Droit études

Le programme de bachelier en droit de l’UNamur vous offre une formation juridique de base complète, visant à faire de vous d’excellents juristes généralistes. 

Votre formation en droit au cours du bachelier couvre les règles organisant l’État et son action (le « droit public ») : droit constitutionnel, sources et principes de droit, droit de l’Union européenne, droit administratif, droit pénal, libertés publiques, droit judiciaire, droit social… ainsi que les normes régissant les relations entre individus (le « droit privé ») : droit des obligations, droit des biens, droit de la famille, droit économique, droits intellectuels, histoire du droit privé… Ces enseignements sont complétés par un cours de méthodologie juridique qui vous initie aux sources documentaires en version papier et en ligne (législation, jurisprudence, doctrine), à la recherche et aux travaux personnels de rédaction. 

Parallèlement aux cours juridiques, d’autres enseignements développent votre esprit d’ouverture et votre culture générale (économie, sociologie, histoire des institutions belges, psychologie…). Ils vous permettent de mieux comprendre la genèse et la portée des règles ainsi que de mener une réflexion critique sur le droit. 

Certaines sources du droit ne sont disponibles qu’en anglais ou néerlandais. La connaissance de ces langues est donc indispensable à tout juriste belge et leur enseignement obligatoire dans votre formation. Vous bénéficiez toutefois d’un accompagnement pédagogique spécifique (test-diagnostic en début d’année et, au besoin, orientation vers un module de mise à niveau).  

À la suite des cours de langue à coloration juridique, vous êtes initiés au vocabulaire juridique de ces deux langues (cours de « terminologie juridique néerlandaise » et « droit comparé et terminologie juridique anglaise »). Ces cours vous permettent de lire et comprendre un contrat, un jugement ou une étude juridique dans ces langues… 

Enfin, vous complétez votre programme avec des cours au choix dans des matières juridiques et/ou non juridiques selon votre projet personnel. Vous pouvez regrouper ces cours autour d’une option (criminologie, vulnérabilités et sociétés, droit public et science politique, économie et gestion, droit et numérique, philosophie, langues modernes, développement durable) qui comprend aussi un cours interdisciplinaire et le travail de fin de cycle. Certaines de ces options facilitent l’accès ultérieur à certains masters autres que celui en droit. 

En fin de cycle, vous avez la possibilité de suivre un quadrimestre d’enseignement à l’Université d’Hasselt dans le cadre du programme Erasmus Belgica. Vous pouvez également suivre le programme trilingue.

Cours au choix et options

À partir du deuxième bloc annuel, la Faculté de droit vous offre la possibilité d’acquérir une formation spécifique dans un domaine juridique ou dans une discipline en lien avec le droit : 

  • Criminologie : si vous vous intéressez à l’étude du crime, du criminel et de la peine (délinquance des jeunes, infractions à caractère sexuel, réactions face à l’insécurité, figures de l’individu et de l’individualisme contemporain…). Cette option facilitera votre passage vers le master en criminologie. 
  • Droit public et science politique : si vous êtes attirés par l’étude de la société, des idées politiques, de l’organisation des pouvoirs, de l’État, de ses institutions et de leur fonctionnement. En ajoutant un ou deux cours au choix à votre programme et en respectant certaines conditions, vous pourrez, sous le bénéfice d’une attestation de formation complémentaire, accéder directement aux masters en sciences politiques ou en administration publique de l’UCLouvain. 
  • Économie et gestion : si vous choisissez cette option ainsi que des cours supplémentaires de l’ordre de 15 crédits, vous pourrez accéder, sous le bénéfice d’une attestation de formation complémentaire en économie ou formation complémentaire en gestion, au master en sciences économiques ou au master en sciences de gestion de l'UNamur, organisés en cours du jour et à horaire décalé
  • Droit et numérique : si vous souhaitez enrichir votre formation par une approche complémentaire et pluridisciplinaire autour du numérique et ses enjeux en termes de droits fondamentaux (vie privée, image, liberté d’expression…), droit pénal (cyberharcèlement, cybercriminalité…)., droit privé (contrats, preuve, biens, protection des utilisateurs…) et régulation (intelligence artificielle, économie partagée…). 
  • Vulnérabilités et sociétés : si vous êtes intéressés par les questions à caractère plus social ou sociétal ou si vous souhaitez réfléchir davantage à la manière dont la société, notamment au travers de l’outil juridique, soutient (ou non) les individus qui font face à une situation de vulnérabilité ou qui connaissent des vulnérabilités multiples. 
  • Langues modernes : pour renforcer vos compétences linguistiques, vous pouvez sélectionner des cours avancés en néerlandais et en anglais en rapport avec le droit. Une introduction à la terminologie juridique allemande de Belgique est également offerte (cours dispensé en français). 
  • Philosophie : si vous vous interrogez sur le pourquoi ultime des choses et souhaitez dialoguer avec d’autres domaines de la culture pour comprendre le réel (auquel s’applique la règle de droit). 
  • Développement durable et transition : si vous êtes intéressés par l’exploration des aspects juridiques liés à la transition vers un développement durable (dans ses dimensions environnementale, sociale et économique) et que vous souhaitez mieux comprendre la manière dont la transition vers un développement durable oriente et transforme le droit d’aujourd’hui et demain. 

Vous partez sur de bonnes bases

  • vous aimez vous exprimer par écrit ou oralement, lire et comprendre un texte ; 
  • vous êtes curieuses et curieux du monde dans lequel vous vivez ; 
  • vous avez un esprit analytique et critique ; 
  • vous faites preuve d’inventivité et vous êtes capables d’imaginer des solutions nouvelles et d’argumenter en leur faveur.  

La formation de bachelier en droit vous aidera à développer davantage ces qualités. 

Méthodes d’enseignement

Les cours offrent une approche complète. Ils combinent des connaissances théoriques et une perspective pratique du droit, en utilisant des méthodes participatives et en faisant intervenir des praticiens du droit. De nombreux enseignants sont d’ailleurs avocats, juges, chercheuses, chercheurs...… et enrichissent leur enseignement de leur expérience. 

De plus, vous avez l’occasion de développer vos compétences pratiques grâce à des exercices, des travaux, des procès fictifs, un tournoi d’éloquence, un stage et le « Namur Legal Lab ». 

aides à la réussite-droit

Organisées en groupes de l’ordre d’une vingtaine d’étudiants et encadrées par un assistant, les séances d’exercices vous permettent d’approfondir une partie de la matière et de mettre en pratique les notions vues au cours (documents à lire et exercices à préparer au préalable). Lors de ces séances, vous résolvez des cas pratiques adaptés à votre niveau d’étude et semblables à ceux auxquels sont confrontés les avocats, les juges, les juristes d’entreprise, les notaires… Vous développez également l’art de la discussion et de l’expression, en public, d’une pensée rigoureuse. 

Par la rédaction de travaux sur un sujet juridique, vous apprenez à trouver les sources du droit (dans les codes, les ouvrages de la bibliothèque, les sources internet correctement ciblées…), les comprendre et les exploiter en élaborant un raisonnement juridique fondé, argumenté et convaincant. En deuxième bloc annuel, vous réalisez un travail dont l’objectif est de mettre en pratique les acquis du cours de méthodologie juridique. Un accompagnement individuel et en petits groupes (entre 8 et 15 étudiants) est assuré par un assistant qui supervise et corrige chaque étape de ce travail. 

Accompagnés par un assistant, vous réalisez ensuite un travail de fin de cycle qui vous confronte à la fois à une question de fond et à un cas pratique (y compris la rencontre d’un praticien). Dans ce travail, vous mettez en œuvre toutes les compétences théoriques et pratiques acquises. À l’occasion du travail de fin de cycle, certains étudiants encadrés fournissent, dans le cadre du « Namur Legal Lab », des premiers conseils juridiques à d’autres étudiants qui rencontrent des problèmes concernant la location de leur logement. 

Vous participez à des procès fictifs en droit constitutionnel ou en droit international humanitaire. De plus, un tournoi d’éloquence est organisé chaque année au sein de la Faculté. De nombreuses visites d’institutions, en lien avec votre parcours de futurs juristes, sont proposées à Namur (Parlement Wallon, Palais de Justice, établissement pénitentiaire) et ailleurs (Parlement, Cour de justice de l’Union européenne, Cour constitutionnelle, Conseil d’État). 

En fin de cycle, la Faculté organise un stage de pratique juridique. Ce stage, qui est traité comme un cours au choix à part entière, vous permet de découvrir la pratique juridique à travers des activités essentiellement d’observation et de participations à certaines parties des activités professionnelles exercées par votre maître de stage (avocats, magistrats, notaires, huissiers, juristes d’entreprises, juristes dans le secteur associatif…), sous sa direction et avec ses conseils. 

Pour toutes ces activités, un encadrement attentif et sur mesure est organisé. 

 

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Droit études

Capsules vidéos

Des capsules vidéo réalisées par les enseignants vous permettent de mieux comprendre les notions et savoir-faire juridiques. 

Aides à la réussite

Réussir une année d’études à l’université implique de nombreux défis. 

Pour vous aider à les relever, l’UNamur vous accompagne dans le développement de vos compétences disciplinaires, méthodologiques, humaines… avec le soutien de nombreux professionnels. 

Cours préparatoires, aide individualisée…

Après le bachelier : le master

Le bachelier en droit donne accès automatiquement au master en droit (deux ans) en Fédération Wallonie-Bruxelles et en Communauté Flamande. 

L’UNamur et l’UHasselt ont élaboré le programme trilingue  qui garantit un accès automatique au master de l’UHasselt. Des accords spécifiques ont également été conclus avec la KULeuven et l’UAntwerpen pour faciliter l’accès à leurs masters. Continuer sa formation en droit dans une autre université offre l’avantage de connaître deux sites, deux cultures et deux modes de pensée universitaire différents pendant ses études, ce qui représente un atout incontestable. 

Le bachelier en droit donne également accès au master en criminologie avec aménagement du programme. 

Par ailleurs, la Faculté organise deux formations complémentaires dont les attestations vous permettent d’accéder aux masters en sciences de gestion à horaire de jour et à horaire décalé (à l'UNamur), en sciences économiques à horaire de jour et à horaire décalé (à l’UNamur et à l’UCLouvain), en sciences politiques ou en administration publique (à l’UCLouvain).  

Un double bachelier en droit et philosophie à réaliser en quatre années vous donnera accès aux deux masters correspondants. 

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Conditions d'admission

Peuvent être admis aux études de bachelier, les titulaires d’un des titres suivants :

  • soit du certificat d'enseignement secondaire supérieur délivré à partir de l'année scolaire 1993-1994 par un établissement d'enseignement secondaire de plein exercice ou de promotion sociale de la Communauté française ainsi que les titulaires du même certificat délivré, à partir de l'année civile 1994, par le jury de la Communauté française (1);
  • soit du certificat d'enseignement secondaire supérieur délivré au plus tard à l'issue de l'année scolaire 1992-1993 accompagné du diplôme d'aptitude à accéder à l'enseignement supérieur (2);
  • soit d'un diplôme délivré par un établissement d'enseignement supérieur de la Communauté française sanctionnant un grade académique, soit d'un diplôme délivré par une institution universitaire ou un établissement organisant l'enseignement supérieur de plein exercice en vertu d'une législation antérieure (3) ;
  • soit d'un diplôme d'enseignement supérieur délivré par un établissement d'enseignement de promotion sociale (4);
  • soit d'une attestation de succès à un des examens d'admission organisés par les établissements d'enseignement supérieur ou par un jury de la Communauté française ; cette attestation donne accès aux études des secteurs, des domaines ou des cursus qu'elle indique ;
  • soit d'un diplôme, titre ou certificat d'études similaire à ceux mentionnés aux littéras précédents délivré par la Communauté flamande, par la Communauté germanophone ou par l'Ecole royale militaire ;
  • soit d'un diplôme, titre ou certificat d'études étranger reconnu équivalent à ceux mentionnés aux littéras précédents (1) à (4) ;
  • soit du diplôme d'aptitude à accéder à l'enseignement supérieur (DAES) conféré par le jury de la Communauté française ;
  • soit d'unedécision, prise par le Gouvernement de la Communauté française de Belgique, attestant de l'équivalence du niveau d'études réalisées à l'étranger à un niveau d'études sanctionnées par l'octroi d'un grade académique de la Communauté française.

Sous certaines conditions, l’étudiant peut obtenir une réduction de la charge d’enseignement (jusqu’à 120 crédits maximum). 

Pour plus d’informations, il y a lieu de prendre contact avec le service des inscriptions.

 

Description

Dès le début de leur formation en droit, les étudiants suivent des unités d’enseignement (UE) juridiques qui leur permettent d’avoir d’emblée une vision claire des études de droit et de leur futur métier de juriste : droit constitutionnel, droit des obligations, sources et principes de droit, fondements historiques du droit privé.

La formation est complétée, par la suite, par les principales matières du droit : droit administratif, droit pénal et procédure pénale, libertés publiques, droit de l’Union européenne, droit judiciaire, droit social, droit des biens, droit des contrats spéciaux, droit de la famille, droit économique, droits intellectuels, droit comparé.

Entre-temps, une UE consacrée à la méthodologie juridique initie les étudiants aux sources documentaires en version papier et en ligne (législation, jurisprudence, doctrine), à la recherche et aux travaux personnels de rédaction.

Parallèlement aux UE juridiques, d’autres enseignements développent l’esprit d’ouverture des étudiants et leur culture générale (économie politique, sociologie, histoire des institutions belges, psychologie et introduction à la criminologie, philosophie du droit...). Ces UE permettent aux étudiants de mieux comprendre la genèse et la portée des règles ainsi que de mener une réflexion critique sur le droit.

Certaines sources du droit ne sont disponibles qu’en anglais ou néerlandais. La connaissance de ces langues est donc indispensable à tout juriste belge et leur enseignement obligatoire dans la formation. Les étudiants bénéficient toutefois d’un accompagnement pédagogique spécifique et personnalisé (test-diagnostic en début d’année et, au besoin, orientation vers un module de mise à niveau et remédiation). En plus des UE de langue à coloration juridique, les étudiants sont initiés au vocabulaire juridique de ces deux langues (UE de « terminologie juridique néerlandaise » et « droit comparé et terminologie juridique anglaise »). Elles leur permettent de lire et comprendre un contrat, un jugement ou une étude juridique dans ces langues… La terminologie juridique néerlandaise ou anglaise est par ailleurs intégrée dans les cours de droit.

Enfin, les étudiants complètent leur programme avec des UE au choix dans des matières juridiques et/ou non juridiques selon leur projet personnel. Les étudiants peuvent regrouper ces UE autour d’une option (criminologie, droit public et science politique, économie et gestion, droit et communication, philosophie, langues modernes, vulnérabilités et sociétés, développement durable) qui comprend aussi une UE interdisciplinaire et le travail de fin de cycle. Certaines de ces options facilitent l’accès ultérieur à certains masters autres que celui en droit.

UE au choix et options  

À partir du deuxième bloc annuel, la Faculté de droit offre aux étudiants la possibilité d’acquérir une formation spécifique dans un domaine juridique ou dans une discipline en lien avec le droit :

  • Criminologie : si les étudiants s’intéressent à l’étude du crime, du criminel et de la peine (délinquance des jeunes, infractions à caractère sexuel, réactions face à l’insécurité, figures de l’individu et de l’individualisme contemporain…). Cette option facilitera leur passage vers le master en criminologie.
  • Droit public et science politique : si les étudiants sont attirés par l’étude de la société, des idées politiques, de l’organisation des pouvoirs, de l’État, de ses institutions et de leur fonctionnement. En ajoutant une ou deux UE au choix à leur programme et en respectant certaines conditions, ils pourront, sous le bénéfice d’une attestation de formation complémentaire, accéder directement aux masters en sciences politiques ou en administration publique de l’UCLouvain.
  • Économie et gestion : si les étudiants choisissent leurs UE parmi les UE d’économie (macro et microéconomie, économie du développement…) de cette option ainsi que des UE supplémentaires de l’ordre de 15 crédits, ils pourront accéder, sous le bénéfice d’une attestation de formation complémentaire, au master en sciences économiques coorganisé par l’UNamur et l’UCLouvain.
  • Droit et numérique : si les étudiants souhaitent enrichir leur formation par une approche com- plémentaire et pluridisciplinaire autour du numérique et ses enjeux en termes de droits fondamentaux (vie privée, image, liberté d’ex- pression…), droit pénal (cyberharcèlement, cybercriminalité…)., droit privé (contrats, preuve, biens, protection des utilisateurs…) et régulation (intelligence artificielle, économie partagée…).
  • Vulnérabilités et sociétés : si les étudiants sont intéressés par les questions à caractère plus social ou sociétal ou s’ils souhaitent réfléchir davantage à la manière dont la société, notamment au travers de l’outil juridique, soutient (ou non) les individus qui font face à une situation de vulnérabilité ou qui connaissent des vulnérabilités multiples.
  • Développement durable et transition : si les étudiants sont intéressés par l'exploration des aspects juridiques liés à la transition vers un développement durable (dans ses dimensions environnementale, sociale et économique) et qu’ils souhaitent mieux comprendre la manière dont la transition vers un développement durable oriente et transforme le droit d’aujourd’hui et demain.
  • Langues modernes : s’ils entendent renforcer leurs compétences linguistiques, les étudiants et étudiantes peuvent sélectionner des UE avancées en néerlandais et en anglais en rapport avec le droit. Une introduction à la terminologie juridique allemande de Belgique est également offerte (UE dispensée en français).
  • Philosophie : si les étudiants s’interrogent sur le pourquoi ultime des choses et souhaitent dialoguer avec d’autres domaines de la culture pour comprendre le réel (auquel s’applique la règle de droit).

 

Mobilité et ouverture internationale

Dans le cadre du programme Erasmus Belgica, des étudiants de la Faculté de droit de Namur qui sont en fin de cycle du programme de bachelier en droit peuvent suivre pendant un quadrimestre les cours aux Facultés de droit des Universités d’Anvers ou de Hasselt. La Faculté de droit de Namur accueille régulièrement des étudiants venus d’autres universités comme les Universités d’Anvers, de Hasselt, du Luxembourg, de Montréal et de Ouaga II (Burkina Faso).

À partir de la rentrée 2022-2023, les étudiants peuvent également suivre le programme trilingue « 2+2+1 ». En pratique, les étudiants passent les deux premières années à la faculté de droit de l’UNamur et la troisième année à l’UHasselt en tant qu’Erasmus Belgica. Une fois diplômés en bachelier de l’UNamur, les étudiants poursuivent leur master à l’UHasselt, avec le master 1 à l’UHasselt et le master 2 à l’étranger grâce au programme Erasmus.


 

 

Aide à la réussite

  • Les cours préparatoires

Afin de permettre aux étudiants de démarrer leur première année d’études sur de bonnes bases, la Faculté leur propose deux journées de cours préparatoires juste avant la rentrée universitaire. Lors de ces deux journées, les étudiants ont l’occasion de :

  • s’initier aux méthodes de travail à l’université ;
  • bénéficier d’un premier contact avec des cours universitaires et le raisonnement juridique ;
  • rencontrer des enseignants de manière informelle ;
  • valider leur choix d’études ;
  • participer à une présentation du programme de première année, des principales échéances de l’année académique et de l’accompagnement pédagogique ;
  • se familiariser avec le campus et avec la Faculté.
  • Le passeport pour le bac

Dès le début de la première année, les « Passeports pour le bac » permettent aux étudiants de comparer leurs acquis à ceux attendus par les professeurs. Les étudiants peuvent évaluer :

  • leurs compétences langagières : lecture et compréhension d’un texte, écriture d’un texte sur un thème juridique ;
  • leur culture générale.

À la suite de ces tests, la Faculté propose aux étudiants de suivre des séances et ateliers pour renforcer :

  • leurs stratégies de lecture ;
  • leur expression écrite.

Un suivi individualisé est aussi proposé. Dès le début de l'année, les étudiants comblent ainsi leurs éventuelles lacunes et favorisent leur réussite. Les résultats ne sont pas pris en compte dans leur évaluation de fin d’année.

  • La méthodologie du travail étudiant

Des séances de méthodes de travail sont organisées pour que les étudiants se familiarisent avec les techniques d’apprentissage à l’université, telles que :

  • prendre des notes claires et complètes ;
  • résumer et synthétiser les matières ;
  • comprendre les matières en profondeur ;
  • mémoriser des quantités importantes d’informations ;
  • gérer son temps en période de cours et de blocus ;
  • organiser son travail ;
  • anticiper les exigences des enseignants.

De plus, si les étudiants rencontrent des difficultés dans leur méthode d’étude, la Cellule interfacultaire d’appui pédagogique de l’UNamur leur propose un suivi individuel. Tout au long de l’année, un conseiller est à leur disposition pour faire le point sur leurs méthodes et techniques d’étude et les aider à les améliorer.

La Faculté de droit organise aussi un accompagnement pédagogique spécifique qui prend la forme de séances préparatoires au blocus et aux examens écrits, et d’entretiens individuels pour des conseils méthodologiques. En outre, le programme de tutorat permet aux étudiants qui le souhaitent d’être aidés par des étudiants d’une année supérieure. Par ailleurs, les étudiants reconnus comme étant à besoins spécifiques peuvent être accompagnés durant tout leur cursus et bénéficier d’aménagements raisonnables adaptés à leur situation particulière.

  • Les ateliers d’écriture

Au début du second quadrimestre de la première année, plusieurs ateliers d’écriture sont organisés. L’objectif de ces ateliers est de soutenir les étudiants dans la rédaction de leur premier travail universitaire et de pouvoir poser les bases nécessaires en vue des travaux de méthodologie et de fin de cycle. Chaque séance est donnée en petit groupe.

  • Les tutrices et tuteurs

Les étudiants peuvent bénéficier de l’aide personnalisée d’étudiants de deuxième ou troisième bloc annuel ayant reçu une formation spécifique à l’accompagnement et sous la supervision de la coordinatrice pédagogique de la Faculté. Ces tuteurs guident les étudiants dans leurs études. Ils les écoutent, les conseillent, les aident dans la compréhension des matières et l’interprétation de leurs résultats. Si nécessaire, ils les réorientent vers les personnes-ressources.

En plus, les enseignants, les assistants et le personnel administratif ont à cœur d’être disponibles pour chaque étudiant au cours ou lors des permanences organisées par les assistants plusieurs fois par semaine.

  • Les monitorats

Les monitorats sont des séances organisées pour une centaine d’étudiants à raison de deux à trois séances pour des matières plus pointues. Ils visent à réexpliquer et à synthétiser des matières vues aux cours ainsi qu’à préparer les étudiants aux tests et examens à l’aide de questions-réponses, de schémas, de commentaires de documents…

Et pour les étudiants qui doivent présenter une seconde session, des séances de révision sont organisées durant les vacances d’été.

  • Les ressources humaines et logistiques

Ces dispositifs d’aide à la réussite sont coordonnés par la coordinatrice pédagogique, que les étudiants peuvent contacter pour toute question d’ordre pédagogique ou de conseil pour favoriser leur réussite.

Par ailleurs, la Faculté met un certain nombre de ressources à disposition des étudiants qui les appuient dans leur travail et dans leur réussite (bibliothèque, salles d’ordinateurs…). La Faculté est également équipée d’outils à la pointe afin de soutenir les différentes méthodes d’apprentissage (plateforme d’e-learning « WebCampus », outil de vidéoconférences, système d’enregistrement des cours...). Ainsi, certaines séances de cours sont filmées et mises à disposition sur la plateforme « WebCampus », qui propose également des exercices. Des vidéos pédagogiques (comment utiliser le code de lois…) ou sur des questions de fond (interviews d’experts…) sont aussi disponibles en ligne.

 

Méthodes d'enseignement

Les UE visent non seulement à donner des connaissances théoriques approfondies, mais aussi une vision pragmatique du droit. Des méthodes participatives sont utilisées. Des praticiens du droit interviennent dans certaines UE et les recherches menées dans la Faculté nourrissent l’enseignement. Par ailleurs, des exercices pratiques, des travaux, des procès fictifs, un tournoi d'éloquence, un stage, le « Namur Legal Lab »… permettent aux étudiants de développer des compétences pratiques.

Organisées en petits groupes et encadrées par un assistant, les séances d’exercices permettent aux étudiants d’approfondir une partie de la matière et de mettre en pratique les notions vues au cours (documents à lire et exercices à préparer au préalable). Lors de ces séances, ils résolvent des cas pratiques adaptés à leur niveau d’étude et semblables à ceux auxquels sont confrontés les avocats, les juges, les juristes d’entreprise, les notaires, etc. Ils développent également l’art de la discussion et de l’expression, en public, d’une pensée rigoureuse.

Par la rédaction de travaux sur un sujet juridique, ils apprennent à trouver les sources du droit (dans les codes, les ouvrages de la bibliothèque, les sources internet correctement ciblées, etc.), les comprendre et les exploiter en élaborant un raisonnement juridique fondé, argumenté et convaincant. En deuxième bloc annuel, ils réalisent un travail dont l’objectif est de mettre en pratique les acquis de l’UE de méthodologie juridique. Un accompagnement individuel et en petits groupes est assuré par un assistant qui supervise et corrige chaque étape de ce travail. Accompagnés par un assistant, les étudiants réalisent ensuite un travail de fin de cycle qui les confronte à la fois à une question de fond et à un cas pratique. Dans ce travail, ils mettent en œuvre toutes les compétences théoriques et pratiques acquises.

En fin de cycle, la Faculté organise un stage de pratique juridique. Ce stage, qui est traité comme une UE au choix à part entière, permet aux étudiants de découvrir la pratique juridique à travers des activités essentiellement d’observation et de participation à certaines parties des activités professionnelles exercées par leurs maîtres de stage (avocat, magistrat, notaire, huissier, juriste d’entreprise, juriste dans le secteur associatif…), sous leur direction et avec leurs conseils. À l’occasion de leur travail de fin de cycle, certains étudiants encadrés fournissent, dans le cadre du « Namur Legal Lab », des premiers conseils juridiques à d’autres étudiants qui rencontrent des problèmes concernant la location de leur logement.

Des étudiants de la Faculté peuvent participer à des procès fictifs en droit constitutionnel ou en droit international humanitaire. De plus, un tournoi d’éloquence est organisé chaque année à l’occasion duquel les étudiants qui participent présentent un exposé sur un sujet de leur choix. De nombreuses visites d’institutions, en lien avec le parcours des futurs juristes, sont proposées à Namur (Parlement Wallon, Palais de Justice, établissement pénitentiaire) et ailleurs (Cour constitutionnelle, Conseil d’État, Parlement, Cour de justice de l’Union européenne).

Pour toutes ces activités, un encadrement attentif et sur mesure est organisé.

 

Finalités et objectifs

Le programme de bachelier en droit de l’UNamur offre une formation juridique de base complète, visant à faire des étudiants d’excellents juristes généralistes.

Quatre finalités et objectifs président à la formation :

  • acquérir des compétences juridiques dès le début du cursus et les affiner ensuite ; 
  • mettre en pratique les compétences juridiques ;
  • renforcer la connaissance de plusieurs langues ;
  • acquérir progressivement de la confiance et de l’autonomie dans le travail.

Au terme du programme de bachelier en droit, les étudiants seront capables de :

  • s’approprier les concepts, règles et principes de la plupart des branches du droit belge et du droit européen ;
  • appréhender le droit comme un système constitué d’une diversité de sources articulées entre elles ;
  • développer une culture en sciences humaines et sociales, propre à décoder les phénomènes juridiques et à mener une réflexion critique sur le droit ;
  • utiliser la langue française comme un outil de la pensée juridique et maîtriser la terminologie juridique ;
  • mobiliser des connaissances linguistiques spécifiques, au moins de façon réceptive ;
  • maîtriser les méthodes et les outils de la recherche documentaire en droit (législation, jurisprudence, doctrine), en vue d’en exploiter les résultats, notamment dans des travaux personnels ;
  • passer de l’abstraction de la norme au fait concret et, inversement, transformer une problématique de terrain en questions juridiques, au travers notamment d’exercices pratiques ;
  • communiquer, par écrit et oralement, une idée, un raisonnement ou le fruit d’une recherche juridique dans le respect de la déontologie scientifique ;
  • prendre conscience du caractère relatif et évolutif des solutions juridiques et des controverses que celles-ci peuvent générer ;
  • défendre un point de vue de façon argumentée.

 

Évaluation

  • En bloc 1

En bloc 1, des évaluations formatives sont organisées début novembre dans certaines matières. Les enseignants corrigent les copies, les commentent et organisent des séances de correction collectives ou individuelles avec les assistants. Ces tests n’interviennent pas dans les notes qui seront attribuées en fin d’année. Il s’agit uniquement d’un outil de formation pour que les étudiants puissent se rendre compte du niveau d’exigence des enseignants et juger de l’efficacité de leur travail et de leur aptitude à gérer une situation d’examen.

En janvier, les étudiants du premier bloc annuel présentent les examens sur les matières enseignées lors du 1er quadrimestre. En cas d’échec, les étudiants peuvent représenter l’examen concerné en juin et, le cas échéant, en août-septembre.

  • Au-delà du bloc 1

Au-delà de la première année, les étudiants adaptent plus efficacement leur effort à la nature et à l’importance de chacune des matières du programme. Ils ne bénéficient donc plus d’interrogations régulières, sinon dans le cadre des exercices, et ils présentent en janvier un examen sur chacune des UE suivies. La note obtenue en janvier est définitive et retenue pour la première session d’examens.

 

Les métiers des juristes

Un métier en constante mutation 

Les métiers du droit évoluent. Il ne s’agit plus seulement d’intervenir lors d’un litige pour défendre une partie ou pour trancher un différend. Les juristes sont aussi les conseillers qui préviennent le conflit par l’examen pointu de la législation applicable ou la mise au point d’une démarche contractuelle. De plus en plus, ils sont appelés à intervenir dans des procédures non judiciaires de règlement des litiges, telles que la médiation. 

Autre évolution notable : l’internationalisation. Les dossiers qui présentent un élément étranger ou qui sont soumis à un droit supranational comme le droit de l’Union européenne sont de plus en plus nombreux. Enfin, le développement des technologies de l’information modifie le travail quotidien des juristes, tout en ouvrant au sein du droit de nouveaux champs de spécialisation. 

L’omniprésence du droit dans la vie sociale et économique explique la diversité des débouchés s’offrant aux juristes.  

Les métiers du juriste 

Les juristes sont des professionnels polyvalents. Les fonctions décrites ici représentent le cœur du métier de juriste, mais la liste des débouchés est loin d’être exhaustive. 

La magistrature 

Les magistrats sont nommés à vie par le Roi. On distingue parmi eux deux catégories, le ministère public et les juges. 

  • Le ministère public 

    Les procureurs (appelés « auditeurs » au sein des juridictions du travail de premier degré) et leurs substituts, rassemblés au sein du parquet (appelé aussi « la magistrature debout » ou « le ministère public »), ont en charge l’ordre public. Ces magistrats poursuivent les personnes qui ont commis des infractions, coordonnent les enquêtes de police, font citer les prévenus devant les tribunaux et veillent à l’exécution des peines prononcées. Ils interviennent dans des matières économiques et financières, environnementales, dans des affaires pénales de criminalité informatique, de protection de la jeunesse, d’infractions à la législation sociale… et bien sûr dans les affaires de droit commun (roulage, mœurs, vols, agressions…). 

    Le ministère public peut aussi être amené à donner un avis au tribunal concernant la solution adéquate du litige, en matière familiale, de droit du travail ou de sécurité sociale ou dans certains dossiers commerciaux. 

  • Les juges 

    Les juges (appelés aussi la « magistrature assise » ou « le siège ») sont chargés de trancher les litiges entre particuliers (au civil ou dans le domaine du droit social) et de juger les personnes poursuivies du chef d’infractions (au pénal). Les juges sont nommés au sein des différents cours et tribunaux comme les justices de paix, tribunaux de police, de première instance, du travail, de commerce, les cours d’appel, du travail ou la Cour de cassation. Les juges sont investis de plus en plus souvent d’un rôle de conciliation. En dehors de leurs audiences, les juges étudient leurs dossiers, effectuent les recherches adéquates et rédigent leurs jugements. La plupart des juges sont spécialisés. Ainsi, les juges du tribunal de police tranchent, pour l’essentiel, les litiges relatifs aux infractions aux règles de la circulation et à la réparation des conséquences des accidents de la route ; les tribunaux du travail sont compétents pour les litiges entre employeurs et travailleurs ou en matière de sécurité et d’aide sociale ; les juges de paix connaissent notamment des conflits locatifs, des relations entre voisins, de la protection des malades mentaux ; le tribunal de la famille est compétent pour régler les litiges en matière familiale et veiller à la protection des enfants. 

    Pour devenir magistrat, les principales voies sont d’une part, le concours d’admission au stage judiciaire (suivi d’un stage de 24 mois) pour ceux qui présentent une expérience d’au moins deux ans dans un métier juridique, et d’autre part l’examen d’aptitude professionnelle (permettant une nomination immédiate) pour ceux qui font état d’une expérience dans un métier juridique d’au moins cinq ans pour devenir membre du parquet et d’au moins dix ans pour devenir juge. 

  • Les notaires 

    Les notaires ont pour mission d’éviter les conflits entre des personnes qui souhaitent passer des accords dans le domaine immobilier (achat/vente de biens, emprunt…), familial (contrat de mariage, donation, succession…) et des affaires (constitution de sociétés, fusions…). Ils écoutent, conseillent et donnent des avis. Ils rédigent des actes authentiques qui consignent par écrit les accords, sous une forme juridiquement inattaquable. Pour emprunter la carrière de notaire, il faut notamment passer avec succès un master de spécialisation en notariat et accomplir trois ans de stage auprès d’un notaire nommé. 

  • Les avocats 

    Les avocats sont des indépendants chargés de conseiller des clients confrontés à des problèmes juridiques dans leur vie privée ou professionnelle, dans le strict respect de la législation et des règles de déontologie. Les avocats peuvent assister leurs clients depuis la conception et le démarrage d’un projet (rédaction d’avis, de contrats) jusqu’aux différents stades du règlement d’un litige (négociation, médiation, procédure juridictionnelle). Leurs tâches sont variées : recherches en législation, jurisprudence et doctrine, rédaction de nombreux écrits (courriers, conclusions), organisation de réunions de conciliation, participation à des expertises, plaidoiries… Le métier d’avocat présente parfois des visages moins connus du grand public. Ainsi, ce sont des avocats qui assurent souvent les fonctions de curateurs de faillite, de liquidateurs d’une succession vacante, de médiateurs de dettes, ou encore d’administrateurs des biens des personnes vulnérables… 

    Les avocats nouvellement inscrits au Barreau doivent effectuer un stage de trois ans auprès d’un avocat expérimenté avant de pouvoir s’inscrire au tableau de l’Ordre et exercer seuls la profession. De nombreux avocats choisissent cependant de créer ou d’intégrer des associations, ce qui leur permet notamment d’offrir des services plus spécialisés et diversifiés. 

  • Les huissiers 

    Les huissiers sont des officiers publics qui interviennent à différents stades des procédures judiciaires. Ils communiquent les actes de procédure aux justiciables (citations, jugements…). Ils sont aussi chargés de l’exécution forcée des décisions de justice, éventuellement en pratiquant une saisie. Ils établissent des constats (constat d’adultère, constat de l’offre de certains produits, constat de l’utilisation non autorisée d’une marque sur un site internet…). Leur image est injustement négative. En réalité, ils peuvent jouer un rôle de conciliation et garantir un traitement égalitaire des justiciables dans le respect des droits de chacun. Les diplômés en droit peuvent accéder à la fonction d’huissier après un stage de deux ans et après la réussite d’un concours. Après cinq ans, ils peuvent alors postuler pour une 
    place vacante d’huissier « titulaire ». 

Les juristes dans les organisations publiques et privées 

  • Les juristes d’entreprise 

    L’entreprise en général (industrie, banque, assurances, télécommunications…) emploie de nombreux juristes au sein de ses différents départements (gestion des ressources humaines, service contentieux, réglementations…). Seuls les membres de l’Institut des juristes d’entreprise peuvent porter le titre correspondant. Ces spécialistes sont consultés au quotidien par leurs employeurs pour toutes les questions relatives au droit (commercial, fiscal, environnemental, social…). Les juristes conseillent par exemple lors de la rédaction et la négociation de contrats. Ils interviennent aussi en cas de litige, même s’ils ne représentent pas l’entreprise en justice, n’étant pas avocats. Enfin, ils garantissent la légalité des différentes procédures décisionnelles au sein de l’entreprise (ils préparent par exemple les conseils d’administration). 

  • Les fonctionnaires 

    Dans les services publics des niveaux fédéral, régional, communautaire, provincial ou communal (services publics fédéraux — SPF, CPAS, ONEM, Forem…), les juristes préparent à l’intention des responsables des avis sur les matières propres à leur administration, en se focalisant sur les aspects juridiques. Ils participent activement à la préparation des textes législatifs et réglementaires. 

  • Les juristes dans les organisations 

    En fonction de leurs spécialités, les juristes sont aussi des conseillers précieux dans le monde non marchand et dans le monde associatif (mutualités, syndicats, associations de consommateurs…), ainsi que dans les organisations internationales (Commission européenne, ONU, Cour internationale de justice…). 

La police 

Parmi les débouchés fréquents pour les juristes, on peut citer encore la police, tant dans le cadre opérationnel (enquêtes) qu’administratif. 

Recherche et enseignement 

Certains diplômés en droit poursuivent une activité de recherche en Belgique ou à l’étranger. Les universités et des fonds publics (par ex. le FNRS) financent la réalisation d’un doctorat (en général quatre ans). À côté d’autres formes de recherche fondamentale en droit, la recherche dite « appliquée » repose en général sur des partenariats avec des entreprises ou des institutions publiques qui souhaitent développer de nouveaux produits ou services et se posent des questions sur le cadre juridique. Par exemple, quelles sont les contraintes juridiques à prendre en compte pour la mise en place d’un service de vente par internet, quelles règles s’appliquent à l’utilisation de l’intelligence artificielle par le système judiciaire ? 

Enfin, certains juristes enseignent en école secondaire, dans l’enseignement supérieur ou dans le monde de la formation continuée.