme d’aptitude à accéder à l’enseignement supérieur (DAES) conféré par le jury de la Communauté française ;
  • soit d’une décision, prise par le Gouvernement de la Communauté française de Belgique, attestant de l’équivalence du niveau d’études réalisées à l’étranger à un niveau d’études sanctionnées par l’octroi d’un grade académique de la Communauté française.

Sous certaines conditions, l’étudiant peut obtenir une réduction de la charge d’enseignement (jusqu’à 120 crédits maximum).

Pour plus d’informations, il y a lieu de prendre contact avec le service des inscriptions.
 

 

Description

Le bachelier propose une solide formation en physique générale. Il aborde progressivement des matières plus avancées dont l’enseignement est largement basé sur les progrès récents de la recherche : astrophysique, mécanique quantique, électrodynamique, physique du solide, physique nucléaire…

Dès la première année, les étudiants apprennent à développer des compétences expérimentales : ils découvrent et interprètent des phénomènes qui sont exposés aux cours magistraux.

Le développement de ces compétences les amène, rapidement, à participer aux activités des laboratoires de recherche du département de physique.

Grâce aux unités d’enseignement (UE) de physique théorique et de physique mathématique, les étudiants trouvent la satisfaction de la synthèse des résultats des grandes découvertes et leur analyse mathématique détaillée.

En plus des cours de physique, les étudiants suivent une solide formation en mathématiques, en chimie et en méthodes numériques. Ils développent également leur maîtrise de l’anglais pour lire et écrire des articles scientifiques.

Une dimension humaine complète le bachelier par une approche historique et philosophique des sciences.

La formation de bachelier, à la fois très large et de haut niveau, constitue une préparation idéale aux études de master en physique à Namur ou ailleurs en Europe.

 

Aide à la réussite

L’Université de Namur souhaite faciliter la transition entre l’enseignement secondaire et l’université. Différents dispositifs pédagogiques sont mis en place pour aider les étudiants au cours de leurs études. La proximité des étudiants et des enseignants qui caractérise l’UNamur permet un apprentissage personnalisé et attentif.

  • Passeport pour le bac

En début de bloc 1, les étudiants sont invités à répondre à un questionnaire appelé « Passeport » qui leur permet de se situer par rapport aux attentes des enseignants et par rapport aux autres étudiants. Sur base des résultats, les étudiants peuvent bénéficier de séances de correction et de renforcement des prérequis. Ces « passeports » sont réalisés à partir d’une recherche menée au départ de l’Université de Namur pour cerner les « prérequis » nécessaires lors de l’entrée à l’université, c’est-à-dire les aptitudes apprises dans le secondaire auxquelles les unités d’enseignement de bloc 1 font appel.

  • Séminaire de méthodologie du travail étudiant

Dès le début du bloc 1, les étudiants doivent se familiariser avec de nouvelles techniques d’apprentissage : prendre des notes exhaustives d’exposés denses, gérer leur temps de travail en se fixant leurs propres échéances intermédiaires, mémoriser des quantités de matières plus importantes que dans le secondaire et donc les résumer et les synthétiser. Ils doivent assurer leur compréhension des textes liés aux différentes matières et se familiariser à un type de communication propre à l’université. Disposer de stratégies efficaces dans ces domaines constitue un atout majeur pour réussir une première année.

Un séminaire de 5 séances de méthodologie vise à préparer les étudiants à ces nouvelles techniques d’apprentissage.

Par ailleurs, la Cellule interfacultaire d’appui pédagogique de l’UNamur répond à toute demande d’aide méthodologique et peut assurer un suivi individuel tout au long de l’année.

  • Remédiation

Dès les premières semaines de cours et pendant tout le bloc 1, des séances de remédiation sont organisées et intégrées à la formation, certaines visent à mieux faire comprendre à l’étudiant comment raisonner.

Les délégués de cours relayent auprès des enseignants les difficultés rencontrées par les étudiants. Des séances de remédiation et d’exercices sont proposées pour les contenus des UE moins bien compris par les étudiants. Concrètement, chaque mercredi, une partie de la mati­née peut être consacrée à la révision des principales matières scientifiques et à la méthodologie du travail universitaire.

 

Méthodes d'enseignement

Théorie, séances d’exercices, travaux pratiques, projet personnel et de groupe, tout est mis en œuvre pour que les étudiants maîtrisent les concepts de la physique actuelle.

Les cours magistraux sont illustrés par des expériences, des animations multimédias, des vidéos… et s’appuient sur des supports de cours (livres, syllabus…).

Organisés en petits groupes, les travaux pratiques et les séances d’exercices font découvrir aux étudiants la rigueur et les techniques propres à chaque discipline sous la supervision d’un assistant.

Pour faire des mesures et les interpréter, les étudiants apprennent à travailler en laboratoire et à utiliser des appareils de précision et du matériel didactique spécifique performant. Ils observent ainsi, expérimentalement, certaines lois ou certains phénomènes exposés dans les enseignements plus théoriques.

En premier bloc de bachelier, les étudiants participent à un « mini projet » de recherche en physique générale. Durant quelques jours, ils interviennent comme de jeunes chercheuses et chercheurs pour trouver une réponse créative à un défi technologique dans les laboratoires du Département.

D’autres méthodes d’apprentissage innovantes et dynamiques sont utilisées (la classe inversée, l’apprentissage par problème, les séminaires…). Plusieurs professeurs ont mis en place les « classes inversées » : les étudiants s’initient à la théorie à domicile et un enseignement actif et interactif est assuré en auditoire.

Finalement, les enseignants ont à cœur de rester disponibles pour répondre aux questions et aider les étudiants à s’améliorer.

 

Finalités et objectifs

Le bachelier en sciences physiques vise à donner aux étudiants une formation générale scientifique et poursuit plusieurs objectifs spécifiques :

  • Assurer une formation robuste en physique expérimentale où les étudiants réalisent d’abord seuls des manipulations simples et ensuite en petits groupes des travaux personnels étalés sur plusieurs semaines ;
  • Conduire les étudiants à acquérir une formation théorique afin de comprendre et de pouvoir expliquer les phénomènes physiques qui les entourent, qu’ils soient naturels ou provoqués, de l’infiniment grand à l’infiniment petit, des galaxies aux particules élémentaires ;
  • Aborder la physique moderne par une introduction solide — mais accessible — à la physique quantique, à la physique atomique et moléculaire, à la physique nucléaire et à la physique de la matière condensée ;
  • Faire découvrir aux étudiants le plaisir de la recherche réalisée dans les différents laboratoires du Département de physique.

 

Évaluation

  • En bloc 1

En bloc 1, des évaluations formatives sont organisées début novembre dans certaines matières. Les enseignants corrigent les copies, les commentent et organisent des séances de correction collectives. Ces tests n’interviennent pas dans les notes qui seront attribuées en fin d’année. Il s’agit d’un outil de formation pour que les étudiants puissent se rendre compte du niveau d’exigence des enseignants et juger de l’efficacité de leur travail et de leur aptitude à gérer une situation d’examen.

Une aide personnalisée ou en petits groupes est également offerte aux étudiants afin d’analyser les résultats obtenus aux évaluations formatives, de discuter de la méthode de travail ou d’approfondir certaines parties d’une matière.

En janvier, les étudiants de bloc 1 présentent les examens sur les matières enseignées lors du 1er quadrimestre. En cas d’échec, le résultat obtenu n’est pas pris en compte et les étudiants pourront de nouveau présenter l’examen concerné en juin et en août-septembre.

  • Au-delà du bloc 1

Au-delà du bloc 1, les étudiants présentent en janvier un examen sur chacune des UE suivies. La note obtenue en janvier est définitive et retenue pour la première session d’examens.

 

Les métiers des physiciens

Des compétences variées 

Grâce à leur formation générale pluridisciplinaire (physique, mathématique, informatique, chimie physique, matériaux nouveaux…), les physiciens voient s’offrir à eux une palette de carrières assez large : recherche en milieu universitaire, enseignement, activités liées à l’informatique, activités de développement en milieu industriel et en milieu hospitalier… 

Rigoureuses et rigoureux, dotés d’une bonne capacité d’analyse, d’excellentes aptitudes à la modélisation mathématique et riche d’une culture scientifique étendue, les physiciens contribuent au progrès de la connaissance et à la mise au point d’applications au service de l’homme. 

Toutes ces compétences à haute valeur ajoutée font des physiciens des professionnels appréciés sur le marché de l’emploi. 

Repousser les limites de nos connaissances 

D’après une enquête auprès de nos anciens étudiants, plus de la moitié des jeunes diplômés débutent leur vie professionnelle par une expérience dans la recherche scientifique, essentiellement en milieu académique, en Belgique ou à l’étranger. Les universités et des fonds publics financent la réalisation d’un doctorat (en général 4 ans) ou octroient des bourses pour la participation à un programme de recherche. 

D’autres physiciens poursuivent leurs travaux d’investigation au sein d’instituts de recherche à la pointe dans des domaines très spécifiques (par exemple le CENAERO, pôle d’excellence en aéronautique à Gosselies, le CERN, laboratoire de physique des particules à Genève, le SCK-CEN, centre d’étude de l’énergie nucléaire à Mol ou encore l’Institut Royal Météorologique). 

Développer des applications industrielles 

En milieu industriel, les physiciens participent également au développement de produits de haute technologie ou très spécifiques (par exemple du verre traité pour économiser l’énergie, des tôles plus sûres pour l’industrie automobile, des cyclotrons pour la médecine nucléaire, etc.). On les retrouve également à la tête de responsabilités importantes en aval de la recherche et du développement, notamment dans les départements de production. 

Informatique et télécommunications 

Une solide formation informatique rend les physiciens opérationnels dans les sociétés de services en informatique (consultance) ou dans tout type d’organisation utilisatrice (banque, société d’assurances, 
etc.). Le secteur des télécommunications en particulier fait appel à l’expertise des physiciens pour leurs compétences en optique, en électronique ou encore dans le domaine du traitement de l’information. 

Transmettre la passion du réel 

Parmi les activités ouvertes aux physiciens, l’enseignement et le monde de la formation en général restent très porteurs. Plus de 15 % de nos diplômés actifs professionnellement communiquent leur passion du réel en enseignant la physique ainsi que les sciences et les mathématiques en Haute École ou dans l’enseignement secondaire supérieur. 

Physique et médecine 

En milieu hospitalier, les physiciens travaillent aux côtés des médecins : ils participent à l’élaboration de plans de traitement des patients soignés par la médecine nucléaire ; ils assurent le contrôle de qualité des différents appareillages d’imagerie médicale ; ils contribuent également au développement de nouvelles technologies d’analyse. 

Les physiciens experts 

L’administration fait appel à l’expertise des physiciens. Ils orientent les politiques en matière énergétique, environnementale, spatiale, etc., par exemple en émettant des avis sur les priorités en matière de recherche. 

 

Témoignages d’anciens étudiants 

L’institut de recherche dans lequel je travaille se préoccupe de la composition de notre atmosphère et de la qualité de l’air. Nous développons des techniques d’analyse permettant de mesurer de façon 
continue la concentration d’une série de gaz atmosphériques clés, et ce à partir d’instruments satellitaires et au sol. Ces activités se font dans un contexte international en collaboration avec de grandes agences européennes telles que l’ESA ou l’EUMETSAT. 

Christophe — Institut d’aéronomie spatiale 

Grâce au travail accompli pendant ma thèse de doctorat à l’UNamur et aux rencontres faites, je suis à présent chercheur postdoctoral au Lawrence Berkeley National Lab en Californie. Mon temps est partagé entre le travail de laboratoire, l’analyse des résultats et la rédaction d’articles ou de projets scientifiques. Au laboratoire, les tâches à accomplir sont diverses et comprennent des aspects très techniques et d’autres très pointus, comme l’alignement de lasers, la préparation d’échantillons ou l’acquisition de données. L’analyse des résultats comprend notamment le développement de codes. 

Frédéric — Lawrence Berkeley National Lab 

À l’UNamur, j’ai acquis une solide formation en physique ainsi qu’une passion pour les phénomènes optiques présents chez les organismes vivants, comme leur coloration. J’effectue actuellement des 
recherches concernant la fluorescence des coléoptères et des papillons. Cette recherche est interdisciplinaire et me permet de travailler non seulement avec des physiciens, mais aussi avec des biologistes, des chimistes et des ingénieurs. L’objectif est de comprendre l’influence de la couleur sur le comportement d’organismes vivants dans le but de développer de nouvelles applications technologiques inspirées de la nature.

Sébastien — Université d’Exeter au Royaume-Uni 

Après ma thèse à l’UNamur où j’ai acquis de solides connaissances multidisciplinaires, j’ai fait deux ans de postdoctorat dans un institut de biologie marine à San Diego. Maintenant, je travaille comme consultante d’entreprise, à tous les niveaux : études de marchés, réorganisation de la vente, de l’achat, support pour les appels d’offres. 

Annick — H & Z